Article de Pascale Ferrari, Marion Milovan, Hélène Dos Santos, al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 268, mai 2022, pp. 44-49.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie, Autonomie, Concept, Partenariat, Famille, Profession médicale, Projet, Soin, Psychiatrie, Relation interpersonnelle, Rétablissement, Santé mentale
Article de Alain Ehrenberg
Paru dans la revue Cahiers français, n° 426, mars-avril 2022, pp. 16-25.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Psychiatrie, Société, Sociabilité, Souffrance psychique, Autonomie, Handicap, Accompagnement, Bien-être
Longtemps considérée, à travers le trouble, uniquement d'un point de vue médical et psychopathologique, la santé mentale est aujourd'hui entrée dans la société, avec la dimension positive de bien-être qu'elle peut impliquer. Avec elle, la conception du soin évolue autour de nouveaux concepts autonomie et accompagnement
Article de Emmanuelle Jouet, Camille Veit, Baptiste Godrie
Paru dans la revue Santé mentale, n° 220, septembre 2017, pp. 23-79.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Malade, Santé mentale, Savoir, Expérience, Souffrance psychique, Empowerment, Compétence, Relation soignant-soigné, Éducation, Thérapie, Partenariat, Autonomie, Psychiatrie, Pair aidant
Les sensations corporelles et les émotions liées aux situations et aux relations sociales vécues par les personnes souffrant de troubles psychiques ne sont pas directement convertibles en savoir expérientiel. Pour qu'elles le soient, il faut que les cliniciens et les chercheurs, porteurs d'un savoir institué et légitime, les reconnaissent et les valorisent. Une mise en œuvre concrète de ces savoirs permet alors d'initier des pratiques de soins orientées en rétablissement.
Article de Jean Luc Brière, Dominique Launat
Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, novembre 2015, pp. 4-31.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Autonomie, Psychiatrie, Résilience, Accompagnement, Lien social, Intégration, Groupe thérapeutique, GEM (Groupe d'entraide mutuelle)
La création des Groupes d'Entraide Mutuelle (GEM) en 2005 est l'aboutissement d'un long processus avec au départ, dans les années 1950-60, l'émergence des clubs thérapeutiques qui cherchaient à répondre, sous une forme associative, aux questions de l'humanisation des soins dans des structures asilaires, de la reconnaissance de la parole, de la vie collective et sociale des malades, et de leur capacité à assumer des responsabilités dans l'organisation d'activités partagées. La quasi-totalité des clubs sont restés des outils du soin liés à l'établissement hospitalier d'origine, hormis quelques-uns comme le club des Peupliers à Paris, qui dès sa création en 1960 en pleine ville, a été un club exclusivement de patients qui, en son sein, n'étaient pas soumis au regard et à l'analyse des soignants. Avant 2005 d'autres initiatives de ce type, fondées sur les ressources et les capacités d'entraide des patients, virent le jour, à l'exemple de l'association "Bon pied, bon œil" devenue GEM, dont un article figure dans ce numéro. Dans la période de préparation de la loi de 2005 sur les personnes handicapées, l'Unafam, la Fnapsy et la Fasm Croix-Marine se sont mobilisées pour que soient reconnus dans la loi le handicap psychique et les dispositifs d'entraide mutuelle gérés par et pour les usagers, et porteurs d'intégration sociale. Les pouvoirs publics et le Parlement ont été au rendez-vous.
Accès à la version en ligne