PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 363, décembre 2018-janvier 2019, pp. 74-77.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Maladie chronique, Souffrance psychique
Les patients douloureux chroniques questionnent la pratique. Comment les psychologues cliniciens les écoutent-ils ? Qu’écoutent-ils ? Que font-ils de la dimension de la douleur ? En se fondant sur deux études de cas, les auteures montrent comment l’expression de la douleur physique peut révéler des souffrances psychiques passées. Et comment, à l’inverse, l’écoute du corps, peut bloquer la pensée du patient. Un pari et un parcours surprenants.
Au nom de tous ces jeunes sacrifiés, parce que placés dans des structures inadaptées pour les prendre en charge de façon efficiente, nous, professionnels de terrain ne pouvons plus continuer à nous taire et à laisser faire...
Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 89-102.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Souffrance psychique, Urgence, Terrorisme, Victime, Prise en charge, Violence, Soutien psychologique, Groupe de parole
Cet article décrit les dispositifs psychologiques d’urgence mis en place en France pour prendre en charge les rescapés des attaques terroristes. Ceux-ci comprennent une prise en charge immédiate des victimes, temps d’étayage et de soutien, suivie quelques jours après d’un débriefing ou d’un groupe de paroles. L’auteur rappelle les conséquences psychologiques de l’effraction traumatique, puis rapporte des exemples d’interventions, tant dans l’immédiateté que dans les jours qui suivent. La première action psycho-thérapeutique initiée par ces dispositifs d’urgence est indispensable, mais une attention à plus long terme doit se poursuivre. En effet des troubles psychotraumatiques chroniques peuvent se déclencher chez des rescapés plusieurs années après l’attentat, en particulier lorsqu’un autre se produit, comme cela est illustré par un cas.
Manque criant de moyens en personnels, souffrance au travail, sentiment d’impuissance et de honte, maltraitance institutionnelle affectent la plupart des institutions hospitalières et du secteur psychiatrique en particulier. Aujourd’hui, en dépit du dévouement des professionnels, les acteurs de terrain subissent de plein fouet la course folle vers la rentabilisation et la marchandisation du service rendu aux personnes. Plus globalement, les politiques de santé, dans un contexte de dérégulation et de réduction des coûts, ruinent progressivement l’esprit qui animait les professionnels, celui d’être au plus proche des patients, et discréditent ainsi les pratiques psychiatriques et thérapeutiques qui constituèrent dans les années 1960 une avancée significative en termes de lutte contre les phénomènes de rejet et de déshumanisation.
Les trente-sept mesures de la feuille de route sur la santé mentale visent à "changer le regard" sur ce sujet et sur les personnes atteintes de troubles psychiques. Ce plan parviendra-t-il à améliorer leur situation et à faire travailler ensemble les acteurs sanitaires, sociaux et médico-sociaux de l'accompagnement ?
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3066, 22 juin 2018, p. 12.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Santé mentale-Souffrance psychique, Souffrance psychique, Immigré, Prise en charge, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile
Lorsqu'ils arrivent sur nos côtes, les migrants ne souffrent pas seulement dans leur corps mais ils présentent aussi des troubles psychiques, conséquences de leur situation. Un rapport révèle cette réalité ignorée et l'absence de réponse adaptée de notre système.
La résilience est possible pour des personnes maltraitées pendant l'enfance. C'est la thèse de la chercheuse Manuela Braud qui invite à mettre en place les conditions de libération de la parole des personnes en souffrance.
Le cadre d’une psychanalyse d’enfant est essentiellement psychique. L’alliance thérapeutique, nouée au cours des entretiens préliminaires, est un des éléments de ce cadre, elle en constitue un point d’ancrage. Alliance thérapeutique avec les parents, mais aussi avec l’enfant. L’auteur, spécialiste de la psychanalyse de l’enfant, propose de l’alliance thérapeutique une définition précise et en illustre le processus et l’enjeu par un exemple clinique. Il est essentiel que l’enfant sente que ses symptômes ont un sens latent et qu’il existe quelqu’un qui peut l’aider à les déchiffrer et par là même l’aider à vaincre la souffrance psychique qu’ils expriment.
Paru dans la revue Dialogue, n° 220, juin 2018, pp. 61-72.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Cadre thérapeutique, Fonction contenante, Mère célibataire, Équipe pluridisciplinaire, Souffrance psychique, Sens, Médiation, Bientraitance, Respect, Groupe thérapeutique, Protection de l'enfance, ASE, Culture, Groupe de parole, Posture professionnelle, Photolangage, Nouvelle Calédonie