PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Claire Sanlaville, Cyrille Colin, Pierre Krolak Salmon, Laurent Letrilliart
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 150, juillet-août 2021, pp. 35-42.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Analyse de la pratique, Décision, Déficience cognitive, Diagnostic, Entretien, Étude de cas, Évaluation, Examen médical, Expérience, Médecine générale, Méthodologie, Personne âgée, Praticien, Pratique professionnelle, Recherche, Relation soignant-soigné, Représentation sociale, Vieillissement
Le diagnostic des troubles cognitifs représente un enjeu médical et éthique. L’objectif d’une étude qualitative par entretiens était d’explorer les représentations des médecins généralistes à propos de ce diagnostic. Les médecins généralistes sont ambivalents sur l’intérêt et la temporalité du diagnostic des troubles cognitifs, ce qui pourrait se résoudre par une décision médicale partagée à chaque étape de la démarche diagnostique.
La personne âgée a le droit au respect de sa dignité et de son intimité. La société doit changer son regard sur de nombreux aspects concernant les aînés et notamment la sexualité. Une réflexion et des formations spécifiques à destination des soignants devraient être systématiques.
La souffrance compassionnelle et la fatigue d’empathie peuvent concerner tous les acteurs de santé en charge de personnes âgées. Un épuisement et une douleur morale peuvent résulter d’une préoccupation excessive et de stress en écho à la souffrance de la personne prise en charge. Apprendre à reconnaître cette douleur morale est la première étape d’un processus destiné à l’élaborer. Cela est d’autant plus nécessaire que l’empathie est un index important de la qualité des soins et de professionnalisme.
La simulation en santé s’est largement diffusée dans les instituts de formation et les établissements de soins ces dernières années. Dans le cadre de la formation à la gériatrie/gérontologie, un dispositif de simulation des limitations liées à l’avancée en âge est utilisé, ce qui permet à celui qui l’expérimente de ressentir les restrictions fonctionnelles et sensorielles vécues par les personnes âgées.
Le nombre croissant de résidents atteints de maladies neurocognitives en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes rend complexe la prise en soins. Les troubles du comportement, inhérents à ces pathologies, sont à l’origine de nombreux ressentis chez les soignants pouvant influencer les comportements de soins.
Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 27, octobre-décembre 2017, pp. 23-24.
Mots clés : Travail social : Formation, Grand âge-Vieillissement, Formation professionnelle, Formation, Jeu, Vieillissement, Activité, Personne âgée, Adaptation, Pratique professionnelle, Déficience cognitive, Équipe soignante, Animation sociale, EHPAD, Représentation sociale
Nos représentations culturelles influent sur la façon de faire jouer des personnes âgées. Le choix des jeux, le cadre mis en place, nos attentes vis-à-vis du groupe sont directement en lien avec notre vision du jeu et du vieillissement. Ces représentations nous conduisent parfois à proposer une activité ludique inadaptée à la population. La formation professionnelle est une voie royale pour dépasser nos préjugés et ajuster nos pratiques pour rendre compte d'un cadre ludique adapté à une démarche de prise en soin des personnes âgées atteintes de troubles cognitifs.