PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 90, octobre-décembre 2021, pp. 104-115.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Anomie, Adolescent, Hospitalisation, Approche clinique, Thérapie, Psychothérapie
L’anorexie mentale à l’adolescence représente un défi pour les thérapeutes, qui cherchent à trouver une alliance avec les patients et les membres de la famille, concernant la réapparition du symptôme et la reprise d’un chemin évolutif permettant l’amélioration des conditions psychologiques et des troubles associés. L’hospitalisation est un moment parfois nécessaire pour arrêter l’évolution vers des conditions physiques incompatibles avec la santé et même la vie. Tenter de soigner les patients passe par un travail intégré, pluriprofessionnel et multifocal, qui implique des référents médicaux et des psychothérapeutes, dédiés aux patients et, de façon séparée, à leurs familles, en mettant l’accent sur la récupération des plaisirs de fonctionner, notamment par la proposition d’interventions éducatives et d’activités professionnelles.
La question des violences a toujours été au centre des travaux de Pascal Roman.
il a publié une série d’articles cliniques, exercé et enseigné, d’abord à Paris, puis pendant quinze ans à Lyon et maintenant depuis douze ans en Suisse, à Lausanne.
Dans ses thématiques, à la fois du point de vue de la clinique et de celui de la recherche, il a d’abord travaillé dans le champ de la Protection de l’enfance, et puis plus particulièrement le sujet de la violence des adolescents, et encore plus précisément des violences sexuelles des adolescents. En particulier, à partir d’une pratique de psychologue à la Protection judiciaire de la jeunesse (pjj), dans un service de milieu ouvert à Villefranche-sur-Saône, puis grâce à un financement pjj pour réaliser ce qui a été la première recherche clinique consacrée aux adolescents auteurs des violences sexuelles, menée entre 2005 et 2008. Pascal Roman a également été expert judiciaire pendant une dizaine d’années en France, auprès de la cour d’appel de Lyon. Nous pouvons aussi ajouter qu’à cette pratique clinique, directe, auprès des adolescents, il possède une expérience de supervision d’équipes éducatives, le plus souvent dans des foyers d’adolescents, où la question de la violence est bien sûr présente, et en milieu carcéral.
Il est d'usage au comité de rédaction du Coq Héron de consacrer périodiquement un numéro à la clinique, fidèle ainsi à l'idée-clé de la revue pour laquelle toutes pensées et expériences ayant comme horizon la psychanalyse, doivent pouvoir s'exprimer d'où qu'elles viennent et quelle que soit l'école à laquelle appartiennent ou se réfèrent leurs auteurs. Ce numéro accueille cette fois encore, des réflexions diverses témoignant de l'extrême diversité, de la créativité et de la richesse de la psychanalyse d'aujourd'hui et de ceux qui la font vivre, en matière de prise en charge des patients qu'ils rencontrent et à qui ils ont affaire. En outre, à l'heure où l'on constate une crise du livre et une désaffection de la lecture dans beaucoup de milieux, nous avons aussi voulu mettre l'accent, plus encore que de coutume, sur des ouvrages liés à la psychanalyse qui exposent des points de vue originaux sur les pratiques actuelles. Ce numéro se donne donc à lire comme une sorte d'arrêt sur images permettant de se faire une idée de la dynamique de la psychanalyse, toujours vivante, toujours en mouvement.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 85, mars 2012.
Mots clés : Adolescent, Psychodrame, Psychanalyse, Thérapie de groupe, Psychothérapie, Approche clinique, ELEVE SURDOUE, CATTP
Quelle proposition thérapeutique peut être envisagée pour les adolescents dont le mal être interdit toute représentation du futur ? Ces jeunes, qui se perçoivent eux-mêmes et qui sont souvent perçus comme « surdoués », « précoces », « plus aimés » que les autres, portent pourtant des cicatrices de leurs expériences infantiles. Ils se sentent emprisonnés dans un présent chaotique, conservant fréquemment aussi en eux des cicatrices d'expériences thérapeutiques « catastrophiques ». « Pourquoi en suis-je arrivé là ? » « Pourquoi suis-je là ? » Questions auxquelles le dispositif thérapeutique de l'analyse de groupe et du psychodrame dans un cattp propose de les aider à élaborer une réponse.