Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 11

Votre recherche : *

Vers un code déontologique de tous les travailleurs sociaux ?

Article de Raymond Taube

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3312, janvier 2024, pp. 52-53.

Mots clés : Travail social : Métiers, Courants de pensée en sciences humaines, Travail social, Déontologie, Pluridisciplinarité, Secret professionnel

Un code de déontologie opposable qui soit commun à tous les « professionnels du social » aurait le mérite, à la fois, d’impliquer ceux-ci face à leurs responsabilités et de clarifier des problématiques complexes auxquelles ils sont confrontés, telle l’obligation du secret professionnel.

Le secret professionnel partagé lorsqu'on travaille en réseau

Article de Adélaïde Blavier

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 111, juillet 2022, pp. 29-33.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Réseau, Secret professionnel, Partage d'informations, Travail d'équipe, Déontologie, Éthique, Pratique professionnelle, Belgique

L'objectif de cet article est de susciter la réflexion sur la manière de gérer le secret professionnel dans le travail en équipe et en réseau. Il se penchera plus spécifiquement sur la question du secret professionnel partagé. Quelles sont les règles, les balises à respecter quand on parle de secret professionnel partagé ? Quand peut-on partager des informations soumises au secret professionnel et de quelle manière, avec quelles conditions ou limites ?

"Suivre la règle", ou le (non)-usage du pouvoir discrétionnaire

Article de Carla Mascia, Adriana Costa Santos

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 93-104.

Mots clés : Travail social : Métiers, Assistant de service social, Travail social, Pratique professionnelle, Travailleur social, Organisation du travail, Conditions de travail, Contrôle, Règle, Déontologie, Bruxelles

Le pouvoir discrétionnaire des agents de terrain, inhérent au travail social, émane de la nécessité d’adapter les règles générales aux situations singulières, et participe à la redéfinition de la politique publique (Lipsky, 2010). À partir d’une analyse de terrain auprès des différents intervenants (représentants politiques, responsables administratifs et travailleurs sociaux) dans sept CPAS bruxellois, nous nous sommes proposé de vérifier l’impact des normes censées encadrer les pratiques du travail social sur la marge de manœuvre des assistants sociaux. Au départ de la question des freins au pouvoir discrétionnaire, nous considérons l’impact du contexte organisationnel et des conditions de travail sur la non-mobilisation par les agents de leur marge de manœuvre – davantage que l’impact de leur attachement aux normes. Dans un contexte marqué par une complexité légale et normative, une surcharge de travail et des techniques managériales d’objectivation et de contrôle des pratiques, nos observations nous amènent à penser le suivi de la norme aussi en tant que pratique discrétionnaire.

Accès à la version en ligne

Émancipation et travail social : pratiques et arts de faire

Article de Delphine t'Serstevens, Mélanie Vandeleene

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 68-80.

Mots clés : Travail social : Métiers, Recherche-action, Travail social, Travailleur social, Pratique professionnelle, Déontologie, Implication personnelle, Liège

Enseignantes en Haute École, nous avons pu relever, lors d’échanges avec les travailleurs sociaux de terrain, que les professionnels de l’action sociale souhaitaient échanger sur leurs pratiques dans le contexte actuel de mutations sociétales. Au travers de cet article, nous souhaitons partager une pratique reliant monde de l’enseignement et milieux professionnels. Notre intention, en tant que chercheuses formées en parallèle à l’analyse des pratiques, a été de tenter de se situer au plus près des gestes des travailleurs sociaux ; pour ce faire, nous avons développé une méthodologie toute spécifique. Cette recherche a donné lieu à la publication d’un livre présentant à la fois le contexte et les enjeux dans lesquels le travail social se développe, la méthodologie de la recherche utilisée et les résultats de celle-ci.

Accès à la version en ligne

Économie sociale d’insertion : entre logique du travail social et logique de gestion

Article de Muriel Sacco

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 36-46.

Mots clés : Travail social : Métiers, Économie sociale et solidaire, Insertion professionnelle, Insertion par l'économique, Rentabilité, Productivité, Déontologie, Travail social, Contrat d'insertion par l'emploi, Belgique

Vu la propension de l’économie sociale à engager des personnes bénéficiant d’un contrat d’insertion (article 60 § 7) ou d’une aide à l’emploi, l’économie sociale constitue à la fois un agent de la mise en œuvre des politiques du workfare et une street-level organization. Toutefois, son équilibre dépend également d’une certaine rentabilité de ses activités productives. L’enjeu de cet article est de saisir comment les logiques non marchandes et marchandes se combinent dans la fonction d’encadrement de ces travailleurs ; celle-ci étant peu codifiée, elle laisse une certaine discrétion à ceux qui l’endossent. L’article se centre sur des situations problématiques, et s’appuie sur une observation ethnographique menée entre 2017 et 2019 dans une structure d’économie sociale d’insertion en Belgique francophone.

Accès à la version en ligne

Les émotions dans le travail social frein ou tremplin?

Article de Maël Virat, Roland Coenen, Philippe Gaberan, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, tome 102, janvier-mars 2020.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Émotion, Accompagnement social, Souffrance psychique, Justice, Relation d'aide, Empathie, Usure professionnelle, Distance, Éducation spécialisée, Supervision, Écoute, Équipe, Médiation, Conflit, Déontologie

Dans leur métier relationnel, les travailleurs sociaux sont inexorablement traversés, animés, secoués par des émotions. Certaines sont positives, comme la joie d’avoir pu aider un usager à s’en sortir ou simplement d’avoir pu gagner sa confiance. D’autres peuvent s’avérer plus problématiques.

Accompagner des personnes en souffrance, en détresse, en danger, dans la provocation ou l’agressivité, ... génère inévitablement des ressentis. La tristesse, la peur, la colère, l’exaspération, le dégoût s’invitent. Parfois brutalement, parfois insidieusement, créant d’autant plus le malaise, le désarroi que ces affects renvoient à d’autres vécus, situations professionnelles similaires, histoires personnelles que l’on croyait avoir oubliées.

Pour que ces émotions, troublantes, stressantes, décourageantes, ne deviennent pas trop envahissantes, les professionnels développent des stratégies, conscientes ou non, pour les réguler, réduire leur intensité ou leur durée, et se mettre à l’abri.

Les institutions défendent, pour leur part, des normes émotionnelles qui peuvent différer en fonction des secteurs mais qui se rallient pour la plupart à ce prescrit commun de la "bonne distance", supposé garantir le professionnalisme des travailleurs sociaux, mais aussi les préserver, leur éviter le burnout, …

Et de se poser la question suivante : les émotions négatives seraient-elles nécessairement toxiques, ennemies, à risques ? N’y aurait-il pas plutôt intérêt à les inviter à s’exprimer, à les entendre, à les travailler plutôt que de vouloir les taire, les dissimuler de peur qu’elles envahissent la relation avec l’usager, la parasitent et, du même coup, provoquent chez l’aidant, malaise et épuisement ?

Dans les métiers de l’humain, on ne peut éviter les émotions, elles en font partie, en constituent le matériau. Il faut donc s’en saisir. Elles servent l’intuition, le feeling qui aide à créer la confiance avec l’usager. Elles sont le ferment qui fait dire au professionnel qu’il aime et croit à son métier, difficile mais combien humain. Elles nourrit sa motivation, sa persévérance à accompagner les précaires, les cassés, les marginalisés malgré les obstacles et à repérer en eux les potentialités que plus personne ne voit. Pour ces raisons et d’autres encore explorées dans ce dossier, d’aucuns en appellent à prôner, non pas la « bonne distance », mais la « bonne proximité » ou la « bonne présence », voire le savoir-aimer.

Présentation du collège officiel de travail social de Catalogne (TSCAT) et du conseil de déontologie professionnelle (CDP)

Article de Elisa Abellan

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 276, mars 2020, pp. 81-91.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éthique, Déontologie, Travail social, Organisation professionnelle, Espagne, Catalogne

Le Collège officiel de travail social de Catalogne (TSCAT) est une corporation professionnelle qui existe depuis trente six ans, elle est connue pour son dynamisme, ses potentialités, et constitue une référence professionnelle et sociale pour la profession de travail social. Cet article se propose de montrer son évolution et son fonctionnement et de donner une vision globale de ses activités pour des professionnels d’un autre pays, la France en l’occurrence. On y souligne l’importance des collèges professionnels et de leur activité tant interne qu’externe, ainsi que le nécessité de promouvoir l’éthique de manière transversale pour relever les défis de demain.

La pratique, éclairée par l'éthique constitutive du travail social

Article de François Roche

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 276, mars 2020, pp. 66-73.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éthique, Déontologie, Travail social, Pratique professionnelle, CSTS, HCTS (Haut conseil du travail social)

Le coordinateur de la commission éthique et déontologie du Conseil supérieur du travail social (CSTS) puis du Haut Conseil du travail social (HCTS) présente les travaux réalisés de 2012 à 2019. Ces productions constituent des éléments de doctrine en matière d’éthique du travail social, qui sont autant de références pour soutenir la pratique des professionnels.

Intervenir en libéral en travail social : pourquoi, pour qui, comment ?

Article de Maxime Chaffotte, Roland Janvier, Jonathan Louli, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 524-525, janvier-février 2020, pp. 3-226.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Profession libérale, Statut professionnel, Débat, Posture professionnelle, Libéralisme, Coordination, Parcours professionnel, Témoignage, Éthique, Déontologie, Motivation, Liberté, Autonomie, Travail social, Statut juridique, Désinstitutionnalisation, Assistant de service social, Éducateur spécialisé, Marchandisation, France, Norvège

Quelles sont les raisons de la "libéralisation" du travail social, ainsi que les raisons qui éventuellement peuvent légitimer son refus, total ou partiel, et quels sont les avantages et inconvénients, en premier lieu pour les usagers, mais pas iniquement, des interventions en libéral ?

Peut-on être assistant(e) de service social sans s'engager professionnellement ?

Article de Didier Dubasque

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 270, septembre 2018, pp. 80-87.

Mots clés : Travail social : Métiers, Vocation, Militantisme, Assistant de service social, Déontologie, Travail social, Engagement

Après avoir défini les concepts tels que la vocation, l'engagement et le militantisme, l'auteur rappelle que "l'engagement fait partie de l'ADN des assistants sociaux". Il prend sa source dans l'histoire de la profession. Cet engagement apparaît en filigrane du Code de déontologie de l'ANAS. La profession est confrontée aux inégalités et à l'injustice sociale. Cela conduit immanquablement l'assistant social à se positionner. En dernière partie, l'auteur décrit son parcours qui l'a conduit à s'engager pour la profession et, plus largement pour la promotion du travail social.