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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La recherche en Haute École : analyse située des apports et des défis

Article de David Laloy

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 59-70.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Recherche, Recherche en sciences sociales, Formation supérieure, Compétence, Légitimité, Belgique

Depuis plusieurs décennies, les Hautes Écoles belges francophones développent des activités de recherche et affirment de plus en plus leurs compétences et leur légitimité dans le champ de la recherche scientifique. Cet article propose une analyse située des activités de recherche menées en Haute École, particulièrement dans le domaine du travail social. Après une brève contextualisation historique, l’auteur questionne les spécificités des recherches menées en Haute École, le rôle de celles-ci ainsi que leur articulation avec la formation initiale et continue. Pour terminer, l’article aborde les principaux défis que les Hautes Écoles sociales devront relever pour pérenniser leurs activités de recherche.

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La quête du doctorat comme vecteur d’analyse de la professionnalisation du travail social

Article de Stéphane Rullac

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 45-58.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Recherche universitaire, Diplôme, Reconnaissance, Professionnalisation, Légitimité, Savoir

La question de savoir si le travail social est une profession peut être abordée à travers le prisme du doctorat en travail social. En effet, ce diplôme n’existe pas partout (comme en France, en Suisse et en Belgique par exemple) et, quand il existe, il souffre toujours d’un manque de légitimité, notamment par rapport à la sociologie. Si l’on considère que la reconnaissance d’une expertise scientifique est un gage d’existence en tant que profession, alors le travail social souffre en la matière d’un processus de reconnaissance fragile et partiel, tant que ce champ n’aura pas la légitimité pleine et entière de produire scientifiquement un savoir pour son usage professionnel. Nous proposerons de dresser un panorama des enjeux de professionnalisation du travail social, à travers l’analyse des freins et des intérêts qui se situent au cœur de la création et du développement d’un doctorat au service de ce champ professionnel.

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Intérêt éthique et politique et risques d’instrumentalisation de la pratique de l’intervention collective

Article de Sarah Ferrand

Paru dans la revue Forum, n° 154, mai 2018, pp. 5-17.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Travailleur social, Assistant de service social, Représentation sociale, Référentiel, ISIC, Politique, Formateur, DSL, Empowerment, Militantisme, Démocratie participative, Intervention sociale, Éthique, Reconnaissance, Identité professionnelle, Légitimité

Assistante sociale de formation et aujourd’hui formatrice en travail social en Ile de France, j’ai réalisé mon master de recherche en sciences de l’éducation à l’Université de Rouen en FOAD (formation ouverte et à distance) en 2013. Mon mémoire s’intitulait de manière un peu provocatrice « L’impossible transmission de l’intervention sociale d’intérêt collectif » et était sous-titré « Etude d’un objet de représentation sociale dans la formation d’assistant de service social.» Comme méthodologie de recherche, j’ai opté pour une méthode interrogative, qui vise à recueillir l’expression des individus concernant l’objet de représentation étudié. J’ai mené six entretiens guidés et approfondis auprès de formateurs de site qualifiant et six entretiens auprès de formateurs exerçant en établissements de formation en travail social au cours des années 2012 et 2013. J’ai également étudié six articles de presse portant sur l’ISIC datant de 2007 à 2011. Les résultats de l’enquête font apparaître, dans les différents discours la présence d’un savoir naïf sur l’ISIC, favorisée par les ambiguïtés des actuels référentiels de formation et une survalorisation, dans les discours, de l’ISIC par rapport à l’ISAP. L’analyse de ce rapport tensionnel entre ISAP et ISIC dans les discours et les articles fait apparaître les valeurs portées par les assistants sociaux. C’est cette partie du mémoire que j’ai cherché à extraire. A ce titre, cet article pourrait constituer l’embryon d’une nouvelle recherche, qui aborderait l’évolution des représentations du métier à l’épreuve des nouveaux référentiels de 2018, référentiels non encore connus à ce jour.

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