PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Depuis fin 2019, le virus Sars Cov 2 est en phase de circulation active, multipliant le risque d’apparition de variants, et la pandémie frappe la planète entière. Ce dossier propose un éclairage pédagogique sur le Covid 19 : la diffusion du virus, le caractère nouveau et inédit de cette épidémie. Il aborde également les grandes lignes de la gestion de la crise, les mesures mises en œuvre et les institutions sollicitées. Le traitement de l’information dans les médias et sur les réseaux sociaux amène à repenser la communication en temps de crise et d’incertitude. Enfin ce dossier dresse un rapide bilan des conséquences sanitaires et sociales d’une crise qui a mis le monde à l’arrêt pendant de nombreux mois.
En cette période de crise sanitaire, alors que les étudiants affrontent des informations stressantes, une infirmière “Covid” démystifie le virus tandis qu’une infirmière marocaine promeut la diversité culturelle des messages de prévention arabophones et francophones. D’autres actions associatives ou culturelles sont mises en place ; autant d’espaces de développement culturel ou de partenariats solidaires pour aider les étudiants à sortir de leur isolement et prévenir l’apparition de troubles anxieux.
Article de Richard Pougnet, Yvette Le Goff, Laurence Pougnet, et al.
Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 271, mai 2021, pp. 26-27.
Mots clés : Santé-Santé publique, Étudiant, Santé mentale, Crise, Épidémie, Prévention sanitaire, Soutien psychologique, Accompagnement, Politique sanitaire, Philosophie, Équipe soignante
Les politiques d’aide aux étudiants sont des grandes lignes organisatrices. Elles ne doivent pas se confondre, malgré l’évidente sollicitude des acteurs publics, avec la posture du soignant. Il faut alors réinterroger la sollicitude pour défendre une forme de prévention par la mobilisation des acteurs, à savoir les étudiants eux-mêmes.
En cette période de pandémie, les soignants de ville sont directement concernés par la détresse mentale ou sociale des étudiants. En plus des services de santé universitaires, des psychologues, par l’intermédiaire d’associations, des assistantes sociales, des médecins et des infirmiers sont à l’écoute des jeunes pour les situations individuelles, mais parfois aussi pour celles de groupes. Autant d’accès à la santé à proposer aux étudiants en souffrance ainsi qu’à leur famille.
Les services de santé universitaires accueillent les étudiants depuis de nombreuses années. En cette période de crise sanitaire si particulière, ils prennent activement soin de la santé de leur population, y compris au niveau psychologique. Les compétences infirmières sont ici essentielles.
Les étudiants en santé ont vécu différemment cette première année de pandémie de Covid-19. Certains se sont portés volontaires pour soutenir les services en tension. Ils se sont inquiétés de savoir si leurs formations seraient assurées, particulièrement pour les gestes techniques.
Article de Richard Pougnet, Laura Semeraro, Gaëtan Lecallo, et al.
Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 271, mai 2021, pp. 16-18.
Mots clés : Santé-Santé publique, Souffrance psychique, Prise en charge, Vulnérabilité, Étudiant, Santé mentale, Crise, Épidémie, Bien-être, Épidémiologie
La société française a pris conscience de la détresse des étudiants, au point de mettre en place des systèmes dédiés à leur santé mentale. Afin d'éviter toute confusion, il est important de qualifier la santé mentale des étudiants et de proposer des pistes pour comprendre pourquoi il s’agit d’une population vulnérable face à la crise sanitaire.
Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 6, novembre-décembre 2020, pp. 1155-1164.
Mots clés : Santé-Santé publique, Droits des usagers, Établissement social et médicosocial, Épidémie, Crise, Santé mentale, Psychiatrie, Droit de visite, Malade, Télémédecine
Le temps de la crise permet d'expérimenter et de développer des réformes en germe. La manière dont l'accès aux soins des patients en psychiatrie et leur continuité sont assurés en est le témoin : le recours aux structures ambulatoires et à la télésanté sont renforcés et la coopération entre les différents acteurs consolidée. Mais le temps de la crise révèle aussi les faiblesses d'un système : la garantie du respect des droits du patient hospitalisé - qu'il s'agisse de la liberté d'aller et venir ou de ses droits durant le séjour - témoigne d'une exacerbation des difficultés rencontrées en période normale.