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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les Équipes Mobiles en Psychiatrie (2e partie) : crise, mobilité et processus de changement

Article de Sylvie Tordjman, Alain Mercuel, Laure Zeltner, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 4, octobre-décembre 2022, pp. 303-352.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Équipe de secteur, Sectorisation, Environnement, Souffrance psychique, Expérience, Urgence, Crise

Dossier composé de 6 articles :
- Les Équipes Mobiles en Psychiatrie (2e partie) : Crise, mobilité et processus de changement
- Les équipes mobiles d’urgence et de crise : un paradoxe pour une rencontre à point nommé
- L’équipe mobile d’urgence pédopsychiatrique : un passeur d’espace-temps
- Équipe mobile pour troubles des conduites alimentaires
- Équipe mobile de crise intrafamiliale : un dispositif d’évaluation et d’accès aux soins pour les enfants exposés aux violences conjugales en partenariat avec la Gendarmerie nationale
- Équipes Mobiles Psychiatrie-Précarité : entre antenne avancée et voiture-balai du Secteur psychiatrique ?

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Les réponses aux urgences et aux situations de crise psychiatriques

Article de Laure Zeltner, Laurent Defromont, Simon Vigne, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 3, septembre 2021, pp. 1-89.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital psychiatrique, Adolescent, Souffrance psychique, Urgence, Témoignage

Structurer une bonne organisation des urgences et des réponses à la crise en psychiatrie, c’est savoir mobiliser tous les segments de l’offre de soins favorisant une évaluation pertinente des situations, dispensant avec diligence les premiers soins intensifs adaptés puis développant les bonnes orientations et accompagnements d’aval, consolidant la sortie de crise et enclenchant le processus de rétablissement…
L’hospitalisation est souvent pertinente, mais ce n’est pas le seul segment à mobiliser pour répondre aux situations de crise et de détresse aiguë :
La création d’équipes mobiles, le plus souvent intersectorielles, permet « l’aller vers » le malade « in situ doloris », à l’image de la démarche de Lille-Métropole ou des équipes rapides d’intervention de crise (ERIC) organisées dans les Yvelines. Ces deux démarches sont détaillées dans ce numéro.
Il est par ailleurs opportun de poursuivre l’essaimage dans le milieu ouvert de deux types de structures définies dès 1986 par arrêté ministériel :
Les centres d’accueil permanents qui sont des CMP « habilités à répondre à l’urgence psychiatrique, ouverts vingt-quatre heures sur vingt-quatre, disposant notamment d’une permanence téléphonique reliée avec les organismes d’aide médicale urgente et organisant l’accueil, l’orientation et, le cas échéant, les soins d’urgence ambulatoires et à domicile nécessaires ».
Des centres de crise « qui sont des centres d’accueil permanent disposant de quelques lits permettant des prises en charge intensives et de courte durée pour répondre aux situations d’urgence et de détresse aiguës », permettent d’éviter ou de limiter des décompensations sévères et durables.
La description dans ce numéro de l’activité du centre d’accueil de la rue Garancière à Paris, tourné vers l’extérieur, répond parfaitement à la mise en œuvre in situ ces deux définitions.
On notera que ces deux formes d’accueil de la crise sont quelque peu oubliées dans la circulaire de juillet 1992 relative à la prise en charge des urgences psychiatriques.
S’agissant des situations d’urgence en direction des adolescents et jeunes adultes, nous manquons particulièrement de structures de soins intensifs et de thérapie brève qui leur soient dédiées. On trouvera ci-après comment sont accueillis les adolescents à l’hôpital Robert Ballanger en ce temps d’épidémies COVID.
Un autre segment essentiel de réponse à la crise correspond à l’implémentation de la dimension psychiatrique au sein des services polyvalents des urgences : les urgences psychiatriques représentent au moins 10% des admissions d’urgence générale des hôpitaux.
Il reste que cette proportion recouvre des situations très différentes : angoisse ou souffrance psychique intense, réaction émotionnelle et/ou agressive décuplée, agitation, évocation suicidaire, problème médical suite à l’ingestion d’alcool et/ou de drogues, état de confusion, crise de panique, délire… le traitement avec efficience de ces divers cas est exposé dans deux contributions : les interventions de psychiatrie dans un hôpital général en Ile de France, la création d’une unité de psychiatrie et de liaison (UPLI) adossée aux urgences générales d’un centre hospitalier sud francilien.
De nombreux Programmes territoriaux en santé mentale (PTSM), validés en région, intègrent dans leurs priorités une meilleure structuration des urgences en psychiatrie et la coordination des structures d’accueil d’amont et d’aval : formulons le vœu que les nouvelles contractualisations qui doivent en découler avec les acteurs concernés, débouchent sur des réalisations concrètes, accompagnées des financements adaptés.
Par ailleurs, en début de chaîne, la formation de « secouristes » en milieu ordinaire aux premiers secours en santé mentale (PSSM) nécessite une généralisation, déjà bien enclenchée avec l’appui et l’intervention de Santé Mentale Franc
Enfin, notre revue n’aurait pas été complète sans la transcription de deux témoignages bien réels d’une situation d’urgence et sans l’appréciation des associations des familles (UNAFAM) et de leur vécu en situation de crise : ces témoignages montrent parfaitement le chemin qui reste à accomplir pour améliorer l’accès à des soins diligents, articulés à des dispositifs d’aval propre à sortir de la crise.

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Des psys à la rescousse des jeunes dans la cité

Article de Delphine Baloul, Marta Nascimento

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3210, 21 mai 2021, pp. 26-29.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Association, Jeune, Quartier, Souffrance psychique, Psychologue, Psychothérapie, Urgence, Soin, Travail éducatif, Partenariat, Éducateur spécialisé, Essonne

A Etampes (Essonne), au cœur du quartier sensible de la Croix-de-Vernailles, l’association Audeo propose aux jeunes des séances gratuites de psychothérapie individuelle, en partenariat avec des ethnopsychologues. Une réponse à l’urgence des soins sans lesquels aucun travail éducatif n’est possible.

Interventions psychologiques d’urgence auprès des victimes d’attaques terroristes

Article de Jean Michel Coq

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 89-102.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Souffrance psychique, Urgence, Terrorisme, Victime, Prise en charge, Violence, Soutien psychologique, Groupe de parole

Cet article décrit les dispositifs psychologiques d’urgence mis en place en France pour prendre en charge les rescapés des attaques terroristes. Ceux-ci comprennent une prise en charge immédiate des victimes, temps d’étayage et de soutien, suivie quelques jours après d’un débriefing ou d’un groupe de paroles. L’auteur rappelle les conséquences psychologiques de l’effraction traumatique, puis rapporte des exemples d’interventions, tant dans l’immédiateté que dans les jours qui suivent. La première action psycho-thérapeutique initiée par ces dispositifs d’urgence est indispensable, mais une attention à plus long terme doit se poursuivre. En effet des troubles psychotraumatiques chroniques peuvent se déclencher chez des rescapés plusieurs années après l’attentat, en particulier lorsqu’un autre se produit, comme cela est illustré par un cas.

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Une envie de vivre noyée dans la souffrance : analyse des appels d'urgence en situation de crise suicidaire

Article de Mélania Andronicos, Jacques Besson, Monique Seguin

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 56, n° 1, janvier-mars 2017, pp. 54-65.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement de la personne et identité, Souffrance psychique, Suicide, Urgence, Télécommunication, Technologie de l'information et de la communication, Analyse comparative, Langage

Le but de cette étude est de contribuer à la compréhension du dépistage du comportement suicidaire dans un contexte d’appel d’urgence. Pour mener à bien ce travail, nous avons procédé à l’analyse d’appels téléphoniques de personnes suicidaires ayant eu recours à un centre d’appels d’urgence psychiatrique. Sur la totalité des 2 521 appels psychiatriques répertoriés au cours d’une année, seuls les contacts directs avec les personnes en crise suicidaire ont été retenus pour la retranscription. Au total, 102 appels répondaient aux critères de sélection et ont été pris en compte dans l’analyse. Les résultats de notre étude font ressortir la complexité de l’acte suicidaire et légitiment l’hypothèse que les outils prédictifs peuvent avoir une certaine efficacité dans l’analyse des facteurs de risque. Ils ne permettent cependant pas d’obtenir le niveau de précision nécessaire pour l’analyse de l’urgence et de la dangerosité.