PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Laurent Jeanneau, Sandrine Foulon, Céline Mouzon, et al.
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 444, mars 2024, pp. pp. 30-42.
Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Chômeur, RSA, Étranger, Accès aux soins, Coût, Revenu minimum, Financement, Précarité, Contrôle, Sanction, Inflation
Sale temps pour les pauvres. Victimes collatérales de la mobilisation générale pour le plein-emploi, ils sont dans le collimateur du gouvernement. Et tous ceux qui sortent du rang sont sévèrement réprimandés. Leur faute ? Ne pas accepter le premier emploi mal payé et éreintant qui se présente, ne pas réussir à faire garder des enfants ou ne pas avoir assez d'argent pour faire le plein. Sans oublier ceux dont la santé est défaillante, ou encore ceux qui ont été désocialisés et marqués à vif par une trop longue période de chômage. Leur sanction ? Devenir encore plus pauvre. Pour les obliger à reprendre un boulot, on n'a rien trouvé de mieux à faire que d'accentuer leurs difficultés, en réduisant leurs allocations, voire en les supprimant.. La liste des vexations et autres stigmatisations qu'ils doivent subir est longue. Il pourrait en être autrement : supprimer la pauvreté n'a rien d'utopique. Mas le gouvernement ne l'entend pas de cette oreille, car pour lui, hors du travail, point de salut !
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 23/2669, Semaine du 12 au 18 juin 2023, pp. 8-10.
Mots clés : Travail-Emploi, RSA, Revenu minimum, Prestation sociale, Chômage, Emploi, Politique de l'emploi, Sanction, Insertion professionnelle
Alors que les expérimentations sur le revenu de solidarité active viennent de commencer, plusieurs voix s'élèvent pour dénoncer la mise en place d'un "RSA sous condition". Des critiques que ne partage pas la majorité de droite et du centre de Départements de France.
Paru dans la revue Cahiers français, n° 430, novembre-décembre 2022, pp. pp. 103-111.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Jeune en difficulté, Revenu minimum, RSA, Étudiant, Aide financière, Insertion professionnelle, Contrat d'insertion par l'emploi
En France, le revenu de solidarité active (RSA) n'est ouvert qu'aux personnes âgées de 25 ans au moins. Qu'en est -il pour les jeunes à partir de 18 ans ? A la suit de la pandémie de Covid-19, dont les conséquences ont été particulièrement difficiles pour les 18-24 ans, Sabina Issehnane et Julien Damon échangent autour des solutions possibles pour soutenir les jeunes
De quinze à vingt heures d'activités d'insertion pour conserver le RSA : l'expérimentation devrait être lancée prochainement dans quelques départements. Mais les zones d'ombre n'ont pas été éclaircies par le gouvernement.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 15/2611, Semaine du 18 au 24 avril 2022, p. 34.
Mots clés : RSA, Revenu minimum, Service public, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication, Inégalité, Exclusion sociale
La demande et le suivi du revenu de solidarité active sont réalisables par la voie numérique. Une "simplification" loin de toucher tous les allocataires.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 13/2609, Semaine du 4 au 10 avril 2022, p. 11.
Mots clés : RSA, Revenu minimum, Politique des revenus, Élection, Politique sociale, Insertion professionnelle, Dispositif d'insertion, Contrainte, Précarité, Stigmatisation
Ne toucher le RSA que si l'on effectue des heures de bénévolat : la proposition est réapparue dans la campagne.
Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 264, Février 2022, pp. 16-22.
Mots clés : RSA, Prestation sociale, RMI, Revenu minimum, Politique des revenus, Département, Conseil départemental, État, Décentralisation, Accès aux droits, Précarité, Exclusion sociale, Financement, Gestion financière
Alors que la loi de finances pour 2022 vient d'ouvrir timidement la voie à une renationalisation du revenu de solidarité active (RSA) dans quelques départements volontaires, la question de la réforme de ce dispositif s'invite dans le débat des élections présidentielles. En témoigne, par exemple, la proposition de la candidate de la droite républicaine, Valérie Pécresse, qui souhaite que "celui qui touchera le RSA donnera chaque semaine quinze heures d'activité à la société". Une manière de relancer à nouveau la question fondamentale du lien entre RSA et insertion. Car depuis 1988, date de la mise en place du RMI, ancêtre du RSA, le retour à l'activité de ses bénéficiaires souffre de nombreuses critiques plus ou moins justifiées. Et la progression du coût du RSA pour les départements menace de plus en plus leur capacité d'action. De quoi inviter à s'interroger sur l'efficacité d'un dispositif qui mériterait sans doute d'être repensé pour être mieux adapté aux réalités actuelles.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 2/2598, Semaine du 17 au 23 janvier 2022, p. 13.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Politique sociale, Action sociale, Bilan, Politique des revenus, Revenu minimum, RSA, Décentralisation, Macron (Emmanuel)
Le Président a profité du congrès national de la Fédération des acteurs de la solidarité pour faire le point sur son action sociale.