PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Margot Hemmerich, Oriane Mollaret, Tim Douet
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3255, 15 avril 2022, pp. 20-23.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur non accompagné, Prise en charge, Citoyenneté, Relation d'aide, Bénévolat, Hébergement, Réseau, Solidarité, Soutien psychologique, Alimentation, Travailleur social
A Lyon, faute de prise en charge institutionnelle, 160 mineurs étrangers sont logés et accompagnés par un réseau de solidarité citoyen. Des dizaines d’habitants ont endossé malgré eux le rôle de travailleurs sociaux.
Paru dans la revue Empan, n° 120, décembre 2020, pp. 119-126.
Mots clés : Lien social-Précarité, Centre social, Crise, Épidémie, Démocratie, Solidarité, Précarité, Justice, Inégalité, Innovation sociale, Réseau
La crise sanitaire a mis en exergue et accentué les inégalités face au logement, à l’éducation, à la santé, à l’accès au droit et aux loisirs, pour les familles issues des milieux populaires et notamment pour les plus démunies et les plus précaires. La politique de la Fédération des centres socioculturels de France et de son réseau, portée par des valeurs de démocratie, de solidarité, de dignité humaine, se poursuit et prendra toute sa place pour faire société et contribuer à une société plus démocratique avec plus de justice sociale.
A partir d'une démarche ethnographique au sein d'une communauté de professionnels du développement social local, l'auteure met en perspective le travail de ces professionnels et leur contribution à l'émergence de solidarité territoriale. En mettant en exergue ce qui fait sens pour les acteurs au niveau de leur pratique, ce qui les anime, ce qui fait problème, une approche pragmatique du travail permet de repérer les points saillants qui sont en jeu dans cette fabrique des solidarités.
Cet article étudie le processus de régulation sociale du marché de l'investissement dit socialement responsable (ISR). Ce marché récent et original mélange principes financiers et principes extrafinanciers liés au « développement durable ». L'analyse de son histoire et de ses structures relationnelles révèle que ses membres doivent choisir entre deux conceptions de leur activité : ce marché comme une niche d'investissement ou ce marché comme un lieu de création d'une nouvelle technique qui pourrait à terme être élargie à toute la finance classique. Plutôt porté originellement vers une vision de niche d'investissement, nous montrons comment la vision plus élargie de l'ISR a finalement réussi à s'imposer. Les ressources sociales des chantres de cet élargissement ont été déterminantes, notamment leurs relations non fonctionnelles, mesurées par les réseaux d'amitié. Celles-ci ont joué un rôle singulier dans le processus de régulation. En effet, des barrières informelles se sont peu à peu dressées à l'entrée du marché de l'ISR, qui pourtant semblait à l'origine être un milieu très ouvert. Nous montrons donc que, dans un milieu interorganisationnel ouvert, l'amitié crée une clôture permettant à un sous-ensemble de membres du milieu considéré de sélectionner les véritables participants au processus de régulation de l'action collective, et du même coup d'en exclure les autres.
Pendant deux jours, élus, techniciens et habitants ont débattu, poussés par une nécessité commune : avancer concrètement et localement sur des innovations démocratiques, en les liant davantage aux questions des droits sociaux et de l'égalité politique...