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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 108

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La distance pour commencement

Article de Yves Pillant

Paru dans la revue Vie sociale, n° 39, janvier 2023, pp. 129-143.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation d'aide, Travail social, Altérité, Éthique, Distance, Affectivité, Action sociale, Témoignage

Cet article interroge aussi bien la notion de « bonne distance » que celle de « bonne proximité ». Il y a comme une torsion entre deux matrices de notre culture. L’une, récente, provient d’une psychologisation des vécus, l’autre, ancienne, valorise un idéal de communion entre les humains. Mais ces termes sémantiquement opposés sont éminemment combinés dans l’expérience de la relation à l’autre. C’est dans la distance que prend chair une présence qui n’annule jamais cette distance mais permet à chacun de devenir unique dans et par la relation. Cette approche de la rencontre peut permettre à l’action sociale de retrouver une visibilité et de mettre à distance les diktats technocratiques qui veulent la réduire à une fonction d’ajustement dans la société actuelle.

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Développer l’offre sociale et médico-sociale : l’utopie de la régulation concurrentielle

Article de Roland Janvier

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 85-96.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Compétition, Définition, Travail social, Solidarité, Développement durable, Établissement social et médicosocial

Doit-on réguler l’accès aux droits fondamentaux ? C’est la question que posent aux interventions sociales les pratiques concurrentielles. L’analyse de quelques caractéristiques du travail avec et pour autrui nous enseigne que l’inclusion n’est pas une compétition car l’exercice de la solidarité suppose la fraternité. La transformation sociale n’est pas un marché et le pouvoir d’agir, que l’on cherche à développer pour les personnes accompagnées, implique des pratiques de développement durable, non de concurrence.
C’est pour ces raisons que cet article réfute la mise en concurrence comme mode de régulation de l’offre sociale et médico-sociale, pour des motifs éthiques et déontologiques qui s’appuient sur la confrontation des savoirs telle que la pose la définition légale du travail social.
Les conséquences de cette mise en concurrence des établissements et services sociaux et médico-sociaux portent atteinte à la nécessaire socio-diversité des acteurs et, surtout, aux principes de solidarité qui requièrent de « faire ensemble »

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L’avenir du numérique dans le champ social et médico-social

Article de Vincent Meyer, Brigitte Bouquet, Didier Gelot

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, 205 p..

Mots clés : Travail social : Métiers, Informatique, Technologie numérique, Travail social

Les technologies numériques se sont déployées dans notre quotidien personnel et professionnel depuis le mitan des années 1990. Elles ont progressivement modifié notre rapport à l’espace, au temps, aux « autres », et jouent aujourd’hui un rôle majeur. Pour l’action sociale, la question essentielle est celle de leur accès et leur appropriation en complément d’autres modes, plus « traditionnels », de relations entre les individus.

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Les réseaux sociaux et la vie sociale : une synthèse de la connaissance

Article de Josiane Versini

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 179-187.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Réseau social, Sociabilité, Travail social, Précarité

Ce texte, après avoir rappelé la définition des réseaux sociaux (notamment de Facebook) et l’histoire de leur développement au cours de ces dernières années, étudie leur impact en termes de sociabilité en particulier pour des populations en situation de précarité. Il s’appuie pour cela sur certains travaux notamment réalisés au Québec. Il pointe l’utilité de ces nouveaux médias pour les pratiques des professionnels de l’insertion sociale.

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L’usage d’outils numériques dans les pratiques professionnelles du champ social et médico-social : opportunités ou risques ?

Article de Quentin Chibaudel, Véronique Lespinet Najib, Karima Durand

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 105-120.

Mots clés : Travail social : Métiers, Technologie numérique, Pratique professionnelle, Travail social, Compétence professionnelle, Usager, Établissement social et médicosocial, Handicap mental, Vieillissement, Suivi médical

Les outils numériques, de plus en plus utilisés, notamment dans le champ des établissements sociaux et médico-sociaux, présentent de multiples intérêts : aide dans l’accompagnement des usagers, transmission de l’information facilitée, assistance pour établir un diagnostic ou encore propositions de modes de communication adaptés. Pour autant, ces outils ne doivent pas constituer des obstacles, ni être sources d’appauvrissement des compétences, ni accentuer des inégalités déjà présentes. L’enjeu réside alors dans leur appropriation et leur utilisation par l’ensemble des usagers concernés, c’est-à-dire les professionnels, mais également les personnes en situation de fragilité et leurs familles, en prenant en compte l’ensemble des contraintes (économiques, organisationnelles, humaines, etc.). Cet article propose une réflexion sur le développement et l’appropriation des outils numériques dans les établissements sociaux et médico-sociaux en intégrant l’ensemble des usagers, leurs besoins, leurs envies et leurs attentes. À travers différents exemples relatifs à l’accompagnement d’une population fragile spécifique (les personnes en situation de handicap mental avançant en âge), les auteurs montrent comment ces outils peuvent être des supports facilitateurs pour différents aspects comme la formation, la communication et la transmission d’informations. Pour cela, les usagers doivent être accompagnés et les outils proposés doivent s’intégrer dans le parcours de vie et de soin des personnes concernées.

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Les réflexions, productions et recommandations du groupe de travail "Numérique et travail social" du Haut Conseil du travail social

Article de Didier Dubasque

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 89-103.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Informatique, Travail social, Technologie numérique, Accompagnant éducatif et social, Accès aux droits, Médiation, HCTS (Haut conseil du travail social)

Cet article vise à porter à la connaissance du lecteur l’état de la réflexion menée au sein du Haut Conseil du travail social au regard de la transition numérique et des bouleversements qu’elle apporte dans ce secteur. Il présente les travaux de sa commission numérique et travail social et s’attache à décrire le contenu des documents produits. Le groupe a rédigé dans un premier temps un avis intitulé « Pourquoi et comment les travailleurs sociaux se saisissent des outils numériques ? ». Il fait état de préoccupations mais aussi de propositions. Préoccupations avec des risques d’amplification du non-recours aux droits pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas ou n’utilisent pas l’Internet, risques d’atteinte à la vie privée et risques de perte d’autonomie… Les réponses à apporter nécessitent des moyens qui figurent dans une série de recommandations en direction des services de l’État, des collectivités ainsi que des institutions qui développent des services en ligne. Plusieurs fiches dites techniques ont ensuite été élaborées. La première porte sur les enjeux et les conditions de la réussite d’une transition numérique adaptée par les différents acteurs du travail social. À ce titre, un document spécifique aborde les articulations nécessaires entre les acteurs du travail social, de la médiation sociale et de la médiation numérique. Il préconise la création sur le territoire de « réseaux de solidarité numérique » au plus près des besoins de la population. Enfin deux fiches spécifiques présentées ici abordent en détail les problématiques traitant de l’accès aux droits ainsi que de l’accompagnement social et éducatif.

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Du travail social à l’économie sociale et solidaire

Article de Jean Louis Laville

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 231-246.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Économie sociale et solidaire, Intervention sociale, Pluridisciplinarité

Les représentations de l’économie sociale et solidaire (ess) chez les travailleurs sociaux sont très contrastées. Certains s’en prévalent pour accélérer une évolution entrepreneuriale des structures qu’ils dirigent dans le secteur social et médico-social ; ils s’opposent à ceux qui y voient une managérialisation de l’action sociale. Mais d’autres encore considèrent que l’inscription dans l’ess peut faciliter l’évolution vers une plus grande participation des usagers, favorisant une démocratisation de l’intervention sociale.
Cette contribution cherche à expliquer cette confusion par le fait que l’ess est un compromis stratégique et politique. Cette alliance utile dans le rapport de forces avec les politiques publiques ne doit pas faire oublier l’existence de deux théories distinctes, celle de l’économie sociale et celle de l’économie solidaire. La référence implicite à l’une ou l’autre explique largement les différences qui s’expriment. Il importe donc de préciser les implications de chacune d’entre elles.

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L’ess et le travail social : les nouvelles convergences entre deux conceptions de la solidarité

Article de Marcel Jaeger

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 219-230.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Économie sociale et solidaire, Travail social, Solidarité, Professionnalisation, Politique sociale

Le travail social et l’économie sociale et solidaire sont nés de préoccupations semblables et affichent les mêmes finalités : favoriser la cohésion sociale dans une conception démocratique de la société, renforcer les formes de solidarité qui s’expriment déjà dans les relations entre les personnes. Cependant, ces deux approches se sont développées séparément, ont donné naissance à des dispositifs d’intervention distincts, ont suscité des conceptions différentes de la professionnalisation des acteurs, voire se sont adressés à des acteurs différents. Aujourd’hui, les convergences entre les deux approches de la solidarité se traduisent par une évolution des représentations dont les différents acteurs sont porteurs, par des initiatives et par des formations communes, mais aussi par de nouvelles orientations des politiques publiques.

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De la notion de solidarité à sa professionnalisation, l’emprise du genre dans cette histoire

Article de Cathy Bousquet

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 75-91.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Solidarité, Professionnalisation, Genre, Travail social, Approche historique, Citoyenneté

L’approche sociohistorique de l’émergence du travail social permet de situer ces interventions en même temps que les fondements de la démocratie en France, au moment de l’installation de la IIIe République et de l’État social, et de saisir l’indissociation entre histoire de la solidarité et histoire du travail social. Cette compréhension se double du repérage de la place du genre dans cette histoire, c’est-à-dire du système avec lequel les femmes de la période initiale – les fondatrices – ont dû composer et qui se reconduit. L’analyse ainsi produite réexamine de manière critique le cadre politique et professionnel de cette action publique et invite à un repositionnement collectif de ces interventions pour faire de la citoyenneté politique de toutes et tous le socle de leur conception dans une égalité de relation.

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La réforme des diplômes de travail social au prisme de la participation

Article de Geneviève Crespo

Paru dans la revue Vie sociale, n° 25-26, 2019, pp. 43-60.

Mots clés : Travail social : Formation, Réforme, Diplôme, Travail social, Citoyenneté, Participation, DEES, DEEJE, DEASS, DECESF, Théorisation, UNAFORIS (Union nationale des acteurs de la formation et de la recherche en intervention sociale), Décret 2017-877 du 6 mai 2017

Une nouvelle définition du travail social a été officialisée en 2017, et une réforme importante des formations sociales est mise en œuvre depuis septembre 2018. Beaucoup d’attentes accompagnaient cette réforme, une reconnaissance au grade de licence, une meilleure lisibilité, la reconnaissance d’un socle commun de compétences, la prise en compte de la citoyenneté et des capacités des personnes accompagnées, les évolutions des questions sociales. L’objet de cet article est d’analyser comment la question de la participation des personnes a réellement été prise en compte. D’autres débats et enjeux semblent avoir été premiers, dont l’objet a été le socle commun et la défense des identités de métier. Réforme, donc, en partie avortée, pour ceux qui portaient une espérance née de divers mouvements mais en particulier des EGTS et des travaux du HCTS. Cependant, les pratiques formatives évoluent grâce à l’engagement de certains EFTS et d’UNAFORIS, de la chaire de travail social du Cnam, de la FEHAP, en association avec les associations citoyennes, représentantes des personnes accompagnées.

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