PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 16, 2022-1, pp. 241-261.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Hébergement, Hébergement temporaire, Logement, Précarité, Adulte en difficulté, Contrôle social, Norme, Norme sociale, Déviance, Travailleur social, Travail social, Posture professionnelle, Identité professionnelle, Contrainte, Responsabilité, Responsabilité juridique, Conflit, Éthique, Déontologie
Cet article porte sur les responsables de résidences très sociales, entendons des responsables de structures locatives destinées à des individus et familles très modestes qui ne sont pas intégrés dans le logement social « traditionnel ». Le propos souligne les tensions relatives au métier en dégageant plus précisément divers formats et cadres d’appréhension de la réalité dans lesquels les agents de terrain ici concernés sont engagés d’une façon ou d’une autre. Ce faisant, il s’agit d’identifier diverses formes de contrôle (gestionnaire, discrétionnaire, sécuritaire…) qui ponctuent les journées de professionnels à la fois proches et éloignés aussi bien de « leurs » résidents que de leur institution d’appartenance ; d’où des logiques de singularisation et d’encastrement biographique destinées à faire face aux contingences et autres urgences quotidiennes.
Article de Maxime Chaffotte, Roland Janvier, Jonathan Louli, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 524-525, janvier-février 2020, pp. 3-226.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Profession libérale, Statut professionnel, Débat, Posture professionnelle, Libéralisme, Coordination, Parcours professionnel, Témoignage, Éthique, Déontologie, Motivation, Liberté, Autonomie, Travail social, Statut juridique, Désinstitutionnalisation, Assistant de service social, Éducateur spécialisé, Marchandisation, France, Norvège
Quelles sont les raisons de la "libéralisation" du travail social, ainsi que les raisons qui éventuellement peuvent légitimer son refus, total ou partiel, et quels sont les avantages et inconvénients, en premier lieu pour les usagers, mais pas iniquement, des interventions en libéral ?
Paru dans la revue Forum, n° 154, mai 2018, pp. 5-17.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Travailleur social, Assistant de service social, Représentation sociale, Référentiel, ISIC, Politique, Formateur, DSL, Empowerment, Militantisme, Démocratie participative, Intervention sociale, Éthique, Reconnaissance, Identité professionnelle, Légitimité
Assistante sociale de formation et aujourd’hui formatrice en travail social en Ile de France, j’ai réalisé mon master de recherche en sciences de l’éducation à l’Université de Rouen en FOAD (formation ouverte et à distance) en 2013. Mon mémoire s’intitulait de manière un peu provocatrice « L’impossible transmission de l’intervention sociale d’intérêt collectif » et était sous-titré « Etude d’un objet de représentation sociale dans la formation d’assistant de service social.» Comme méthodologie de recherche, j’ai opté pour une méthode interrogative, qui vise à recueillir l’expression des individus concernant l’objet de représentation étudié. J’ai mené six entretiens guidés et approfondis auprès de formateurs de site qualifiant et six entretiens auprès de formateurs exerçant en établissements de formation en travail social au cours des années 2012 et 2013. J’ai également étudié six articles de presse portant sur l’ISIC datant de 2007 à 2011. Les résultats de l’enquête font apparaître, dans les différents discours la présence d’un savoir naïf sur l’ISIC, favorisée par les ambiguïtés des actuels référentiels de formation et une survalorisation, dans les discours, de l’ISIC par rapport à l’ISAP. L’analyse de ce rapport tensionnel entre ISAP et ISIC dans les discours et les articles fait apparaître les valeurs portées par les assistants sociaux. C’est cette partie du mémoire que j’ai cherché à extraire. A ce titre, cet article pourrait constituer l’embryon d’une nouvelle recherche, qui aborderait l’évolution des représentations du métier à l’épreuve des nouveaux référentiels de 2018, référentiels non encore connus à ce jour.
Article de Céline MATUSZAK, Pierre DELCAMBRE, Emilie NEE, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques (revue professionnelle de la protection judiciaire de la jeunesse ministère de la justice), n° 61, mars 2015, pp. 4-134.
Mots clés : Écrit, Écrit professionnel, Écriture, Expertise, Informatique, Mémoire, Dossier, Équipe pluridisciplinaire, Éthique, Travail social, Travailleur social
Depuis une dizaine d'années les écrits professionnels ont connu de grands changements. Il est loin le temps où l'éducateur reproduisait une même trame d'écriture qu'il exerce en liberté surveillée ou en milieu ouvert. La diversification des mesures judiciaires et éducatives a entraîné une pluralité des types de rapports adressés aux juges. Le décret du 15 mars 2002 donne au mineur et à ses parents un droit d'accès à leur dossier d'assistance éducative et le document individuel de prise en charge (DIPC) est une nouvelle forme d'écriture qui fait participer l'usager à sa prise en charge. Que dire et ne pas dire ? Comment l'éducateur et plus largement l'équipe pluridisciplinaire se saisissent-ils de ces nouvelles modalités d'écriture ? En référence à quelle éthique professionnelle ?
Article de Nicolas JOURNET, Jean Claude MONOD, Héloïse LHERETE, HéloÏse LHERETEet al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 253, novembre 2013, pp. 30-51.
Mots clés : Écriture, Expression écrite, Expression orale, Internet, Littérature, Journal intime, Rite, Vie quotidienne, Travailleur social, Écrit professionnel, Travail social, Éthique, Usager, Langue des signes, HANDICAP AUDITIF
" Pourquoi et comment écrit-on ? Comment repenser l'articulation écrit-oral à l'heure où Internet et SMS ont conduit une intégration des deux? Qu'est-ce que ce dynamisme de l'écrit dit de notre société, de notre rapport aux autres, à l'existence, au temps? Ces grandes questions ont motivé ce dossier et en constituent les lignes de force. Nous y avons convoqué des auteurs issus de divers horizons - anthropologie, sociologie, philosophie, littérature, psychologie et travail social. Aucun ne détient le fin mot de l'histoire, mais tous tissent ensemble une réflexion transversale sur la place et le rôle de l'écrit dans nos vies."