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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Transitions de genre chez les personnes mineures

Article de Bernard Golse, Kevin Hiridjee, Nicole Athéa, et al.

Paru dans la revue Le Carnet Psy, n° 265, novembre 2023, pp. 17-45.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, Corps, Enfant, Société, Soin, Psychanalyse, Identité sexuelle, Dysphorie de genre, Transidentité, Psychopathologie, Éthique, Désir, Narcissisme, Accompagnement, Finlande

Loin d’une logique de « pour ou contre », nous avons voulu, avec Bernard Golse, donner la parole à ceux qui rencontrent chaque jour les patients concernés, leurs familles et leurs soignants. Chaque auteur a accepté — et nous les en remercions — de nous livrer ses réflexions sur un sujet jugé sensible, parfois éruptif, souvent passionnant. Il en ressort un dossier à la conflictualité dynamique, ouvertement contradictoire, où les regards convergent sur certains points et divergent sur bien d’autres. Quelle est la demande des patients ? Que peut la psychiatrie pour y répondre ? Comment se construit l’identité de genre ? Pourquoi est-il devenu si difficile de discuter du sujet ? Comment recevoir la parole de l’enfant ? Quelle importance accorder à la temporalité psychique ? Qu’est-ce que le questionnement de genre doit à l’évolution de notre société ? À la façon d’un kaléidoscope, espérons qu’une image se dégage pour le lecteur, seul juge pour déterminer les idées qui résonnent avec son arrière-pays clinique. Soucieux de mieux comprendre les enjeux d’une clinique que l’on aborde trop souvent avec un esprit polémique, ce dossier est une invitation à suspendre quelques instants notre sens critique pour nous laisser affecter, contredire, confirmer, réfuter, enseigner, mais aussi déranger par nos collègues. Et surtout, par nos patients…

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Aider à mourir, est-ce prendre soin ?

Article de Alain Cordier, Roland Lallemand

Paru dans la revue Esprit, n° 502, octobre 2023, pp. 115-124.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mort, Accompagnement de fin de vie, Législation, Accompagnement, Soin, Relation soignant-soigné

La loi Claeys-Leonetti de 2016, qui autorise la sédation profonde, suscite des interrogations qui pousse certains à prôner une aide active à mourir. Mais pour ces deux médecins, soigner n’est pas tuer. Il faudrait plutôt favoriser la réflexion sur les pratiques et favoriser l’accompagnement d’une fin de vie chez soi.

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Poursuite. Revue de presse

Article de Gilles Bouvaist

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 72, décembre 2020, pp. 94-99.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médicament, Accompagnement, Décrochage scolaire, Santé mentale, Soin

Revue de presse subjective pour accompagner le débat...

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L'incontournable savoir-être

Article de Alexandra Marquet, Jonathan Blondelet, Véronique Beaussart, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 21, mai-juin 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Compétence, Posture professionnelle, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée, Aide à domicile, Empathie, Care, Soin, Bientraitance, Relation d'aide, Équipe soignante, Adaptation

Longtemps mis en avant, le savoir-faire a progressivement laissé de la place à l'émergence du savoir-être. Dans les métiers de l'accompagnement, les compétences techniques lors d'un soin sont évidemment centrales, mais elles ne suffisent pas ou plus. Avec le temps, les usagers, les résidents, les personnes aidées demandent plus... Le relationnel, le contact, la posture vont permettre justement à un accompagnement d'être réalisé dans de bonnes conditions. Ils vont aussi faciliter le lien entre le professionnel d'un côté et la personne fragilisée par la maladie ou le handicap de l'autre. L'enjeu n'est plus de faire une toilette, de proposer une animation, d'organiser une sortie... mais de faire participer la personne en situation de handicap ou en perte d'autonomie. "Ne plus faire à la place de", mais "faire avec", en cherchant à valoriser les compétences restantes de chaque personne pour leur démontrer qu'elles sont encore capables "de faire". Ce changement de paradigme s'est appuyé sur la notion d'adaptation : savoir s'adapter à chaque individu, ne pas standardiser des gestes d'accompagnement.
Le savoir-être du professionnel n'est toutefois pas inné, contrairement aux idées reçues. En intégrant un Ehpad ou un foyer pour personnes handicapées, les traits de caractère d'un professionnel "gentil" et "l'écoute" ne peuvent suffire. Non, le savoir-être va s'acquérir progressivement, tout au long de la carrière, au gré des expériences, des difficultés, des formations, des discussions avec les collègues, des échanges avec les aidants et évidemment avec les usagers et les résidents. Le professionnel seul, inexpérimenté ou arrivant auprès d'un nouveau public peut avoir toutes les bonnes intentions du monde, mais il aura besoin d'outils pour justement savoir se positionner face à une difficulté, face à une personne qui refuse un soin, un résident qui se mettra à crier ou à se débattre. Savoir écouter, décrypter des attitudes de personnes non verbales, cela s'apprend. La Validation, l'Humanitude ou d'autres techniques viennent justement consolider une attitude bienveillante ou empathique. (...)

Parler de soin en MECS

Article de Philippe Calestroupat

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 510-511, novembre-décembre 2018, pp. 251-264.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Soin, Concept, Approche historique, Accueil, Adolescent, Institution, MECS, Accompagnement, Savoir

Dans nos institutions d'accueil, la construction d'un discours propre comme élément de soin à apporter doit être garantie pour les jeunes accueillis. De même l'élaboration du discours professionnel et l'analyse des investissements, font partie à part entière de la capacité de soin de l'institution. Le soin répond à une vision politique du sujet de soins, autour du quel se structurent les cultures d'accompagnements des jeunes en grande souffrance...

Souffrir ?

Article de Isabelle Canil, Brigitte Tregouet, Isabelle Bazsenger, et al.

Paru dans la revue Pratiques - les cahiers de la médecine utopique, n° 81, avril 2018, pp. 11-86.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Souffrance, Prise en charge, Souffrance psychique, Soin, Accompagnement

Plaidoyer pour un accompagnement de qualité

Article de Laurence Hardy

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 49, février-avril 2018, pp. 21-22.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Maintien à domicile, Aide à domicile, Personne âgée, Vieillissement, Loi, Vulnérabilité, Accompagnement social, Soin, Qualité, Technologie, Profession, Formation

Alors que la loi d'adaptation de la société au vieillissement réaffirme la priorité du maintien à domicile des personnes fragiles, la question de l'accompagnement de qualité des personnes vulnérables devient centrale. Car si c'est une réponse au souhait du plus grand nombre de rester "chez soi" jusqu'au bout de la vie, l'accompagnement social doit être, par ricochet, au coeur des problématiques des politiques du vieillissement. Mais face à la pénurie de main-d'oeuvre, au peu d'attractivité des métiers de l'accompagnement, quelle place donner au prendre soin ?

Une éthique au quotidien pour un "prendre soin"

Article de Sylvie Schrepel

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 8, mars-avril 2017, pp. 19-20.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Éthique, Accompagnement, Soin, Équipe soignante, Travailleur social, Pratique professionnelle, Autonomie, Dignité, Dépendance, Relation soignant-soigné, Bientraitance

Peut-être s'agira-t-il d'enfoncer des portes ouvertes, de revenir à des fondamentaux, mais il n'est jamais inutile de réinterroger ses pratiques à travers une réflexion éthique, ce qui constitue un préalable à la relation humaine quelle qu'elle soit. Ce questionnement devient plus crucial lorsqu'il s'agit des métiers de l'accompagnement. Si la bientraitance ne peut se passer de gestes techniques de professionnels hautement compétents, elle ne sera qu'une coquille vide de sens si elle ne se nourrit pas d'une réflexion renouvelée.

De quelques enjeux contemporains autour de l'aide humaine à domicile

Article de Eve Gardien, Eve Gardien, Jean Yves Barreyre, Ciril Desjeuxet al.

Paru dans la revue Vie sociale, n° 17, mars 2017, pp. 83-157.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, Adolescent, Handicap, Accompagnement, Contrainte, Loi, Qualification professionnelle, Union européenne, Autonomie, Assistance, Soin, Personne âgée, SAAD (Service d'aide et d'accompagnement à domicile), SPASAD (Service polyvalent d'aide et de soins à domicile)

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L'accompagnement. Pluralité du concept et des pratiques actuelles

Article de Jacques Marescaux, Jacob Benarosch, Gérard Zribi, Axel Gauthieret al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 3, septembre 2017, pp. 4-57.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, GEM, Santé, Hôpital psychiatrique, Soin, Insertion professionnelle, Handicap psychique, SAVS, Concept, Transfert

Le terme d’accompagnement vient de l’ancien français « compain » c’est-à-dire « celui qui mange son pain avec ». Accompagnant et accompagné partagent le pain, et font côte à côte un bout de chemin ensemble.Qu’est-ce que l’accompagnement de nos jours ? Qu’est-ce qui le définit et comment les pratiques ont-elles évolué depuis une dizaine d’années ? Quelles sont ses caractéristiques et ses aspects ? Quelles formes prend-il actuellement ? Quelle éthique et quelles bases théoriques sous tendent cette notion ?
Dans la Loi du 11 février 2005, l’accompagnement constitue un mode de compensation pour les personnes en situation de handicap psychique, et en modifie les contours. Le positionnement et le rôle de chacun des protagonistes de la relation d’accompagnement ont évolué. « L’accompagné » n’a plus ce statut passif, soumis aux directives de l’accompagnateur supposé savoir. Par le passé les services d’orientation prenaient des décisions sans même demander l’avis du principal concerné. Le sujet est devenu acteur de cette relation, avec une assise citoyenne à part entière, pouvant s’exprimer sur ses besoins (même s’il ne peut pas toujours les formuler clairement), sur les orientations qu’il souhaite prendre (même si celles-ci ne sont pas toujours linéaires, ou avec des détours qui sont autant d’expériences vécues). Il est sujet de son désir, et continuellement consulté sur son parcours. L’accompagnateur est près de lui, proche ou éloigné selon les moments, le guide, propose des voies, montre des chemins, écoute les suggestions mais en définitive c’est l’accompagné qui décide du chemin à prendre. Accompagner c’est être avec l’accompagné, c’est être avec lui, une présence pour lui, c’est lui être proche, le revaloriser.

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