PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 126, juin 2022, pp. 21-31.
Mots clés : Travail social : Métiers, Psychiatrie, Éducateur spécialisé, Approche historique, Prise en charge, Enfant en difficulté, Psychanalyse, Management, Formation, Observation, Séparation
L’itinéraire d’un jeune psychiatre : par sa rencontre en 1968 avec Suzanne et Maurice Capul, il découvre la prise en charge des enfants dans les centres d’observation et les principes qui orientaient cet accueil. Il en évoque la création dans un contexte intellectuel dynamique de critique des traditions d’enfermement et de punition, l’émergence du métier d’éducateur, des dynamiques institutionnelles et la place de la psychanalyse. Cinquante ans plus tard, la logique gestionnaire a altéré ces ambitions.
Article de Monique Besse, Delphine Leroy, Henri Santiago Sanz
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 149, 1er trimestre 2021, pp. 9-79.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Psychiatrie, Enfant, Adolescent, Créativité, Symbolique, Imaginaire, MECS, Pratique éducative, Télémédecine, Psychanalyse, Témoignage, Psychothérapie institutionnelle, EHPAD, Éthique, Transfert, Crise, Anxiété, Foyer d'accueil médicalisé, Care, SAVS, Éducateur spécialisé, Accompagnement, Personne handicapée, Innovation, Adaptation, Solidarité, Protection de l'enfance, Jeune, Famille, Milieu urbain, Addiction, SDF, Lien social, Libéralisme, Management, Changement social, Stress
Mars 2020, la France entière s’est confinée pour se protéger du coronavirus. Promiscuité dans des « habitats » étroits, insalubrité, difficulté à se nourrir, augmentation des appels pour violences conjugales et maltraitance des enfants. De quoi le coronavirus a-t-il été le révélateur ? Les établissements et services sociaux et médico-sociaux, la psychiatrie ont dû modifier leur fonctionnement, assurer la continuité des soins, de l’accompagnement ou, au contraire, renvoyer les personnes en famille ou à domicile.
Comment les institutions se sont-elles organisées, avec quelles difficultés, mais aussi quelles inventions de la part des professionnels et des usagers pour maintenir une vie sociale tout en étant confinés ? Et après… quelles ont été les organisations et les contraintes ? Les conséquences de cette période de crise ? Ce numéro fait retour sur les temps de pandémie et tente de tirer les leçons apportées par cette situation de catastrophe ?
Le sort qui est fait aujourd’hui aux personnes souffrant de troubles psychiques, qu’on les dise fous, psychotiques, autistes, etc., est tout à fait emblématique de l’état de déliquescence de nos sociétés modernes. Toutes proportions gardées, cela nous fait venir en mémoire d’autres périodes sombres de l’histoire.
Le concept de psychose est en voie de démantèlement dans la psychiatrie actuelle, celle des DSM. Cet article retrace cette évolution notamment depuis les années 1970. Il réaffirme en même temps l’importance de ce concept de psychose pour la psychanalyse, en faisant le point sur son contenu d’aujourd’hui.
N'est-il pas paradoxal, voire provocateur d'accoler tendresse et psychiatrie ? Pourtant, comment envisager de soigner sans s'engager émotionnellement ? Alors que le soin se construit essentiellement via la relation soignant-soigné, la tendresse s'inscrit comme tonalité au lien thérapeutique. Pour le soignant, oser puis parvenir à se montrer "tendre" requiert un travail sur soi et constitue en quelque sorte une éthique de la sollicitude.
L'arrivée d'un étranger dans un groupe humain, quel qu'en soit le motif, est toujours source de perturbations, sociales et psychiques, tant pour ceux qui accueillent que pour le nouveau venu. Le motif du départ et les modalités d'arrivée constituent des facteurs essentiels de ces situations. Ce numéro cherche à montrer comment, dans différents cas de figure, ces problèmes ont pu être gérés.
Dans une situation de souffrance psychique, le soignant peut-il se risquer à l'humour sans mettre en péril l'alliance thérapeutique ? Quelles fonctions cette "forme d'esprit" joue-t-elle dans l’interaction avec le patient ? Si l'humour comporte des risques, il permet aussi de détendre l'atmosphère, de surprendre, de réinterpréter, de désamorcer des tensions et peut se révéler un précieux médiateur thérapeutique.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires (ASH), n° 2915, 19 juin 2015, pp. 34-35.
Mots clés : Schizophrénie, Représentation sociale, Psychiatrie, Psychanalyse
Près de 1% de la population souffre de schizophrénie, et pourtant le grand public reste mal informé sur cette pathologie psychique. Avec son confrère Bernard Granger, le psychiatre Jean Naudin a entrepris de démonter un certain nombre d'idées reçues sur cette "maladie de l'existence". Il plaide notamment pour un décloisonnement entre soignants et travailleurs sociaux.