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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 25

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Histoire du secteur à travers un établissement… la suite

Article de Guy Mérens

Paru dans la revue Empan, n° 126, juin 2022, pp. 110-115.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Approche historique, Travail social, Établissement social et médicosocial, Gestion, Intervention sociale, Prise en charge, Enfant en difficulté, Psychiatrie infantile, Livre

Imaginons que la démarche qui a abouti aux deux ouvrages auxquels a participé Maurice Capul sur l’histoire du secteur soit poursuivie. Deux périodes, 1975-2000 et 2000-2025, pourraient être présentées, toujours illustrées par l’histoire de Saint-Simon et traversant les évolutions du secteur.

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Médiateurs, éducateurs et police de rue : entre confrontation, coopération et méfiance réciproque

Article de Manuel Boucher

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 16, 2022-1, pp. 174-189.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Quartier, Quartier prioritaire, Banlieue, Politique de la ville, Intervention sociale, Médiation, Éducateur de rue, Prévention spécialisée, Travail social, Animation, Sécurité, Contrôle social, Discrimination, Partenariat, Coopération, Conflit

Au début des années 2000, deux modèles principaux d’intervention sociale sont en concurrence pour assurer la régulation sociale des désordres dans les quartiers populaires : d’un côté, celui de la « prévention-intégration » incarné par les éducateurs de rue, de l’autre, celui de la « médiation-sécurité » représenté par les médiateurs sociaux. Aujourd’hui, dans un contexte de ghettoïsation socio-ethnique de nombreuses cités d’habitat social, les intervenants sociaux liés aux champs de la médiation-sécurité et de l’animation, bien que socialement moins bien reconnus que les travailleurs sociaux qualifiés, ont en grande partie supplanté les éducateurs pour assurer la paix sociale de ces territoires. Cependant, ces acteurs sociaux ethnicisés, assimilés aux « cités sensibles » dont ils sont issus, vivent des épreuves de stigmatisation et de discrimination de la part d’autres professionnels chargés du contrôle et de la répression des phénomènes de déviance et de délinquance. En effet, des forces de l’ordre ainsi que des travailleurs sociaux patentés se méfient des médiateurs au point de les percevoir comme des adversaires plutôt que des partenaires.

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Pour une disciplinarisation du travail social coproduite avec les personnes usagères

Article de Claire Heijboer, Stéphane Rullac

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 207-221.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Formation professionnelle, Université, Expertise, Usager, Reconnaissance

La refonte législative et réglementaire du travail social en faveur de la participation des usagers à la vie de ses institutions entreprise en 2002, la conférence de consensus du CNAM « La recherche en/dans/sur le travail social » en 2014, la réforme de la formation professionnelle en travail social en 2018 et le développement, depuis 20 ans, d’une recherche en travail social associant l’ensemble des acteurs et actrices du travail social, ouvrent la voie d’une refondation institutionnelle du travail social porteuse d’une nouvelle critique sociale démocratique qui se rejoue dans la parution, à la rentrée 2021, du « Manifeste pour une Discipline Sciences humaines et sociales – Travail social ». Nous proposons d’explorer la perspective d’une disciplinarisation du travail social qui reposerait sur la reconnaissance et la valorisation de l’expertise usagère de ceux et celles qu’il ne convient plus de considérer uniquement comme des personnes bénéficiaires.

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Développer l’offre sociale et médico-sociale : l’utopie de la régulation concurrentielle

Article de Roland Janvier

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 85-96.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Compétition, Définition, Travail social, Solidarité, Développement durable, Établissement social et médicosocial

Doit-on réguler l’accès aux droits fondamentaux ? C’est la question que posent aux interventions sociales les pratiques concurrentielles. L’analyse de quelques caractéristiques du travail avec et pour autrui nous enseigne que l’inclusion n’est pas une compétition car l’exercice de la solidarité suppose la fraternité. La transformation sociale n’est pas un marché et le pouvoir d’agir, que l’on cherche à développer pour les personnes accompagnées, implique des pratiques de développement durable, non de concurrence.
C’est pour ces raisons que cet article réfute la mise en concurrence comme mode de régulation de l’offre sociale et médico-sociale, pour des motifs éthiques et déontologiques qui s’appuient sur la confrontation des savoirs telle que la pose la définition légale du travail social.
Les conséquences de cette mise en concurrence des établissements et services sociaux et médico-sociaux portent atteinte à la nécessaire socio-diversité des acteurs et, surtout, aux principes de solidarité qui requièrent de « faire ensemble »

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Les réflexions, productions et recommandations du groupe de travail "Numérique et travail social" du Haut Conseil du travail social

Article de Didier Dubasque

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 89-103.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Informatique, Travail social, Technologie numérique, Accompagnant éducatif et social, Accès aux droits, Médiation, HCTS (Haut conseil du travail social)

Cet article vise à porter à la connaissance du lecteur l’état de la réflexion menée au sein du Haut Conseil du travail social au regard de la transition numérique et des bouleversements qu’elle apporte dans ce secteur. Il présente les travaux de sa commission numérique et travail social et s’attache à décrire le contenu des documents produits. Le groupe a rédigé dans un premier temps un avis intitulé « Pourquoi et comment les travailleurs sociaux se saisissent des outils numériques ? ». Il fait état de préoccupations mais aussi de propositions. Préoccupations avec des risques d’amplification du non-recours aux droits pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas ou n’utilisent pas l’Internet, risques d’atteinte à la vie privée et risques de perte d’autonomie… Les réponses à apporter nécessitent des moyens qui figurent dans une série de recommandations en direction des services de l’État, des collectivités ainsi que des institutions qui développent des services en ligne. Plusieurs fiches dites techniques ont ensuite été élaborées. La première porte sur les enjeux et les conditions de la réussite d’une transition numérique adaptée par les différents acteurs du travail social. À ce titre, un document spécifique aborde les articulations nécessaires entre les acteurs du travail social, de la médiation sociale et de la médiation numérique. Il préconise la création sur le territoire de « réseaux de solidarité numérique » au plus près des besoins de la population. Enfin deux fiches spécifiques présentées ici abordent en détail les problématiques traitant de l’accès aux droits ainsi que de l’accompagnement social et éducatif.

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Du travail social à l’économie sociale et solidaire

Article de Jean Louis Laville

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 231-246.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Économie sociale et solidaire, Intervention sociale, Pluridisciplinarité

Les représentations de l’économie sociale et solidaire (ess) chez les travailleurs sociaux sont très contrastées. Certains s’en prévalent pour accélérer une évolution entrepreneuriale des structures qu’ils dirigent dans le secteur social et médico-social ; ils s’opposent à ceux qui y voient une managérialisation de l’action sociale. Mais d’autres encore considèrent que l’inscription dans l’ess peut faciliter l’évolution vers une plus grande participation des usagers, favorisant une démocratisation de l’intervention sociale.
Cette contribution cherche à expliquer cette confusion par le fait que l’ess est un compromis stratégique et politique. Cette alliance utile dans le rapport de forces avec les politiques publiques ne doit pas faire oublier l’existence de deux théories distinctes, celle de l’économie sociale et celle de l’économie solidaire. La référence implicite à l’une ou l’autre explique largement les différences qui s’expriment. Il importe donc de préciser les implications de chacune d’entre elles.

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L’ess et le travail social : les nouvelles convergences entre deux conceptions de la solidarité

Article de Marcel Jaeger

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 219-230.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Économie sociale et solidaire, Travail social, Solidarité, Professionnalisation, Politique sociale

Le travail social et l’économie sociale et solidaire sont nés de préoccupations semblables et affichent les mêmes finalités : favoriser la cohésion sociale dans une conception démocratique de la société, renforcer les formes de solidarité qui s’expriment déjà dans les relations entre les personnes. Cependant, ces deux approches se sont développées séparément, ont donné naissance à des dispositifs d’intervention distincts, ont suscité des conceptions différentes de la professionnalisation des acteurs, voire se sont adressés à des acteurs différents. Aujourd’hui, les convergences entre les deux approches de la solidarité se traduisent par une évolution des représentations dont les différents acteurs sont porteurs, par des initiatives et par des formations communes, mais aussi par de nouvelles orientations des politiques publiques.

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De la notion de solidarité à sa professionnalisation, l’emprise du genre dans cette histoire

Article de Cathy Bousquet

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 75-91.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Solidarité, Professionnalisation, Genre, Travail social, Approche historique, Citoyenneté

L’approche sociohistorique de l’émergence du travail social permet de situer ces interventions en même temps que les fondements de la démocratie en France, au moment de l’installation de la IIIe République et de l’État social, et de saisir l’indissociation entre histoire de la solidarité et histoire du travail social. Cette compréhension se double du repérage de la place du genre dans cette histoire, c’est-à-dire du système avec lequel les femmes de la période initiale – les fondatrices – ont dû composer et qui se reconduit. L’analyse ainsi produite réexamine de manière critique le cadre politique et professionnel de cette action publique et invite à un repositionnement collectif de ces interventions pour faire de la citoyenneté politique de toutes et tous le socle de leur conception dans une égalité de relation.

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Chronique d'une Recherche Action Collaborative avec une association de soutien aux personnes exerçant le travail du sexe : enjeux conceptuels, méthodologiques et éthiques

Article de Jenny Ros, Stéphane Rullac

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 51, 2020, pp. 135-147.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Méthodologie, Concept, Éthique, Problématique, Prostitution, Travail social

Cette chronique vise à documenter et à analyser la phase de construction d’une Recherche Action Collaborative réalisée avec une association de soutien aux personnes exerçant le travail du sexe en Suisse. L’analyse s’articule autour d’enjeux conceptuels (construire de la connaissance avec des partenaires de terrain, à savoir les professionnel·le·s du travail social et les bénéficiaires), méthodologiques (créer des partenariats) et éthiques (favoriser la participation de toutes les personnes concernées). Nous montrons à quelles difficultés et obstacles les chercheurs et chercheuses sont confronté·e·s, dans l’objectif de contribuer au développement de ce type de recherche au service du champ professionnel du travail social.

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La formation au travail social en Belgique (1920-1940), entre "maternalisme" et professionnalisation

Article de Guy Zelis

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2019, pp. 11-21.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Formation, Formation, Travail social, Professionnalisation, Maternité, Femme, Rôle, Évolution, Compétence professionnelle, Belgique, 1920-1940

L’étude de la formation au travail social en Belgique (1920-1940) veut souligner deux axes qui paraissent traverser la formation au travail social : le « maternalisme » d'une part, et la professionnalisation d'autre part. Maternalisme et professionnalisation sont potentiellement contradictoires. Malgré le succès des féministes pour projeter les rôles maternels et domestiques dans la sphère publique, le «maternalisme » rappelle les prémisses selon lesquelles la maternité était considérée comme le rôle primordial des femmes ; en conséquence, le foyer était le lieu premier des femmes et les compétences féminines concernaient d'abord les domaines de l'éducation. L'élargissement du rôle familial et maternel des femmes constitue l’un des fondements du « maternalisme » réformiste. De cet élargissement est né le travail social dans une perspective professionnelle. Plutôt qu'une évolution qui conduirait, de 1920 à 1940, du maternalisme à la professionnalisation, l'expression « la maternité comme profession » (que j'emprunte à Christoph Sachsse) exprime la tension existant entre les deux pôles de l'activité à laquelle prépare la formation au travail social.

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