PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 16, 2022-1, pp. 241-261.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Hébergement, Hébergement temporaire, Logement, Précarité, Adulte en difficulté, Contrôle social, Norme, Norme sociale, Déviance, Travailleur social, Travail social, Posture professionnelle, Identité professionnelle, Contrainte, Responsabilité, Responsabilité juridique, Conflit, Éthique, Déontologie
Cet article porte sur les responsables de résidences très sociales, entendons des responsables de structures locatives destinées à des individus et familles très modestes qui ne sont pas intégrés dans le logement social « traditionnel ». Le propos souligne les tensions relatives au métier en dégageant plus précisément divers formats et cadres d’appréhension de la réalité dans lesquels les agents de terrain ici concernés sont engagés d’une façon ou d’une autre. Ce faisant, il s’agit d’identifier diverses formes de contrôle (gestionnaire, discrétionnaire, sécuritaire…) qui ponctuent les journées de professionnels à la fois proches et éloignés aussi bien de « leurs » résidents que de leur institution d’appartenance ; d’où des logiques de singularisation et d’encastrement biographique destinées à faire face aux contingences et autres urgences quotidiennes.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 93-104.
Mots clés : Travail social : Métiers, Assistant de service social, Travail social, Pratique professionnelle, Travailleur social, Organisation du travail, Conditions de travail, Contrôle, Règle, Déontologie, Bruxelles
Le pouvoir discrétionnaire des agents de terrain, inhérent au travail social, émane de la nécessité d’adapter les règles générales aux situations singulières, et participe à la redéfinition de la politique publique (Lipsky, 2010). À partir d’une analyse de terrain auprès des différents intervenants (représentants politiques, responsables administratifs et travailleurs sociaux) dans sept CPAS bruxellois, nous nous sommes proposé de vérifier l’impact des normes censées encadrer les pratiques du travail social sur la marge de manœuvre des assistants sociaux. Au départ de la question des freins au pouvoir discrétionnaire, nous considérons l’impact du contexte organisationnel et des conditions de travail sur la non-mobilisation par les agents de leur marge de manœuvre – davantage que l’impact de leur attachement aux normes. Dans un contexte marqué par une complexité légale et normative, une surcharge de travail et des techniques managériales d’objectivation et de contrôle des pratiques, nos observations nous amènent à penser le suivi de la norme aussi en tant que pratique discrétionnaire.
Article de Delphine t'Serstevens, Mélanie Vandeleene
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 68-80.
Mots clés : Travail social : Métiers, Recherche-action, Travail social, Travailleur social, Pratique professionnelle, Déontologie, Implication personnelle, Liège
Enseignantes en Haute École, nous avons pu relever, lors d’échanges avec les travailleurs sociaux de terrain, que les professionnels de l’action sociale souhaitaient échanger sur leurs pratiques dans le contexte actuel de mutations sociétales. Au travers de cet article, nous souhaitons partager une pratique reliant monde de l’enseignement et milieux professionnels. Notre intention, en tant que chercheuses formées en parallèle à l’analyse des pratiques, a été de tenter de se situer au plus près des gestes des travailleurs sociaux ; pour ce faire, nous avons développé une méthodologie toute spécifique. Cette recherche a donné lieu à la publication d’un livre présentant à la fois le contexte et les enjeux dans lesquels le travail social se développe, la méthodologie de la recherche utilisée et les résultats de celle-ci.
Article de Maxime Chaffotte, Roland Janvier, Jonathan Louli, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 524-525, janvier-février 2020, pp. 3-226.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Profession libérale, Statut professionnel, Débat, Posture professionnelle, Libéralisme, Coordination, Parcours professionnel, Témoignage, Éthique, Déontologie, Motivation, Liberté, Autonomie, Travail social, Statut juridique, Désinstitutionnalisation, Assistant de service social, Éducateur spécialisé, Marchandisation, France, Norvège
Quelles sont les raisons de la "libéralisation" du travail social, ainsi que les raisons qui éventuellement peuvent légitimer son refus, total ou partiel, et quels sont les avantages et inconvénients, en premier lieu pour les usagers, mais pas iniquement, des interventions en libéral ?
Article de Joseph ROUZEL, Jacques MARPEAU, Dominique DEPENNE, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 460-461, septembre-octobre 2014, pp. 5-222.
Mots clés : Relation éducative, Travail social, Travail éducatif, Distance, Implication personnelle, Travailleur social, Transfert, Éthique, Morale, Déontologie, Accompagnement, Affectivité, Subjectivité
Le discours selon lequel une relation d'aide appropriée impliquerait nécessairement pour le professionnel d'opérer une distanciation vis-à-vis de l'usager, tend à s'ériger comme une sorte de dogme du travail social. Loin de valider ce postulat de base, certains auteurs estiment que cette prise de recul, lorsqu'elle est systématique, constitue avant tout un mécanisme de défense mis en place par les travailleurs sociaux. Pour d'autres encore, il n'est point d'accompagnement sans implication et engagement relationnel du professionnel, ce qui met immanquablement en jeu des mécanismes touchant à l'affect, aux sentiments, aux émotions, au subjectif, aux représentations culturelles? Pour autant, cet engagement relationnel n'implique pas de renoncer à une éventuelle distanciation, dès lors que cette dernière, se fonde sur une éthique de la proximité en travail social privilégiant la singularité du sujet. L'objet de ce dossier est d'analyser les processus à l'oeuvre dans la relation d'aide, tout en interrogeant le sens « politique » qu'il est possible d'attribuer à l'action des professionnels au regard d'une commande sociale toujours plus prescriptive et normative.
Article de Françoise COPPIN, Magali CLEMENT, Lise KANAK, Sandrine ROUHAUD
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 221, septembre 2006, pp. 21-30.
Mots clés : Déontologie, Travailleur social, Travail social, Valeur, Pratique professionnelle, Éthique, Responsabilité, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 219, décembre 2005, pp. 52-70.
Mots clés : Travailleur social, Travail social, Secret professionnel, Délinquance, Prévention spécialisée, Déontologie, SECRET PARTAGE, PARTAGE DE L'INFORMATION, CONTRAT LOCAL DE SECURITE
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 346-347, mars-avril 2005, pp. 35-46.
Mots clés : Secret professionnel, Travail social, Déontologie, Relation travailleur social-usager, Travailleur social, Hiérarchie, Justice, Dossier administratif, Étude de cas, ACCES AU DOSSIER
l'article souligne les besoins de repères déontologiques du côté des acteurs sociaux au travers de questions posées au Comité National des Avis Déontologiques (CNAD) entre 1997 et aujourd'hui...