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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Amélioration du parcours cognitivo-comportemental par la mise en place d'un staff pluridisciplinaire ville-hôpital

Article de Caroline Maggiore, Nathalie Camus, Cécile Yilmaz, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 36-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Coordination, Expérience, Accompagnement, Suivi médical, Pathologie, Déficience cognitive, Neurologie, Hôpital, Hospitalisation, Maladie d'Alzheimer, Étude de cas, Organisation du travail, Équipe pluridisciplinaire, Approche clinique, Diagnostic, Démence sénile, Trouble du comportement, Signalement, Dispositif

Afin d’améliorer le parcours cognitivo-comportemental, et en s’appuyant sur une histoire de travail en collaboration ville-hôpital bien ancrée, un staff mensuel regroupant des professionnels hospitaliers, extrahospitaliers et une association d’usagers permet d’analyser et de répondre de manière coordonnée et graduée aux situations complexes. Après neuf mois de fonctionnement, le récit de trois situations complexes illustre les bénéfices et limites d’un tel dispositif.

Les interventions psychosociales : un autre accompagnement possible

Article de Alexandra Marquet, Kevin Charras, Laurence Hardy, Hervé Platelet al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 5, mai 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Vieillissement, Personne âgée, Accompagnement, Médecine alternative, Lien social, Animation socioculturelle, Traitement médical, Qualité de la vie, Vie quotidienne, Soin, Bien-être, Aménagement de l'espace, Adaptation, Trouble du comportement, EHPAD, Repas, Plaisir, Musicothérapie, Mémoire, Émotion, Psychosociologie, Relation soignant-soigné, Communication non-verbale, Psychothérapie, Souffrance psychique, Snoezelen (Méthode)

MEDECINES ALTERNATIVES, interventions non médicamenteuses ou interventions psychosociales ? Le débat lexical perdure, signe du chemin à parcourir pour que médecins, psychologues, soignants, thérapeutes, intervenants, financeurs parlent le même langage ; celui de l’accompagnement des personnes atteintes de maladies neurodégénératives et privées de traitements curatifs. Alors que leur dénomination suscite parfois le débat en France, les interventions psychosociales et environnementales (IPSE) sont reconnues au niveau international, et se sont progressivement développées. Derrière ces mots se cachent, selon l’association américaine de psychiatrie, des objectifs précis autour de l’amélioration de la qualité de vie, du fonctionnement psychologique et social des personnes aidées, le tout en s’appuyant sur leurs capacités restantes et leur pouvoir d’agir. En d'autres termes, un avenir possible et de l'espoir malgré la progression des lésions cérébrales. Pas à pas, les soignants ont changé leurs pratiques. Pendant longtemps, face aux symptômes liés à la démence, la seule réponse de soin passait systématiquement par les médicaments. C’est parfois encore le cas. Or, une autre philosophie se dessine avec une volonté d’accompagner et non de guérir. Cette approche aborde les maladies neurodégénératives sous un autre angle. Décider, choisir, s’exprimer sont encore possibles, même à un stade sévère, à condition que l’entourage, familial et professionnel, soit à l’écoute des besoins et que l’environnement architectural soit un support incontournable de l’accompagnement.
UNE OFFRE DIVERSIFIEE… En 2008, la Haute Autorité de santé consacrait une première série de recommandations pour l’utilisation des interventions psychosociales. Treize ans après, les expérimentations et évaluations en France et à l’étranger n’ont eu de cesse de se développer : art-thérapie, repas thérapeutiques, réminiscence, Snoezelen… Sur le terrain, rien ne doit être laissé au hasard : soignants et intervenants formés, indications de traitement, profils des bénéficiaires, constitution des groupes, observation, adaptation et évaluation. L’accompagnement personnalisé reste une condition sine qua non de leur réussite, que ce soit en institution ou à domicile.
UN FINANCEMENT A INVENTER. Comment les interventions psychosociales peuvent-elles se généraliser et s’affranchir des disparités territoriales pour se démocratiser ? Un nouveau modèle économique devra s’imposer pour favoriser leur déploiement, que ce soit en milieu urbain ou rural. Des réponses réglementaires doivent être apportées pour une prescription facilitée et un remboursement assuré. En 2018, suite à sa décision de dérembourser les médicaments "anti-Alzheimer", Agnès Buzyn avait promis qu’aucune économie ne serait réalisée "sur le dos des malades". Qu’en est-il ? Quel fléchage pour ces millions ? A travers ces interventions, un nouveau modèle doit se généraliser pour que les personnes malades et leurs aidants retrouvent leur statut dans la société. Et que les soignants soient réhabilités dans leur rôle d’accompagnants.

Retour d'expérience des rééducateurs d'une unité cognitivo-comportementale

Article de Laëtitia Buisson, Véronique Mangin D'ouince, Camille Tedo, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 143, mai-juin 2020, pp. 19-21.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Adaptation, Atelier, Déficience cognitive, Équipe pluridisciplinaire, Équipe soignante, Ergothérapeute, Hospitalisation, Kinésithérapie, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychomotricien, Rééducation, Robot, Soin, Thérapie, Trouble du comportement, Vieillissement, Ile de France

Les thérapies non médicamenteuses font partie intégrante de la prise en soins des patients hospitalisés au sein des unités cognitivo-comportementales. À ce titre, les rééducateurs intervenant dans l’unité de l’hôpital Corentin-Celton (AP-HP, 92) participent au projet de soins individualisé de réadaptation et de rééducation du patient en réalisant de nombreux ateliers individuels et collectifs en cothérapie.

Relation thérapeutique, soins centrés sur la personne et troubles cognitifs sévères

Article de Eric Maeker, Bérengère Maeker

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 141, janvier-février 2020, pp. 42-45.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accès aux soins, Accompagnement, Déficience cognitive, Dignité, Empathie, Identité, Liberté, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Précarité, Prise en charge, Qualité de la vie, Relation soignant-soigné, Soin, Vieillissement

L’évolution inévitable des troubles cognitifs dans les maladies neurodégénératives, telles que la maladie d’Alzheimer, interroge les modalités et les finalités des soins apportés aux personnes atteintes de ces pathologies. Elle justifie l’acquisition d’un regard holistique et humaniste pour préserver au centre des préoccupations la personne dans sa globalité. Les soins centrés sur la personne répondent à cette exigence, en s’enracinant dans une relation favorisante.

Liberté et sécurité : concilier l’inconciliable

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Etienne Bataille, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 35, octobre-décembre 2019, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Vieillissement, Dépendance, Liberté, Sécurité, Autonomie, EHPAD, Maintien à domicile, Équipe soignante, Personne âgée, Contention, Care, Soin, Bientraitance, Accompagnement, Risque, Vulnérabilité, Législation

Que faire face à une personne qui déambule, erre puis part bien décidée à retrouver son chez-soi d'autrefois ? Et que dire... quand une personne vivant seule, en perte d'autonomie, se retrouve couchée le soir à 20 h avec la barrière relevée pour éviter une chute au beau milieu de la nuit quand elle cherchera à se lever dans le noir. Elle restera donc allongée pendant dix voire douze heures, contre sa volonté. Depuis plusieurs années, la contention, qu'elle soit physique ou médicamenteuse, est de plus en plus réglementée. Dans le même temps, les questions autour de l'éthique ont pris une part importante dans l'accompagnement des personnes souffrant de troubles cognitifs notamment. Les professionnels ont désormais à l'esprit le risque et le bénéfice de chaque soin. Mais entre la bienveillance de l'accompagnement et les restrictions des libertés, où mettre le curseur ? L'équation est quasiment impossible. La réponse est forcément personnalisée et individualisée, selon chaque situation, chaque cas. Et pour cause, il est facile de philosopher, d'évoquer ces questions lors de formation bien installé dans un fauteuil, entouré de collègues et experts, mais sur le terrain, au quotidien, à domicile comme en établissement, des décisions doivent et sont prises avec toujours le même objectif : protéger la personne, éviter qu'elle se blesse, qu'elle se perde, qu'elle se mette en danger... sans pour autant qu'elle ressente les contraintes qui provoquent inévitablement des troubles du comportement. (...)

L'annonce en oncogériatrie, l'efficience du binôme infirmier-médecin

Article de Florence Rollot Trad, Sadia Bonhomme

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 136, mars-avril 2019, pp. 23-27.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Annonce de la maladie, Cancer, Diagnostic, Équipe soignante, Éthique, Maladie d'Alzheimer, Parole, Personne âgée, Relation professionnelle, Relation soignant-soigné, Soin, Vieillissement

De l’annonce diagnostique à l’arrêt des traitements, le parcours de soins du patient âgé atteint de cancer est parsemé d’annonces. Celles-ci se mêlent aux actions de soins et d’accompagnement. La collaboration et les interventions partagées entre médecins et infirmiers sont essentielles pour une prise en charge optimisée du patient âgé et de ses aidants.

Le label Humanitude pour réenchanter la démarche qualité

Article de Annie de Vivie

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 19, janvier-février 2019, pp. 23-24.

Mots clés : Travail social : Établissements, Grand âge-Vieillissement, Démarche qualité, Maladie d'Alzheimer, Vieillissement, Dépendance, Fin de vie, Soin, Accompagnement, Repère, Formation

Le grand âge, les polypathologies, les maladies neurodégénératives, la fin de vie exigent expertises et des technicités. Désemparés, démunis, les aidants comme les professionnels du "prendre soin" manquent de soutiens, de repères, de pistes de réponses. Les recommandations de bonnes pratiques affirment les valeurs sans aider à les traduire dans le "prendre soin" quotidien. D'où l'intérêt d'être accompagné sur le terrain par une démarche certes pratique, mais exigeante : le label Humanitude.

Parcours de soins et pluridisciplinarité

Article de Tristan Cudennec, Séverine Sauzé, Anthony Mézière, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 130, mars-avril 2018, pp. 11-31.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Pluridisciplinarité, Organisation, Hospitalisation, Soin, EHPAD, Urgence médicale, Maladie cardiovasculaire, Maladie d'Alzheimer, ESAT, Handicap, Trisomie, Gérontologie, Accompagnement, Soins à domicile, Prévention, Personne âgée

Professionnels et aidants : le partage de compétences

Article de Cécile Aguesse, Magaly Hilaire

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 26, juillet-septembre 2017, pp. 9-10.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Aide à domicile, Maintien à domicile, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Compétence, Vie quotidienne, Pratique professionnelle, Soin, Activité, Accompagnement, Diagnostic

Lorsque le diagnostic de la maladie d'Alzheimer est suspecté, c'est le mythe familial "Dans notre famille, on vieillit bien !" qui s'effondre. Une fois "encaissé" le choc du diagnostic, l'aidant principal doit s'efforcer, du mieux qu'il peut, de prendre soin de son proche fragilisé dans l'ensemble des activités de la vie quotidienne, tout en se préservant en retour. Afin de tenter de conserver l'équilibre psychique du binôme aidant / aidé, l'échange de pratiques professionnelles et de savoir-faire est salvateur.

Une connaissance des acteurs à améliorer

Article de Alexandra Marquet, Stéfane Hédont Hartmann, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 26, juillet-septembre 2017, pp. 11-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Accompagnement, Vieillissement, Dépendance, Pratique professionnelle, Équipe soignante, Travail d'équipe, Personne âgée, Soin, Coordination, Établissement social et médicosocial, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Aidant familial, Aide à domicile, Santé

Ne pas cloisonner, apprendre à se connaître, à parler un langage commun pour pouvoir travailler ensemble. La réalité est quelque peu différente avec des freins encore nombreux, malgré les textes de loi et la création de dispositifs transversaux. Les habitudes et les pratiques professionnelles n'évoluent évidemment pas d'un coup de baguette magique. Il faut du temps pour que le fossé qui existe entre sanitaire d'un côté et de l'autre le médico-social ou encore celui entre les établissements d'hébergement et le domicile disparaisse. L'enjeu est d'assurer une continuité de l'accompagnement. Tous les acteurs ont pourtant la même volonté : le bien-être des personnes... reste à mettre en commun leurs pratiques, leur savoir-faire et leur savoir-être pour un système intégré innovant.