PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3312, janvier 2024, pp. 55-57.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Culture, Interculturel, Accompagnement, Empowerment, Art, Émotion, Reconnaissance, Inclusion, Bal de Bellevue, Nantes
A partir d’une création artistique menée dans un quartier populaire de Nantes, Gwenael Quiviger, docteur en socio-anthropologie, s’est interrogé sur la prise en compte de la culture des personnes dans l’accompagnement social. Il défend l’intérêt d’une approche interculturelle pour développer le pouvoir d’agir des personnes.
Cet article s’intéresse aux familles chinoises vivant à distance dans le contexte de l’immigration intellectuelle des jeunes chinois. Les communications intrafamiliales s’appuient sur Wechat, qui permet non seulement de garantir les échanges quotidiens, mais aussi de gérer la présence parentale en ligne. Partant d’une approche sociologique, cet article traite des stratégies de mise en scène adoptées par les jeunes chinois étudiant en France. Un travail empirique a été mené afin d’analyser comment ils se comportent devant leurs parents restés en Chine en répondant aux attentes sur les études, sur le projet d’avenir, sur l’argent et sur la vie amoureuse. L’article vise à saisir la manière dont les jeunes chinois réinterprètent les relations familiales.
Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 101-108.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social : Métiers, Droit d'asile, Relation d'aide, Reconnaissance, Accueil, Rencontre, Santé mentale, Interculturel, Image de soi, Traumatisme, Écoute, Confiance, Contre-transfert, Réfugié, Travailleur social
Dans un contexte où s’entremêlent traumatismes, vulnérabilités, isolement, les soins psychiques et la question des enjeux de la relation d’aide et de la reconnaissance entre le professionnel et la personne accueillie sont portés par tous les acteurs de l’accompagnement. La relation d’aide constitue un soutien évident dans la restauration d’une image positive de soi pour la personne accompagnée et le travail social se focalise sur le défi de création de liens d’affiliation à la société d’accueil.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3216, 2 juillet 2021, pp. 30-31.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étude de milieu, Sociologie, Immigration, Stéréotype, Racisme, Victime, Violence, Génération, Jeune, Communauté, Besoin, Reconnaissance
Pendant près de dix ans, cette chercheuse a suivi des immigrés chinois de différentes générations. En leur donnant la parole dans un ouvrage, elle dévoile les préjugés racistes dont ils sont victimes et la mobilisation de la jeune génération qui ne veut pas rester silencieuse.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3126, 20 septembre 2019, pp. 24-25.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Mineur isolé étranger, Évaluation, Accueil, Reconnaissance, Accès aux soins
Un rapport de Médecins sans frontières épingle la « politique maltraitante » de la France vis-à-vis des mineurs non accompagnés. Présenté le 10 septembre, celui-ci tire les conclusions de l’accompagnement de ces jeunes par le centre de l’ONG située à Pantin en Seine-Saint-Denis : évaluation de la minorité biaisée, accès aux soins de plus en plus difficile et politique du découragement.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3104, 29 mars 2019, pp. 22-25.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Immigration-Interculturalité, Migration, Souffrance psychique, Reconnaissance, Violence, Abus sexuel, Traumatisme, Discrimination sexuelle, Récit de vie
Alors que les parcours suivis par les personnes migrantes s’allongent et deviennent de plus en plus violents, la question de la souffrance psychique se fait plus aiguë. Mais les obstacles à la reconnaissance des troubles psychiques sont pléthore.
Depuis plusieurs années, la notion de reconnaissance a été mobilisée dans des champs variés (psychologie, sociologie, philosophie, etc.) pour saisir les enjeux dans les relations entre les groupes sociaux de statuts inégaux. Dans cette contribution, nous nous proposons donc de présenter les différentes conceptualisations dont cette notion a fait l’objet en psychologie (Mead, 1934 ; Erikson, 1972 ; Tajfel, Turner, 1986) et en philosophie politique (Honneth, 1992). Nous mettrons en évidence les avantages d’une posture de reconnaissance sur le plan des relations interculturelles. Mais nous discuterons aussi des limites d’une approche axée exclusivement sur la promotion de la diversité. Nous développerons l’intérêt des politiques d’égalité mises en œuvre, et sans lesquelles les minorités culturelles ne peuvent sortir des rapports de domination (historiques, économiques, politiques, etc.). Dans ce cadre, nous développerons le concept de justice sociale proposé par Nancy Frazer, qui met l’accent sur l’exigence de partage des ressources entre les groupes sociaux autant que sur l’exigence de reconnaissance identitaire.