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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La pauvreté infantile à l’aune des recherches participatives artistiques en travail social : la voix des jeunes co-chercheur-e-s

Article de Sylvia Garcia Delahaye, Lavinia Johnson, Khaled Ibrahim Baba, et al.

Paru dans la revue Écrire le social, n° 5, août 2023, pp. 72-86.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Enfant, Recherche, Participation, Photographie, Vidéo, Méthodologie, Inégalité, Participation des usagers, Suisse

Cette contribution s’intéresse à la problématique de la pauvreté infantile à partir de l’analyse des résultats intermédiaires d’une recherche en cours menée avec de jeunes co-chercheur-e-s. L’absence de la prise en compte de la parole des enfants et des jeunes dans les critères et les dispositifs actuels visant à appréhender la pauvreté en Suisse est au cœur des choix méthodologiques de cette recherche. Cet article propose une réflexion sur la place des jeunes co-chercheur-e-s dans la définition et l’analyse de la pauvreté et des inégalités qui lui sont associées, ainsi que sur les conditions de construction de connaissances nouvelles sur cette thématique, au moyen de la valorisation de leur voix et des productions artistiques (photographies et vidéos) de jeunes participant-e-s.

Le sans-domicilisme. Réflexion sur les catégories de l’exclusion du logement

Article de Marie Loison

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 29-50.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Exclusion sociale, Logement, Recherche, Sociologie

L’absence de logement « à soi » n’est pas simple à définir et les sans-domicile forment une population hétérogène et fluctuante. La grande diversité de leurs trajectoires et de leurs situations résidentielles rend difficiles l’appréhension et la qualification du phénomène d’exclusion du logement. En France, depuis les travaux pionniers des années 1990 et jusqu’à aujourd’hui, différentes catégorisations ont été produites mais elles sont souvent méconnues et les mots employés génèrent des confusions ayant parfois des conséquences problématiques dans la mise en œuvre des politiques publiques à destination des populations concernées. Cette contribution propose d’ouvrir le débat en présentant le terme « sans-abrisme » comme une synecdoque du néologisme « sans-domicilisme ». Elle défend l’idée selon laquelle l’usage de ce dernier terme permet davantage d’éviter les confusions et la reproduction des idées reçues sur ces populations, de mieux prendre en compte les trajectoires spécifiques de certaines catégories de population exclues du logement et de mieux traduire le terme anglo-saxon homelessness (qui est aujourd’hui le plus souvent traduit par « sans-abrisme »). Ce faisant, il pourrait contribuer à la (re)constitution d’un champ de recherche français plus unifié sur cette question et à un meilleur dialogue entre recherche et action publique.

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