Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 17

Votre recherche : *

Intervention sociale : l’identité professionnelle au cœur de la pratique du care

Article de Thomas Jung

Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 128-135.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Care, Socialisation, Implication personnelle, Usure professionnelle, Valeur, Éthique, Identité professionnelle, Management, Gestion financière

Entre impératifs gestionnaires et éthique du care, le travail social génère des identifications contradictoires. Les professionnels composent avec celles-ci afin de maintenir le sens de leur engagement au prix d’une usure professionnelle, de ruptures dans leur parcours et de conflits avec leur hiérarchie. Au cœur d’une course aux résultats, les professionnels de terrain et les cadres peinent parfois à percevoir la complémentarité de leurs fonctions et l’identification aux valeurs qu’ils ont en commun.

Accès à la version en ligne

Histoire du secteur à travers un établissement… la suite

Article de Guy Mérens

Paru dans la revue Empan, n° 126, juin 2022, pp. 110-115.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Approche historique, Travail social, Établissement social et médicosocial, Gestion, Intervention sociale, Prise en charge, Enfant en difficulté, Psychiatrie infantile, Livre

Imaginons que la démarche qui a abouti aux deux ouvrages auxquels a participé Maurice Capul sur l’histoire du secteur soit poursuivie. Deux périodes, 1975-2000 et 2000-2025, pourraient être présentées, toujours illustrées par l’histoire de Saint-Simon et traversant les évolutions du secteur.

Accès à la version en ligne

Familles issues de l’immigration et actions de soutien à la parentalité : typologie des formes d’agentivité parentale

Article de Anne Unterreiner

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 275-295.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfance-Famille, Soutien à la parentalité, Famille, Immigration, Norme sociale, Intervention sociale, Travail social, Coopération, Adaptation, Parentalité, Vulnérabilité

Si l’on suit la philosophie des dispositifs de soutien à la parentalité telle que pensée par les Caisses d’allocations familiales (CAF), les parents devraient être les acteurs centraux des dispositifs, participant volontairement aux actions, voire y étant moteurs, les intervenants sociaux adoptant une posture d’accueil non jugeante face à eux. Dans les discours politiques, médiatiques d’intervenants sociaux voire de familles elles-mêmes, certaines familles issues de l’immigration sont supposées évoluer dans des univers normatifs différents de ceux qui dominent en France. Dans ce contexte, la question se pose de savoir comment elles s’adaptent dans les faits à l’action proposée et au contexte d’interaction avec les intervenants sociaux et les autres familles. Afin d’y répondre, une enquête multisite combinant différentes méthodes qualitatives a été privilégiée. Des observations ethnographiques de dispositifs de soutien à la parentalité (n = 27, en LAEP, REAAP et CLAS) [1] ont été effectuées en 2018 et combinées à des entretiens semi-directifs avec les différents acteurs sociaux (92 entretiens avec des intervenants, des parents et des travailleurs sociaux) dans trois départements. Il est ainsi apparu que les parents issus de l’immigration semblent fréquenter les dispositifs de soutien à la parentalité et y trouver leur place en fonction de l’articulation de leur propre contexte de vie avec les modalités d’organisation des actions (entendues au sens large, c’est-à-dire à la fois selon le cadre institutionnel, l’organisation de l’action et les postures des intervenants). C’est la manière dont les positions respectives des acteurs sociaux dans l’interaction et le degré de liberté des familles s’entrecroisent qui impacte l’agentivité des parents. Il est ainsi possible de distinguer quatre types de capacités d’action selon la perception des actions parentalité et le caractère plus ou moins contraignant des interactions entre parents et intervenants : l’adhésion, la coconstruction, la participation et enfin l’opposition parentale.

Accès à la version en ligne

Psychanalyse, clinique et travail social à l'université

Article de Marcelo Ricardo Pereira, Sébastien Ponnou

Paru dans la revue Empan, n° 122, juin 2021, pp. 127-135.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Travail social : Formation, Travail social, Formation, Psychanalyse, Université, Intervention sociale, Éthique, Écoute, Brésil

Depuis ses fondations contemporaines dans les années 1940 en France, le travail social est traversé par une tradition clinique et psychanalytique qui irrigue les pratiques, les dispositifs institutionnels et les dynamiques de formation du secteur.

Accès à la version en ligne

La recherche du champ des possibles en intervention sociale  : une question de bricolage

Article de Guy Ducrettet

Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 77-85.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Implication personnelle, Responsabilité, Famille, Migration, Précarité, Adaptation, Protection de l'enfance, Intervention sociale, Créativité, Posture professionnelle, Éthique

L’accueil de famille migrante en situation de précarité juridique et sociale convoque les travailleurs sociaux à l’articulation du positionnement professionnel et de l’engagement de soi. Il les invite au(x) bricolage(s).

Accès à la version en ligne

Le travail social dans la crise sanitaire  : première ou deuxième ligne ?

Article de Marcel Jaeger

Paru dans la revue Empan, n° 120, décembre 2020, pp. 127-136.

Mots clés : Travail social : Métiers, Centre social, Travail social, Épidémie, Reconnaissance, Équipe soignante, Coopération, Accompagnement social, Crise, Travailleur social, Intervention sociale

La Covid-19 a déclenché une mobilisation collective sans précédent. Cependant, l’urgence sanitaire a conduit à mettre en avant les soignants et à ne prendre en considération le travail social qu’au titre d’une deuxième ligne. Or, l’ampleur des problèmes sociaux et la nécessité de toujours lier la prévention, l’action sociale, les soins, la réhabilitation et les objectifs d’inclusion supposent de souligner la solidarité indispensable de tous les acteurs. Au minimum, les coopérations entre travailleurs sociaux et soignants doivent être renforcées. Elles appellent enfin une reconnaissance sociale partagée.

Accès à la version en ligne

Vers une redéfinition anthropologique du sujet de l'aide dans les pratiques d'accompagnement social ?

Article de Frédéric Blondel

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 223-236.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement social, Approche historique, Décentralisation, Définition, Empowerment, Évolution, Insertion sociale, Institution, Intégration, Intervention sociale, Neurosciences, Organisation, Politique sociale, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Protection sociale, Psychosociologie, Psychologie cognitive, Relation d'aide, Travail social, Vie institutionnelle, Vulnérabilité

L’article se propose d’examiner, à partir de l’étude comparée de deux périodes (1945-2000 ; 2000 à nos jours), les inflexions que subit la relation d’aide sociale dans le champ de l’accompagnement des personnes vulnérables. Ces inflexions sont liées à des transformations rapides dans les champs politico-économiques, socio-organisationnels et enfin dans le champ des disciplines mobilisées pour penser les capacités d’autonomisation des demandeurs d’aide sociale. Deux conceptions de la relation d’aide sont étudiées. La première, d’inspiration psychosociologique, conçoit l’autonomie comme un projet à accompagner ; la seconde, d’inspiration comportementaliste et cognitiviste, conçoit l’autonomie comme réalisée et c’est à la levée de ce qui l’entrave que s’attache alors l’accompagnement.

Accès à la version en ligne

Paradoxes (inter)institutionnels et clinique de l'action : le cas du service social scolaire d'une collectivité territoriale

Article de Gilles Garcia, Corinne Rougerie, Pascal Fugier, Philippe Lyet

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 141-153.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse comparative, Approche clinique, CCAS, Collectivité territoriale, École, Équipe éducative, Institution, Intervention sociale, Méthodologie, Observation, Pratique professionnelle, Recherche, Scolarité, Service social, Sociologie, Terrain, Travail social, Vie institutionnelle

Une recherche-intervention conduite par une équipe de quatre chercheurs au sein du service social scolaire d’une ville française permet d’interroger les paradoxes institutionnels de l’intervention de ce service qui ne peut se déployer que par une forme d’invisibilisation de ses activités et modes opératoires tout en en pâtissant. La posture professionnelle que les travailleurs sociaux scolaires (tss) adoptent auprès de leurs partenaires institutionnels s’inscrit dans une logique d’action clinique, relevant d’une posture du « prendre soin », à travers laquelle le tss est à l’écoute de leurs expériences vécues et éprouvées. Certains mouvements défensifs ou offensifs ont été repérés dans des instances du dispositif de recherche à mesure que celui-ci s’est déployé. Cette démarche vient déranger l’organisation de travail et les vécus des acteurs de terrain et produit du changement par des jeux de pouvoirs qui échappent aux chercheurs.

Accès à la version en ligne

Projets d’insertion bien ordonnés et normes de « bon recours » dans les fonds départementaux d’aide aux jeunes

Article de Christophe Trombert

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 175-200.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Aide financière, Insertion professionnelle, Insertion sociale, Projet professionnel, Intervention sociale, Vulnérabilité, Dossier administratif, Jeune en difficulté, Décision

L’article aborde les caractéristiques de demandes d’aide financière à l’insertion jeunesse que produisent des professionnels de l’intervention sociale lorsqu’ils ont recours et participent aux fonds départementaux d’aide aux jeunes. Alors que le budget annuel d’aide financière est limité et que le nombre de demandeurs ne peut être estimé à l’avance, quels sont les repères cognitifs et normatifs des acteurs pour sélectionner les dossiers ? Dans cette recherche des conceptions pratiques des normes d’insertion, nous laisserons en partie de côté l’étape de l’instruction de l’aide pour nous concentrer sur la prise de décision en commission d’attribution. Nous verrons qu’une vulnérabilité initiale n’est pas suffisante pour comprendre les décisions d’accord et de refus. Des garanties du bon usage de l’aide pour améliorer une insertion socioprofessionnelle, un projet professionnel « réaliste », une cause légitime aux difficultés rencontrées, un rapport méritoire aux aléas de la vie, apparaissent comme des paramètres centraux de l’appréciation des situations, c’est-à-dire conditionnent l’accès à une instruction de la demande d’aide puis à une décision d’accord.

Accès à la version en ligne

« Aller-vers » les situations de grande marginalité sociale, les effets sociaux d’un champ de pratiques sociales

Article de Evelyne Baillergeau, Hans Grymonprez

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 117-136.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Marginalité, Milieu urbain, Éducateur de rue, Prévention de la délinquance, Vulnérabilité, Terrain, Amérique du Nord, Europe

En tant que démarche d’approche et d’immersion auprès des populations restées à l’écart des politiques sociales et de santé publique, l’« aller-vers » a irrigué divers pans de l’intervention sociale tout au long du XXe siècle, tant en Amérique du Nord qu’en Europe. Il constitue même, dans divers pays, le cœur d’un champ de pratiques : le travail de rue. Cet article s’interroge sur les effets sociaux de ce champ de pratiques et sur sa capacité à remettre en cause des frontières symboliques qui affectent les relations entre la société et sa marge. Les auteurs prennent pour cela appui sur des recherches qualitatives menées en Belgique flamande, au Canada et aux Pays-Bas.

Accès à la version en ligne