Article de Ariane Sisavath, Josée Grenier, Mélanie Bourque
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 81, mars 2023, pp. 29-41.
Mots clés : Travail social : Formation, Technologie de l'information et de la communication, Évolution, Pratique professionnelle, Intervention sociale, Travail social, Santé, Service social, Technologie numérique, Exclusion numérique, Consentement
Cet article s'intéresse à l'usage des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) par les professionnelles du travail social. Le texte, à partir d'une revue de littérature, dresse un état des lieux sur l'usage des NTIC dans le système de santé et des services sociaux en soulevant différents enjeux pour les travailleuses sociales, la pratique d'intervention sociale et les personnes accompagnées.
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Article de Gisèle Dambuyant
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 7-18.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Formation, Travail social, Professionnalisation, Évolution, Intervention sociale, Corps, Vulnérabilité, Pratique professionnelle, Formation professionnelle
En France, depuis sa création à la fin du XX e siècle, le travail social n’a cessé de s’adapter aux changements politiques et sociaux, en s’élargissant au secteur de l’intervention sociale afin de répondre à la question sociale. Cette évolution a permis de prendre en charge les plus fragiles au cours du temps, mettant en exergue un corps qu’il faut assister, éduquer, gérer, soulager. Deux variables apparaissant essentielles comme support à ce processus d’évolution et d’adaptation du travail social français : les pratiques et les formations professionnelles.
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Article de Carine Bétrisey, Sylvie Tétreault
Paru dans la revue Forum, n° 157, mai 2019, pp. 18-32.
Mots clés : Travail social : Formation, Intervention sociale, Interculturel, Travail social, Ergothérapie, Pratique professionnelle, Culture, Recherche en sciences sociales
Dans le domaine de la santé et du social, les professionnels sont amenés à travailler avec des populations de plus en plus diversifiées. Ces rencontres peuvent parfois générer des malentendus, des incompréhensions ou des jugements de valeur détériorant la relation. Afin de minimiser ces difficultés, une approche culturellement sensible est à privilégier. Or, plusieurs auteurs affirment que la définition des notions de base liées à cette approche ne fait pas l'unanimité dans les écrits scientifiques. De plus, l'enseignement et le développement de cette manière d'agir constituent un défi, car leurs tenants et aboutissants sont méconnus. Le présent article vise deux objectifs : résumer les différents concepts-clés de l'intervention interculturelle à l'aide d'écrits scientifiques récents selon différents angles ; décrire de manière détaillée le récit de pratique comme outil de recherche permettant d'accéder aux représentations et aux réflexions des individus ayant vécu une situation problématique. Cette démarche comporte plusieurs étapes. D'abord, les personnes donnent un titre à leur expérience, et en décrivent le contexte. Ensuite, elles racontent la situation choisie et expliquent leurs pensées et émotions sur le moment. En outre, les individus sont interrogés sur les conséquences immédiates et le sens donné à cet événement. Par la suite, les points positifs et ceux à améliorer sont identifiés, de même que les apprentissages réalisés en lien avec cette expérience. Pour terminer, les participants entament une réflexion sur leur regard actuel sur la situation vécue, et identifient les apprentissages et conséquences à long terme. Des exemples provenant d'une recherche en cours (Tétreault, Gulfi & Kühne, FNS, 2016-2019) portant sur les expériences de stage d'étudiants en travail social et en ergothérapie permettent d'illustrer l'utilisation du récit de pratique.
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Article de Jean Marie Bataille
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 263, décembre 2016, pp. 102-107.
Mots clés : Travail social : Formation, Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Savoir, Formation, Libéralisme, Université, Théorie, Modèle, Pratique professionnelle, Intervention sociale, Recherche, Plan d'action en faveur du travail social et du développement social
Les Etats généraux du travail social et le plan d'action en faveur du travail social et du développement social qui en résulte indiquent vouloir revaloriser le travail social par, notamment, une réforme des formations impliquant une coopération avec l'Université. Nous livrons ici quelques réflexions sur les conditions de constitution d'une discipline de travail social, qui sont plus des questions sur un sujet sans doute majeur pour l'avenir du travail social. Ce texte est un parti pris quant à la question des savoirs du travail social.
Article de Stéphane Rullac
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Intervention sociale, Formation, Épistémologie, Identité professionnelle, Université, Organisme de formation, Recherche sociale, Norme, Pratique professionnelle
Depuis 2008, la création conjointe de l’UNAFORIS (Union nationale des associations de formation et de recherche en intervention sociale) et des PREFAS (Pôles de recherche et d’étude pour la formation et l’action sociale), a engendré d’importants enjeux politiques, institutionnels et épistémologiques, qui ont en commun l’intégration de la norme scientifique au cœur des écoles professionnelles du travail social. Dans le sillage du projet des HEPASS (Hautes écoles professionnelles pour l’action sociale et de santé), les normes et les activités de l’enseignement supérieur (ECTS- European credits transfer system), LMD (Licence, master, doctorat) et une activité de recherche, s’intègrent progressivement à l’appareil de formation professionnelle du travail social. Ce processus « d’académisation » génère un mouvement délicat de négociation entre normalisation scientifique et différenciation universitaire, selon la culture d’autonomie de ces écoles de formation professionnelle. Ce processus multidimensionnel génère des enjeux complexes pour les acteurs concernés. Nous proposons de distinguer les différentes dimensions qui s’entremêlent dans la réalité, pour mieux les décrire et les analyser. L’objectif de ce propos est de réduire le risque de confusion des registres qui est préjudiciable à la construction d’une communauté de chercheurs réunie autour d’une « scientifisation » susceptible de soutenir les pratiques professionnelles du travail social.
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