PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 2, juin 2023, pp. 153-163.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Exil, Souffrance psychique, Émotion, Relation soignant-soigné, Droit d'asile, Traumatisme, Coopération, Accompagnement
Najib et Athéna, deux jeunes exilés, de Palestine et de Guinée, parmi tant d’autres que j’ai eu l’honneur d’accompagner au cours de mes onze ans au centre Exil, service de santé mentale pour personnes réfugiées victimes de violences. Deux jeunes en souffrance, victimes d’injustices incommensurables, face auxquelles mon impuissance est palpable. Deux jeunes à la dignité et à l’intelligence remarquables aussi, avec lesquels j’ai cheminé, sur le pont des émotions, sans technique magique ni modèle imparable. Ensemble nous avons re-co-construit de l’humain, du lien, du maintien de soi, à travers et aussi grâce à nos émotions partagées. Réapprendre à avoir le droit d’être humain, ensemble.
En cette période de pandémie, les soignants de ville sont directement concernés par la détresse mentale ou sociale des étudiants. En plus des services de santé universitaires, des psychologues, par l’intermédiaire d’associations, des assistantes sociales, des médecins et des infirmiers sont à l’écoute des jeunes pour les situations individuelles, mais parfois aussi pour celles de groupes. Autant d’accès à la santé à proposer aux étudiants en souffrance ainsi qu’à leur famille.
Retrouver la passion de soigner exige que l'on remette les métiers du soin à l'épreuve de leur sens premier . Toutes les professions ayant comme projet d'aider l'humain à faire face à ses difficultés sont en danger du fait de la rationalisation extrême des fonctions ...
Partant du constat que les représentations d’une maladie influent sur la prise en charge que les médecins en proposent, une équipe de recherche multidisciplinaire s’est intéressée aux représentations et à la prise en charge de la dépression chronique par les médecins généralistes, au moyen de focus groups. Dans un premier temps, nous présentons les types de patients qui sont décrits par les médecins généralistes lorsqu’est évoquée la dépression chronique. Dans un second temps, nous nous intéressons aux savoir-faire et aux savoir-être qui sont déployés par les généralistes pour faire face à ces situations complexes. Enfin, nous interrogeons la place qu’occupent les antidépresseurs dans la prise en charge de cette maladie. Il apparaît que la prise en charge proposée par les généralistes relève davantage d’un cadre conceptuel de médecine générale – qui pourrait s’appliquer à différents troubles psychiques ou psychosomatiques – que d’une compréhension spécifique de la dépression chronique.
Les sensations corporelles et les émotions liées aux situations et aux relations sociales vécues par les personnes souffrant de troubles psychiques ne sont pas directement convertibles en savoir expérientiel. Pour qu'elles le soient, il faut que les cliniciens et les chercheurs, porteurs d'un savoir institué et légitime, les reconnaissent et les valorisent. Une mise en œuvre concrète de ces savoirs permet alors d'initier des pratiques de soins orientées en rétablissement.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 60, décembre 2005, pp. 108-115.
Mots clés : Pauvreté, Précarité, Souffrance psychique, Accompagnement social, Image de soi, Jeune en difficulté, Adulte en difficulté, Exclusion sociale, Rupture, Soin, Estime de soi, Santé mentale, Travail social, Travailleur social, Relation soignant-soigné, Prise en charge, Intervention sociale, PRATIQUE DE TRAVAIL SOCIAL