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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 52

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Pour une disciplinarisation du travail social coproduite avec les personnes usagères

Article de Claire Heijboer, Stéphane Rullac

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 207-221.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Formation professionnelle, Université, Expertise, Usager, Reconnaissance

La refonte législative et réglementaire du travail social en faveur de la participation des usagers à la vie de ses institutions entreprise en 2002, la conférence de consensus du CNAM « La recherche en/dans/sur le travail social » en 2014, la réforme de la formation professionnelle en travail social en 2018 et le développement, depuis 20 ans, d’une recherche en travail social associant l’ensemble des acteurs et actrices du travail social, ouvrent la voie d’une refondation institutionnelle du travail social porteuse d’une nouvelle critique sociale démocratique qui se rejoue dans la parution, à la rentrée 2021, du « Manifeste pour une Discipline Sciences humaines et sociales – Travail social ». Nous proposons d’explorer la perspective d’une disciplinarisation du travail social qui reposerait sur la reconnaissance et la valorisation de l’expertise usagère de ceux et celles qu’il ne convient plus de considérer uniquement comme des personnes bénéficiaires.

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L’accueil des réfugiés en République tchèque

Article de Markéta Seidlova

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 79-94.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Statistiques, Droit d'asile, Réfugié, Politique, Accueil, Intégration, Travail social, République tchèque

Avec une population immigrée de 660 000 personnes, la République tchèque est la principale cible des migrants économiques parmi les pays d’Europe centrale. Cependant, le pays reste encore assez omis par la population des demandeurs d’asile, à la fois en nombre de demandeurs de protection internationale et en nombre de personnes y résidant avec un statut de réfugié accordé. Cela pourrait s’expliquer partiellement par le fait que le pays applique une politique très restrictive dans ce domaine depuis plus de 20 ans. Sur un total de 99 352 personnes ayant demandé la protection entre 1993 et 2021, seulement 3 499 (soit 3,52 %) ont obtenu le statut de réfugié (l’asile). En ce qui concerne les pays d’origine des demandeurs d’asile, traditionnellement la plus grande partie (environ 50 %) des demandeurs d’asile sont les citoyens ukrainiens, qui font aussi le groupe immigré le plus nombreux. Côté juridique, les demandes de protection internationale sont régies par la loi n° 325/1999 Coll. sur l’asile qui définit la procédure complète, y compris le séjour dans différents types d’établissements pendant que le demandeur d’asile suit le processus. Le travail social dans ces structures consiste alors principalement en diagnostic, information, médiation, conseil ; et l’intervention de crise peut également être fournie.

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De l’hospitalité et de l'éthique de l'accueil

Article de Abdelhafid Hammouche

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 33-42.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Accueil, Éthique, Immigré, Travail social, Politique de la ville, Derrida (Jacques)

L'article traite du double registre de l'hospitalité, celui qui renvoie à cette notion comme valeur, celui de sa traduction en actes. Revenant sur un échange oral et écrit entre l'auteur et Jacques Derrida, et s'appuyant sur les arguments avancés par l'un et l'autre, il interroge le passage de la valeur à l'organisation en discutant des conditions inhérentes au contexte actuel. Il met ainsi à l'épreuve la définition de l'État-nation par rapport aux frontières. Il aborde ensuite le traitement de l'hospitalité dans le cadre de l'action publique, notamment dans le travail social et la politique de la ville, éclairant ainsi des principes comme celui de proximité.

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Évaluation, participation et émancipation en travail social : enjeux méthodologiques et d’accompagnement pour des enfants et des jeunes bénéficiant de mesures de protection

Article de Sylvia Garcia Delahaye, Joëlle Libois

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 53, 2021, pp. 100-122.

Mots clés : Travail social : Établissements, Évaluation, Travail social, Participation, Émancipation, Enfant, Jeune, Outil, Ma Voix en images (méthode), Suisse

Cet article part d’un questionnement sur les articulations et les tensions existantes au sein du triptyque Évaluation – Participation – Émancipation dans le domaine du travail social. À travers la définition d’un cadre conceptuel sur l’évaluation et la présentation de résultats de recherches interventions récentes menées avec des publics jeunes soutenus par l’action sociale, cette contribution met en lumière les enjeux méthodologiques et d’accompagnement lors de processus d’évaluation participative. La réflexion menée permet non seulement de souligner les effets observables de la participation des publics à ces processus (pour eux-mêmes et pour l’intervention sociale), mais encore de retravailler le triptyque de départ de manière interactive et de considérer l’évaluation participative comme un puissant levier favorisant l’émancipation des publics du travail social et l’intervention des professionnel.les.

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Le Design Sprint : une boîte à outils pour l'innovation en travail social ?

Article de Aline Félix

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 52, 2020, pp. 213-226.

Mots clés : Travail social : Métiers, Innovation sociale, Travail social, Méthodologie, Équipe pluridisciplinaire, Savoir

Le Design Sprint s’inspire des principes méthodologiques et des approches humaines qui invitent à mobiliser singulièrement l’intelligence collective afin de tirer le meilleur du potentiel de chacun. Son processus de conception et de prototypage vise à accélérer la résolution de problèmes et la créativité au sein des entreprises. L’objectif est de répondre rapidement aux besoins des clients et à moindre coût. Avec le Design Sprint, en 5 jours, une petite équipe passe ainsi d’une problématique au test utilisateur d’un prototype. Si l’innovation sociale cherche à améliorer les conditions des personnes et des collectivités en favorisant leur engagement et leur participation démocratique dans les projets qui les concernent, le Design Sprint est-il une méthode transposable à l’innovation en travail social ?

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Chronique d'une Recherche Action Collaborative avec une association de soutien aux personnes exerçant le travail du sexe : enjeux conceptuels, méthodologiques et éthiques

Article de Jenny Ros, Stéphane Rullac

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 51, 2020, pp. 135-147.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Méthodologie, Concept, Éthique, Problématique, Prostitution, Travail social

Cette chronique vise à documenter et à analyser la phase de construction d’une Recherche Action Collaborative réalisée avec une association de soutien aux personnes exerçant le travail du sexe en Suisse. L’analyse s’articule autour d’enjeux conceptuels (construire de la connaissance avec des partenaires de terrain, à savoir les professionnel·le·s du travail social et les bénéficiaires), méthodologiques (créer des partenariats) et éthiques (favoriser la participation de toutes les personnes concernées). Nous montrons à quelles difficultés et obstacles les chercheurs et chercheuses sont confronté·e·s, dans l’objectif de contribuer au développement de ce type de recherche au service du champ professionnel du travail social.

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L'intervention sociale face à l'impératif sécuritaire. Système de défiance et colonisation du monde vécu

Article de Bruno Michon

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 51, 2020, pp. 41-56.

Mots clés : Travail social : Métiers, Radicalisation, Travail social, Politique, Sécurité, Pratique professionnelle, Prévention, Confiance

L’auteur interroge les effets de la politique publique de lutte et de prévention contre la radicalisation dans le secteur de l’intervention sociale. Suite au discours d’Emmanuel Macron appelant à lutter contre le « séparatisme islamiste », l’auteur s’attache à comprendre les difficultés d’une politique faisant dialoguer grammaire sécuritaire et grammaire sociale. À partir d’une enquête de terrain de quatre ans s’appuyant sur la méthode de la participation observante et sur des entretiens semi-directifs, l’auteur propose une analyse du système de défiance généralisée générée par cette politique. La colonisation du travail social par la grammaire sécuritaire empêche les professionnels de l’intervention sociale d’accomplir leur mission. Pour conclure, l’auteur propose un changement de paradigme à partir du concept de « prévention des polarisations ».

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Protéger les mineurs isolés étrangers : un accompagnement teinté de violences institutionnelles ?

Article de Valérie Wolff

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 59-73.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur non accompagné, Mineur isolé étranger, Protection de l'enfance, Inégalité, Violence institutionnelle, Posture professionnelle, Travail social, Accès aux droits

Le présent article rend compte des résultats d’une recherche menée auprès de professionnels chargés de l’accompagnement de mineurs isolés étrangers. La démarche entreprise permet de vérifier l’hypothèse d’entraves systémiques à l’accès aux droits de ces jeunes étrangers, pourtant accueillis au sein d’établissements ayant vocation à leur protection et à leur inclusion. La littérature sociologique convoquée offre l’occasion d’expliquer les logiques sociales au fondement des pratiques professionnelles observées. Relues sous l’angle des violences institutionnelles, on constate que ces dernières s’imposent tant aux jeunes accueillis qu’aux professionnels qui les accompagnent.

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Du travail social à l’intervention sociale : quand le sens fondamental de la prise en charge du corps vulnérable affirme les complémentarités professionnelles et éloigne du corporatisme

Article de Gisèle Dambuyant

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 49-58.

Mots clés : Lien social-Précarité, Femme, SDF, Corps, Violence, Travail social, Relation travailleur social-usager, Identité, Soins esthétiques

Parmi les personnes les plus violentées dans la société française contemporaine, on peut citer les femmes sans-abri. Ces conditions d’existences génèrent une exposition permanente aux risques et à la violence sous toutes ses formes : climatique, physique, symbolique, sexuelle. Dès lors, on peut élaborer, dans ces contextes, une violence holistique. Rapidement et inexorablement, la personne est atteinte et violentée dans son intégrité globale donnant lieu à des interventions professionnelles. Si la prise en charge médicale reste possible et rapide, notamment en cas d’urgence vitale, la prise en charge sociale apparaît difficile, voire impossible, particulièrement tant que ces femmes résideront dans l’espace public. Comment imaginer des interventions sociales plus adaptées évitant le découragement professionnel ? Imaginer, dès la première rencontre, un parcours d’espaces différenciés et des pratiques complémentaires permet d’envisager une prise en charge globale de ces corps de femmes violentées. Ainsi, on peut conceptualiser un parcours de « soins sociaux » pour aller vers… la reconstruction identitaire.

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L'accueil, un territoire inclusif. L'exemple de la parentalité

Article de Corinne Rougerie, Marjorie Micor

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 133-145.

Mots clés : Enfance-Famille, Accueil, Usager, Parents, Travail social, Soutien à la parentalité, Inclusion, Ecole des parents et des éducateurs

Nous proposons d’interroger la fonction inclusive de l’accueil dans le champ du travail social en l’illustrant d’une pratique issue du secteur du soutien à la parentalité. L’accueil nous paraît être un analyseur de l’évolution des liens relationnels entre le public et les professionnels de la relation (Rougerie, 2015). L’évolution de la prise en compte des problèmes sociétaux s’inscrit de plus en plus dans le territoire de vie des personnes, en s’appuyant sur une pluralité d’acteurs. Mais la fonction d’accueil favorise-t-elle vraiment un accompagnement inclusif des personnes ? En croisant nos regards en sciences de l’éducation et en sociologie, nous interrogeons l’accueil comme territoire de rencontre, au-delà de sa matérialité. Le contexte de l’accueil des familles pour un soutien à la parentalité proposé par L’École des Parents et des Éducateurs de Moselle (EPE) vient illustrer la matérialité d’un accueil inconditionnel.

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