PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3289, 06 janvier2023, pp. 20-23.
Mots clés : Enfance-Famille, Justice-Délinquance, Violence conjugale, Prévention, Récidive, Accompagnement, Agresseur, Hébergement temporaire, Pluridisciplinarité, Lille
Depuis plus d’un an, une structure lilloise accompagne sur les plans psychologique, social et professionnel les personnes poursuivies pour des faits de violences conjugales et les héberge provisoirement si elles sont sous le coup d’une éviction du domicile. Pensé par les différents acteurs de la métropole, ce dispositif vise à protéger les victimes et à éviter la récidive.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3276, 30 septembre 2022, pp. 6-11.
Mots clés : Justice-Délinquance, Justice, Justice des mineurs, Réforme, Code, CEF, Financement, Prévention, Récidive, Insertion sociale, Accompagnement, Mixité, Gestion, Prise en charge
Dossier composé de 3 articles :
Justice des mineurs : un an après, une réforme à la peine
CEF : un enfermement inefficace
Les mineures dans l’angle mort du système
Article de Justine Canonne, Benjamin Guichard, Jessica Vonderscher
Paru dans la revue Direction(s), n° 208, mai 2022, pp. 24-31.
Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Détenu, Sortant de prison, Réinsertion sociale, Réinsertion professionnelle, TIG, Entreprise adaptée, Justice des mineurs, Récidive, Prévention de la délinquance
Financements contraints, politiques en silo, injonctions inatteignables... Les acteurs du monde social concourant à la réinsertion des personnes placées sous main de justice font face à des obstacles récurrents. Si certaines lignes commencent à bouger, il faut encore parfaire les efforts pour libérer davantage les énergies, au bénéfice des publics accompagnés.
Travail d'intérêt général (TIG), structures inclusives en détention, placement extérieur... Autant d'outils destinés à lutter contre la récidive, plaide l'Agence du TIG et de l'insertion professionnelle (Atigip). Le point avec Jessica Vonderscher et Benjamin Guichard, respectivement chefs de service TIG et Politiques et accompagnement vers l'emploi.
Dans la région toulousaine, l'association Envoi Insertion et Handicap a installé une entreprise adaptée (EA) dans un établissement pénitentiaire. Une première en France avec des résultats encourageants.
L'ambition première du Code de justice pénale des mineurs (CJPM) ? Remettre le temps éducatif au coeur des parcours des jeunes placés sous main de justice et ainsi améliorer leur accompagnement. Premier bilan, six mois après son entrée en vigueur.
Paru dans la revue Direction(s), n° 199, juillet-août 2021, pp. 4-6.
Mots clés : Justice-Délinquance, Insertion professionnelle, Insertion par l'économique, Prison, Récidive, Service pénitentiaire d'insertion et de probation, Politique de l'emploi, Exclusion sociale, Prévention de la délinquance, Emploi, Administration pénitentiaire, Détenu
Le gouvernement entend accélérer le déploiement des structures de l'insertion par l'activité économique (IAE) en milieu carcéral. Une ambition qui répond aussi à l'objectif de croissance assigné au secteur. Désormais assoupli, le dispositif parviendra-t-il à persuader les gestionnaires hésitants bien conscients des contraintes ?
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 24, printemps 2020.
Mots clés : Justice-Délinquance, Délinquance juvénile, Évaluation, PJJ, Récidive
L’évaluation a été au cœur des échanges de la conférence de consensus sur la prévention de la récidive en 2013. Le rapport issu de ces échanges préconisait que « pour être efficace [l’évaluation] devrait s’appuyer sur de nouvelles méthodes de travail qui supposeront un changement dans les pratiques professionnelles » (Conférence de consensus, 2013, p. 35). Deux modèles d’intervention en criminologie, l’un appelé Risque-Besoins-Réceptivité (RBR) et l’autre Good Lives Model (GLM), intègrent à la fois une démarche d’évaluation et des modalités de prise en charge. L’application de ces modèles auprès des personnes ayant commis une infraction présente des résultats intéressants dans la limitation de la récidive. Dernièrement, les textes réglementaires de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et le Code de justice pénale des mineurs (CJPM) avancent que l’intervention éducative doit tendre vers une limitation de la récidive. Cette recherche vise dans un premier temps à comprendre les pratiques évaluatives des éducateurs dans le cadre du recueil de renseignements socio-éducatifs (RRSE) et dans un deuxième temps, à analyser dans cette pratique ce qui est le plus ou le moins mobilisé dans les principes des modèles d’intervention en criminologie. Pour ce faire, l’étude envisage de croiser des données quantitatives (250 dossiers de RRSE) avec des données qualitatives (témoignages d’éducateurs sur leurs pratiques (n = 11). Les résultats indiquent, d’une part, que l’activité évaluative n’est pas une activité linéaire en ce qu’elle résulte d’échanges et de jeux de pouvoir entre les différents acteurs de l’évaluation (auteurs de l’infraction, famille, éducateurs, magistrats…), et, d’autre part, que l’analyse des pratiques d’évaluation au regard du RBR et du GLM confirme une mobilisation partielle de ces deux modèles. La question de la transposition complète de ces modèles reste entière.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 43, n° 2, juin 2019, pp. 253-283.
Mots clés : Justice-Délinquance, Sanction pénale, Détenu, Stigmatisation, Morale, Déviance, Récidive, Discrimination, Réinsertion sociale, Théorie, Sociologie, Pouvoir
Cet article propose une réflexion sur l’hypothèse des caractéristiques de statut, issue de la perspective théorique de l’étiquetage, appliquée à la phase d’exécution des peines. Après un rappel théorique de la perspective, de ses limites et des révisions apportées, le sujet est exploré à partir d’une littérature principalement nord-américaine avec l’aide des concepts d’entrepreneur de morale (Becker, 1963) et de domination (Weber, 2013). Ils permettent d’appréhender la place essentielle des caractéristiques de statut dans le processus de réinsertion sociale et durant la phase d’exécution des peines. L’importance de ces caractéristiques de statut est considérée à la fois du côté des justiciables mais également du côté des professionnels à l’intérieur du système de justice pénale.
De toutes les peines, la prison est sans doute la plus coûteuse, la plus déshumanisante, celle qui nous protège le moins bien contre la récidive. Pourtant, on continue d'incarcérer à tour de bras. Ne peut-on donc rendre justice sans passer systématiquement par la case prison ?
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3049, 23 février 2018, pp. 14-15.
Mots clés : Justice-Délinquance, Travail-Emploi, Prison, Détenu, Réinsertion professionnelle, Récidive, Prévention, Technologie numérique
Jean-Marie Delarue, conseiller d’Etat, ne mâche pas ses mots pour regretter la faiblesse des politiques publiques en matière de réinsertion et de travail en prison. Celui qui fut le premier contrôleur général des lieux de privation de liberté, chargé de veiller au respect des droits fondamentaux des personnes détenues, dresse le constat amer du serpent qui se mord la queue : la sécurité érigée en leitmotiv de l’administration pénitentiaire conduirait en fait à… moins de sécurité pour les surveillants de prison comme pour la société, le taux de récidive des détenus désœuvrés et sans perspective professionnelle étant drastiquement élevé. Contributeur du rapport « Travail en prison : préparer (vraiment) l’après », Jean-Marie Delarue plaide pour une revalorisation du travail en milieu carcéral en y intégrant « l’après » plutôt que de rester focalisé sur le « pendant ».
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3033, 10 novembre 2017, pp. 20-23.
Mots clés : Justice-Délinquance, Toxicomanie-Addictions, Addiction, Délinquance, Expérimentation, Décision de justice, Suivi médical, Équipe pluridisciplinaire, Récidive, Tribunal, Travail éducatif, MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives), Association Aurore, Bobigny
Depuis 2015, le tribunal de grande instance de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, expérimente un dispositif de suivi judiciaire et médico-social intensif qui vise à prévenir la récidive de délinquants dont le parcours pénal est lié à une addiction. Intitulé L’Ouvrage, ce programme innove en misant sur l’articulation santé-justice, l’évaluation des besoins et des risques, la motivation et le pragmatisme.