Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 36

Votre recherche : *

"Je vous écoute..."

Article de Louis Hector, Nathalie Micou, Eric Lotterie, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 284, Janvier 2024, pp. 23-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Écoute, Psychiatrie, Posture professionnelle, Implication personnelle, Parole, Entretien, Rencontre, Accompagnement, Cadre thérapeutique, Soin, Relation soignant-soigné, Émotion, Distance, Délire, Pair aidant, Thérapie, Psychothérapie, Transfert, Contre-transfert, Communication, Communication verbale, Communication informelle, Sexualité

Peut-on soigner sans prendre le temps d’évoquer avec le patient ce qui le préoccupe, l’angoisse, l’agite, sans se poser avec lui pour découvrir ce qu’il a à nous raconter de son vécu, de son ressenti ? Mais sait-on vraiment ce que signifie écouter ? Comment recevoir cette parole sans timbre, balbutiante, désincarnée, délirante, agressive voire violente ? Que faire de l’innommable ? Il ne s’agit pas seulement d’être le destinataire et le réceptacle de cette parole, comme un contenant passif prêt à tout accueillir. Il faut détoxiquer, reformuler, élaborer, trouver un fil, quelque chose d’un sens possible et partageable.
Ce dossier constitue les actes des 9es Rencontres soignantes en psychiatrie organisées par la revue Santé mentale le 17 octobre 2023 à Paris sur le thème : « “Je vous écoute… ” : comment recevoir la parole du patient ? »
Il contient les articles suivants :
- « Je vous écoute… » Comment recevoir la parole du patient ? ;
- « Être écouté de façon entière » ;
- L’entretien à l’épreuve du délire ;
- Écouter, c’est permettre à l’autre de s’écouter ;
- Parfois, écouter ne suffit pas ;
- Un fil d’Ariane pour l’entretien clinique ;
- « Donc, si je comprends bien… » ;
- Travail émotionnel de l’écoute ;
- « J’ai plus d’érection ! C’est vos cachetons… » ;
- Quand la parole de l’autre nous saisit ;
- L’Open Dialogue : un miroir de l’écoute ? ;
- Une écoute de l’inclassable.

Aider à mourir, est-ce prendre soin ?

Article de Alain Cordier, Roland Lallemand

Paru dans la revue Esprit, n° 502, octobre 2023, pp. 115-124.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mort, Accompagnement de fin de vie, Législation, Accompagnement, Soin, Relation soignant-soigné

La loi Claeys-Leonetti de 2016, qui autorise la sédation profonde, suscite des interrogations qui pousse certains à prôner une aide active à mourir. Mais pour ces deux médecins, soigner n’est pas tuer. Il faudrait plutôt favoriser la réflexion sur les pratiques et favoriser l’accompagnement d’une fin de vie chez soi.

Accès à la version en ligne

Accompagnement Snoezelen en fin de vie en Ehpad

Article de Patricia Delcol, Gwenaelle Barbier, Anne Estève

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 155, mai-juin 2022, pp. 43-45.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Aménagement de l'espace, Bien-être, Développement sensoriel, EHPAD, Étude de cas, Éveil, Fin de vie, Perception, Personne âgée, Relation soignant-soigné, Sens, Soin, Stimulation, Vieillissement, Snoezelen (Méthode)

L’approche Snoezelen, dans le contexte de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, est bénéfique aussi bien au résident et à son entourage qu’aux équipes soignantes. Elle procure apaisement et bien-être au premier et réconforte les familles, qui perçoivent la détente de leur proche. Du lien se crée autour de la personne en fin de vie, opportunité de vivre des moments privilégiés.

Les interventions psychosociales : un autre accompagnement possible

Article de Alexandra Marquet, Kevin Charras, Laurence Hardy, Hervé Platelet al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 5, mai 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Vieillissement, Personne âgée, Accompagnement, Médecine alternative, Lien social, Animation socioculturelle, Traitement médical, Qualité de la vie, Vie quotidienne, Soin, Bien-être, Aménagement de l'espace, Adaptation, Trouble du comportement, EHPAD, Repas, Plaisir, Musicothérapie, Mémoire, Émotion, Psychosociologie, Relation soignant-soigné, Communication non-verbale, Psychothérapie, Souffrance psychique, Snoezelen (Méthode)

MEDECINES ALTERNATIVES, interventions non médicamenteuses ou interventions psychosociales ? Le débat lexical perdure, signe du chemin à parcourir pour que médecins, psychologues, soignants, thérapeutes, intervenants, financeurs parlent le même langage ; celui de l’accompagnement des personnes atteintes de maladies neurodégénératives et privées de traitements curatifs. Alors que leur dénomination suscite parfois le débat en France, les interventions psychosociales et environnementales (IPSE) sont reconnues au niveau international, et se sont progressivement développées. Derrière ces mots se cachent, selon l’association américaine de psychiatrie, des objectifs précis autour de l’amélioration de la qualité de vie, du fonctionnement psychologique et social des personnes aidées, le tout en s’appuyant sur leurs capacités restantes et leur pouvoir d’agir. En d'autres termes, un avenir possible et de l'espoir malgré la progression des lésions cérébrales. Pas à pas, les soignants ont changé leurs pratiques. Pendant longtemps, face aux symptômes liés à la démence, la seule réponse de soin passait systématiquement par les médicaments. C’est parfois encore le cas. Or, une autre philosophie se dessine avec une volonté d’accompagner et non de guérir. Cette approche aborde les maladies neurodégénératives sous un autre angle. Décider, choisir, s’exprimer sont encore possibles, même à un stade sévère, à condition que l’entourage, familial et professionnel, soit à l’écoute des besoins et que l’environnement architectural soit un support incontournable de l’accompagnement.
UNE OFFRE DIVERSIFIEE… En 2008, la Haute Autorité de santé consacrait une première série de recommandations pour l’utilisation des interventions psychosociales. Treize ans après, les expérimentations et évaluations en France et à l’étranger n’ont eu de cesse de se développer : art-thérapie, repas thérapeutiques, réminiscence, Snoezelen… Sur le terrain, rien ne doit être laissé au hasard : soignants et intervenants formés, indications de traitement, profils des bénéficiaires, constitution des groupes, observation, adaptation et évaluation. L’accompagnement personnalisé reste une condition sine qua non de leur réussite, que ce soit en institution ou à domicile.
UN FINANCEMENT A INVENTER. Comment les interventions psychosociales peuvent-elles se généraliser et s’affranchir des disparités territoriales pour se démocratiser ? Un nouveau modèle économique devra s’imposer pour favoriser leur déploiement, que ce soit en milieu urbain ou rural. Des réponses réglementaires doivent être apportées pour une prescription facilitée et un remboursement assuré. En 2018, suite à sa décision de dérembourser les médicaments "anti-Alzheimer", Agnès Buzyn avait promis qu’aucune économie ne serait réalisée "sur le dos des malades". Qu’en est-il ? Quel fléchage pour ces millions ? A travers ces interventions, un nouveau modèle doit se généraliser pour que les personnes malades et leurs aidants retrouvent leur statut dans la société. Et que les soignants soient réhabilités dans leur rôle d’accompagnants.

Un programme d’ETP pour les patients porteurs d’une maladie neurodégénérative et leurs aidants

Article de Clotilde Lissot, Virginie Garnier, Mélanie Cerles, et al.

Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 269, mars 2021, pp. 24-25.

Mots clés : Santé-Santé publique, Éducation à la santé, Accompagnement, Suivi médical, Relation soignant-soigné, Prise en charge, Adaptation, Maladie neurologique, Pair aidant, Soin, Organisation, Gériatrie, CHU Grenoble Alpes, Grenoble

L’équipe de la filière gériatrique du centre hospitalier universitaire de Grenoble-Alpes (38) a créé le programme d’éducation thérapeutique Accompagner afin de répondre aux besoins des patients souffrant de troubles neurocognitifs dans le cadre d’une maladie neurodégénérative et à ceux de leurs proches. Présentation et organisation actuelle des ateliers.

La psychologie dans l’éducation thérapeutique du patient

Article de Diane Brulin Solignac, Jean Pierre Bouchard

Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 269, mars 2021, pp. 18-19.

Mots clés : Santé-Santé publique, Éducation à la santé, Accompagnement, Suivi médical, Psychologie, Autonomie, Soin, Acquisition des connaissances, Soutien psychologique, Relation soignant-soigné, Relation d'aide

Dans un souci d’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de maladie chronique, les pratiques de soins se sont enrichies de l’éducation thérapeutique du patient (ETP). Celle-ci vise l’acquisition de savoirs et de compétences plurielles par les malades pour favoriser une gestion optimale de la pathologie au quotidien et des changements qui en découlent, en limitant les répercussions négatives sur leur autonomie et leur bien-être. Le sujet est placé au cœur de son dispositif, en position de décision et de responsabilité, et collabore activement avec les différents acteurs de soins. L’ETP implique donc la prise en compte de la dimension psychique du patient, en s’appuyant sur la psychologie et des concepts fondamentaux pour sa mise en œuvre.

La dialyse à domicile, du chez-soi au chez-nous

Article de Sandrine Letrecher, Sophie Lemanissier

Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 268, février 2021, pp. 28-29.

Mots clés : Santé-Santé publique, Prise en charge, Accompagnement, Maladie chronique, Pathologie, Traitement médical, Soin, Suivi médical, Autonomie, Soins à domicile, Relation soignant-soigné, Relation famille-institution, Soutien psychologique, Dépendance, Décision, Psychologue

Le patient pris en charge à domicile doit être envisagé avec son entourage. Lorsqu’il s’agit d’une dialyse, le proche est impliqué et sa relation avec le patient se complexifie, car ce dernier se trouve en situation de dépendance accrue. Ainsi, le proche est partenaire à part entière de l’hémodialyse à domicile, notamment dans la prise de décision. L’accompagnement des professionnels permet de rééquilibrer, si besoin, cette relation.

Formation et suivi du patient en dialyse à domicile

Article de Mathilde Legoupil, Sandra Vieilly

Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 268, février 2021, pp. 26-27.

Mots clés : Santé-Santé publique, Prise en charge, Accompagnement, Maladie chronique, Pathologie, Traitement médical, Soin, Suivi médical, Autonomie, Soins à domicile, Relation soignant-soigné, Formation

Quelle que soit la technique de dialyse à domicile, une formation du patient ou de ses aidants est nécessaire. Formalisée sur plusieurs semaines, celle-ci est dispensée par une équipe infirmière experte. Le patient doit acquérir des compétences et des connaissances lui permettant de dialyser efficacement à domicile, dans des conditions optimales de sécurité.

Traumatisme grave des membres, un accompagnement infirmier au long cours

Article de Aurélie Benitez, Florence Vigouroux, Emmanuel Tessier, et al.

Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 267, janvier 2021, pp. 31-33.

Mots clés : Santé-Santé publique, Traumatisme, Traumatologie, Rôle, Infirmier, Pratique professionnelle, Soin, Compétence professionnelle, Prise en charge, Suivi médical, Accompagnement, Écoute, Soutien psychologique, Autonomie, Soins à domicile, Relation soignant-soigné

La survenue d’un traumatisme grave des membres est un événement brutal pour tous les patients, quel qu’en soit le contexte. Très vite surgissent de nombreuses interrogations, au champ très large – du déroulé de l’intervention à la réinsertion familiale et sociale. L’infirmière a un rôle essentiel d’écoute, d’éducation et de soutien auprès du patient en pré- puis en postopératoire. Au-delà de la réassurance, elle est au cœur de l’organisation du retour à domicile et de l’aide à la reprise des activités socioprofessionnelles.

Relation thérapeutique, soins centrés sur la personne et troubles cognitifs sévères

Article de Eric Maeker, Bérengère Maeker

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 141, janvier-février 2020, pp. 42-45.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accès aux soins, Accompagnement, Déficience cognitive, Dignité, Empathie, Identité, Liberté, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Précarité, Prise en charge, Qualité de la vie, Relation soignant-soigné, Soin, Vieillissement

L’évolution inévitable des troubles cognitifs dans les maladies neurodégénératives, telles que la maladie d’Alzheimer, interroge les modalités et les finalités des soins apportés aux personnes atteintes de ces pathologies. Elle justifie l’acquisition d’un regard holistique et humaniste pour préserver au centre des préoccupations la personne dans sa globalité. Les soins centrés sur la personne répondent à cette exigence, en s’enracinant dans une relation favorisante.