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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les adolescents (et ce qu'ils ont de) difficiles

Article de Christian Laval

Paru dans la revue Les Cahiers de Rhizome, n° 59, mars 2016, 86 p..

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Prise en charge, Accompagnement, PJJ, Souffrance psychique, Isolement, Mineur isolé, Psychiatrie, Scolarisation

Ce numéro 59 des Cahiers de Rhizome est consacré à la prise en charge des adolescents dits "difficiles". Apparue dans les années 1960 dans le champ de l’aide sociale à l’enfance, cette catégorie s’est élargie sous la plume de psys critiques intervenant dans des institutions du travail social à la fin des années 1970, avant de s’imposer comme problème public dans les années 1980-1990, au croisement de deux préoccupations : une approche sécuritaire centrée sur les comportements transgressifs voir violents, et une perspective de santé mentale attentive aux carences et/ou aux souffrances des jeunes. La prise en charge délicate de ces jeunes en "grande difficulté" est au cœur de nos recherches depuis quelques années. Elle recouvre une grande diversité de situations : "jeunes vulnérables", "en errance", "en danger", "isolés", "précaires", "déviants", "incasables", "mineurs isolés étrangers(MIE)", "jeunes en rupture" et/ou "en souffrance", "en risque de marginalisation", ou plus récemment "radicalisés", etc. Nous n’avons pas à privilégier l’une ou l’autre de ces acceptions, car toutes sont traversées par une même préoccupation: comment prendre en charge des adolescents "sans solution de prise en charge" ? Comment les accompagner dans la durée, alors qu’ils sont "trimballés" entre les institutions scolaires, du travail social, de l’insertion et du médico-social, de la justice pour mineurs ou de la pédopsychiatrie ? Comment s’en préoccuper réellement alors qu’ils peuvent se trouver "bloqués" dans des établissements inadaptés ?

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Démocratie sanitaire : la participation des usagers

Article de Jean-Paul Arveiller, Philippe Tizon

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2016, pp. 5-45.

Mots clés : Santé-Santé publique, Usager, Droits des usagers, Santé mentale, Démocratie participative, Psychiatrie, Soin, Accompagnement, Démocratie sanitaire, Alliance thérapeutique

Démocratie sanitaire, qu'est-ce à dire ? Derrière ce mot qui fait savant se cache un concept en fait très simple, celui de la participation citoyenne aux politiques de santé. La définition qu'en donnent les ARS est même particulièrement concise et pragmatique : "La démocratie sanitaire est une démarche qui vise à associer l'ensemble des acteurs du système de santé dans l'élaboration et la mise en œuvre de la politique de santé, dans un esprit de dialogue et de concertation." la seule question qui se pose, finalement est celle de la définition des "acteurs du système de santé". Si, dans les années quatre-vingt cette définition aurait pu s'entendre simplement puisque, par "acteurs du système de santé" on entendait l'ensemble des professions médicales et paramédicales d'un côté, l'administration chargée de la politique de soin de l'autre, les choses sont devenues moins simples puisque, depuis les années quatre-vingt dix, les usagers ont commencé à revendiquer puis à prendre une place de partenaire parmi ces acteurs.