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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le carré humaniste du travail social : loi - écoute - sens - collectif

Article de José PINILLA

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 22, pp. 125-132.

Mots clés : Travail social, Valeur, Modèle, Symbole, Loi, Écoute, Influence sociale, Projet

Dans ses aspects les plus spectaculaires, le « carré humaniste » apparaît comme un faisceau de réponses à des situations de fuite, d'agressivité, voire de violence des usagers « sensibles », ceux qui cumulent les indices de vulnérabilité. Mais ce n'est pas que cela. Il s'oppose aux réponses traditionnelles autoritaires, descendantes, paternalistes et coulées dans le huis clos du psycho-relationnel. Le « praticien chercheur » reste en questionnement pour trouver des solutions avec d'autres. Afin que l'usager soit autant que possible un acteur (et non le sujet passif de mesures), nous avons imaginé la métaphore du pays aux quatre collines. Loi, écoute, sens et collectif : quatre pôles qui entrent en résonance, en interaction dynamique. Le but ultime : donner du sens à la vie.

Le syndrome de confort dans le travail social de l'acteur au système : malaise et difficulté de l'action collective

Article de José PINILLA

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 19, pp. 105-112.

Mots clés : Travail social, Travailleur social, Temps, Innovation, Influence sociale, Système, Enfermement, Action collective

Au fil de mes vingt-cinq ans de vie professionnelle dans le travail social, à la fois dans le milieu associatif et le secteur public, j'ai observé certaines dérives dans les pratiques et les comportements de certains professionnels. Une manière de s'installer dans une certaine forme de routine peu compatible avec la souplesse relationnelle et cognitive nécessaire dans cette profession de l'humain. Une de mes étudiantes écrivait dans son mémoire : « A force de remplir les papiers on "fonctionne" et on a tendance à oublier le côté humain du travail social. » Sur base d'une approche empirique, j'ai été amené à déterminer trois formes spécifiques de syndrome : le glandeur, le technocrate, et le couillon. Sans oublier de situer l'acteur dans le système auquel il participe.