PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 78, juin 2022, pp. 110-114.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Reconnaissance, Sociologie, Théorie, Concept, Bibliographie, Minorité culturelle, Travail, Précarité, Travail social, Enfant
Reconnaissance : concept et théories
Reconnaissance : champs d’application
Public précaire
Les minorités ethniques
L’enfant
Le travail
Le travail social
Conséquences du manque de reconnaissance
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 282, septembre 2021, pp. 19-27.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Vulnérabilité, Concept, Évolution, Sociologie, Droit, Discours, Castel (Robert)
Ce texte interroge la réelle effectivité des notions de vulnérabilité et de fragilité. Il montre combien elles sont discutables du point de vue de la sociologie et du droit, y compris pour Robert Castel qui est pourtant souvent cité comme penseur de la vulnérabilité. Considérant la nouvelle morale politique à laquelle ces mots correspondent, l’auteure en évoque les répercussions délétères sur le travail social.
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 82, juin 2016, pp. 73-85.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Sociologie, Profession, Concept, Théorie, Courant de pensée
A l'heure d'une refonte des diplômes dans le champ du travail social, il nous paraît primordial de regarder de près la façon dont a été et est qualifié le travail social en sociologie...
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 51, n° 1, pp. 39-60.
Mots clés : Relation d'aide, Concept, Travail social, Émotion, Soin, Altérité, Empathie, Distance, Subjectivité, Sociologie, Enquête, Entretien, Théorie, Recherche en sciences sociales, Différence, Attitude, Chercheur, Relation travailleur social-usager, Assistant de service social, Service social, CARE
Dans le contexte actuel de restrictions budgétaires qui affectent le travail social, la mise en visibilité des compétences émotionnelles et relationnelles des assistantes et assistants sociaux (AS) à fin de reconnaissance sociale constitue un enjeu central aux plans politique, économique et, ce qui est l'objet de cet article, méthodologique. Notre méthode pour mettre au jour leurs compétences invisibles, sous le terme de care, repose sur la mise en confrontation de deux types de cadrage dans la gestion des émotions que suscitent les bénéficiaires du social. En utilisant comme boussole la charge émotionnelle à laquelle nous étions exposées lors de l'observation d'interactions entre professionnel(le)s et bénéficiaires, nous avons fait apparaître, lors d'entretiens de co-interprétation, des pratiques invisibles du travail social. Nous montrerons que c'est l'écart entre les émotions de profanes et l'action des professionnel(le)s qui permet d'explorer le care institutionnel et, ainsi, de construire une sociologie du care.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 50, n° 2, pp. 287-314.
Mots clés : Médiation, Travail social, Profession, Statut professionnel, Évolution, Sociologie, Professionnalisation, Régulation sociale, Adaptation, Économie, Marché du travail, Organisation, Institution, Concept, Théorie, Coordination, Coopération internationale
Cet article s'inscrit dans le prolongement des travaux actuels sur les dynamiques de recomposition de l'intervention de l'Etat en matière de régulation des marchés de travail. Centré sur les activités dites de « médiation sociale », il montre qu'après avoir organisé le champ du travail social en professions institutionnalisées les pouvoirs publics, par la délivrance de contrats de travail temporaires, misent implicitement sur la capacité des travailleurs à créer et consolider leurs activités par eux-mêmes. Ce mouvement de stabilisation, retracé dans cet article, se distingue de la « professionnalisation » des métiers classiques du travail social. Loin de rechercher une forme d'autonomie professionnelle, les médiateurs s'ancrent au contraire dans des relations de dépendance où ils prennent différentes formes, se rendent malléables et se recomposent suivant les exigences de leurs interlocuteurs. Cet article se propose de bâtir un cadre conceptuel destiné à rendre compte de dynamiques de plasticité et de malléabilité, et non de fermeture et de clôture. C'est dans cette perspective qu'il importe des concepts issus de la sociologie des formes d'actions réciproques de Simmel, de la sociologie économique et de la sociologie des organisations. Ce faisant, il apporte une contribution aux réflexions actuelles sur les théorisations sociologiques permettant de rendre compte des activités de travail encadrées par l'Etat et paradoxalement malléables.
Article de Marcel NUSS, Yann LE GOFF, Reynald BRIZAIS, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 392-393-394-395, janvier-avril 2009, pp. 1-267.
Mots clés : Intimité, Concept, Travail social, Éducation spécialisée, Relation éducative, Travail éducatif, Handicap, Accompagnement, Sexualité, Consentement, Droits des usagers, Espace, Environnement, Institution, Temps, Langage, Écoute, Individu, Usager, Groupe, Placement, Éthique, Vie quotidienne, Vie institutionnelle, Secret professionnel, Secret, Parole, Sociologie, Philosophie, Psychanalyse, Corps, Identité, Projet individualisé, Qualité de la vie, Respect, Foyer de l'enfance, Intervention à domicile, Distance, Affectivité, Soin, Dépendance, Soins palliatifs, Deuil, Mort, Tolérance, COLLECTIF, ESPACE PUBLIC, PROXIMITE
Depuis la promulgation de la loi du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale (...) il est sans cesse fait référence au respect de l'intimité de l'usager. (...) Ce dossier interroge la géographie et les limites de l'intime dans le cadre de la relation éducative, pédagogique et thérapeutique...