PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue L'Autre, vol. 25, n° 3, décembre 2024, pp. 273-333.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Santé mentale-Souffrance psychique, Médiation, Interculturel, Empowerment, Interprétariat, Étude de cas, Prise en charge, Soin, Langue maternelle, Migration
Dossier composé de 6 articles :
- Médiation en santé au Samu social de Paris
- Élaboration d’un dispositif de médiation transculturelle à Poitiers
- La médiation transculturelle en CMPP : de la réalité du terrain à la création du dispositif
- Surmonter l’impasse dans les soins hospitaliers : un bricolage de médiation entre plusieurs alterités
- Embarquement en terre de médiation au CHU de Besançon
- Face à Face : pédiatre et mineurs non accompagnés
Article de Charlotte Mayer, Rémi Bailly, Patricia Lhande, et al.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 45, n° 4, décembre 2024, pp. 300-323.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Plateforme, Équipe pluridisciplinaire, École, Trouble du comportement, Approche systémique, Psychiatrie infantile, CMP, Motivation, Évaluation, Travailleur social, Enfant, Prise en charge
Cet article rend compte du processus qui a mené à la naissance d’un projet innovant de soins « hors les murs » et la mise en place d’une équipe expérimentale, interinstitutionnelle d’intervention scolaire pour des situations d’élèves hautement perturbateurs. Un élève est un enfant en situation scolaire et ses perturbations le concernent lui, mais aussi ses parents, sa classe, son école et toutes les autres institutions d’éducation, de protection ou de soins sollicitées pour le prendre en charge. L’unité mixte et mobile d’intervention scolaire (Ummis) a alors vocation à s’occuper non pas de la vulnérabilité d’un enfant mais de toute une communauté au sein de laquelle la perturbation de l’élève se propage. Cet article illustre les principes généraux du dispositif (avec son contexte d’intervention, sa méthodologie, son processus de prise en charge et ses mécanismes thérapeutiques), les résultats, les intérêts et les bénéfices de ce travail, ainsi que ses limites qui poussent à un changement de paradigme au-delà d’un territoire et de ses acteurs. Mais avant tout, il vise à jeter les bases – théoriques et expérientielles – d’une nouvelle culture interinstitutionnelle et multisystémique inspirée d’une vision relationnelle du sujet. Cette culture devrait alors permettre de légitimer la possibilité d’actions au sein de chaque système, et de les mettre en mouvement une fois remobilisées par une approche holistique du soin.
Article de Hélène Dellucci, Isabelle Philippe, Michel Silvestre
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 45, n° 1, janvier 2024, pp. 13-30.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Prise en charge, Traumatisme, Corps, Approche systémique, Féminisme, Symptôme, Souffrance psychique, Famille
Notre réflexion cherche à montrer comment la systémique et la psychotraumatologie s’enrichissent mutuellement pour une meilleure prise en charge autant des individus que des systèmes dans lesquels ils évoluent. Nous relevons l’importance primordiale du corps, celle des liens et de l’attachement, la nécessité de contextualiser le trauma, en incluant tant des données sociétales, statistiques, anthropologiques de santé publique qu’une perspective féministe. Nous postulons qu’il faut en même temps penser circularité et linéarité. Nous montrons concrètement comment s’opère une prise en charge psychotraumatique dans une perspective systémique en en clarifiant le vocabulaire et les concepts. Nous nous inscrivons autant dans une optique de détection, de traitement que de prévention.
Article de Lamine Fall, Awa Der Dieye Ndeye, Idrissa Diop
Paru dans la revue L'Autre, vol. 24, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 79-90.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Scolarisation, Prise en charge, Psychiatrie infantile, Intégration scolaire, Partenariat, DAKAR
L’unité de pédopsychiatrie « Kër Xaleyi » de Fann à Dakar, a mis en place un réseau de partenariat avec les familles et certaines écoles pour faire face à la complexité de la prise en charge scolaire dans les situations de pathologie mentale, voire de handicap psychique ou mental. Un lien s’est établi entre l’école et l’hôpital, avec des visites scolaires et des interventions auprès des directions d’école et des enseignants. Dans cet article, les auteurs décrivent ce dispositif à travers des cas cliniques illustratifs puis analysent les enjeux liés aussi bien à la scolarisation qu’à la santé mentale de ces enfants. Ils finissent par quelques propositions pour améliorer le cadre global de la prise en charge pédopsychiatrique.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2021, pp. 140-150.
Mots clés : Justice-Délinquance, Milieu urbain, Prévention de la délinquance, Police, Ordre social, Trouble du comportement, Comportement social, Prise en charge, Bruxelles
Cet article porte sur la pratique d’identification et de traitement des indésirables dans les espaces publics urbains par des agents appelés, en Belgique, les « gardiens de la paix », qui ne sont pas des policiers. Ces métiers de la gestion de l’ordre en public et de la régulation des espaces se sont multipliés ces trente dernières années et leur professionnalisation fait débat. À partir d’un travail ethnographique qui l’a conduit à participer aux rondes de ces agents dans une commune de la région bruxelloise et à analyser les rapports d’observation de ces travailleurs, l’auteur décrit la manière dont ils identifient les situations problématiques et les usages indésirés des espaces qu’ils parcourent, pour ensuite relayer leurs observations vers les services compétents. L’article montre qu’ils remplissent un rôle paradoxal qui revient à la fois à repérer, accueillir et gérer le trouble, à prévenir et réprimer son apparition ; ce qui conduit, dans certains cas, à une prise en charge institutionnelle et/ou policière de l’indésirable.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2021, pp. 101-111.
Mots clés : Lien social-Précarité, Prostitution, Femme, Rue, Émotion, Rejet, Empathie, Prise en charge, Bruxelles
Cet article questionne le trouble et les affects négatifs relatifs à la visibilité des situations d’interaction entre des prostituées et leurs clients dans la rue. À partir des parcours ordinaires d’un groupe d’habitantes, cette contribution montre que cette rencontre déclenche un éventail de réactions émotionnelles et de façons de se déplacer parfois ambivalentes : entre répulsion, anxiété, embarras et compassion. L’article revient sur les conduites par lesquelles ces résidentes tentent de se prémunir de ces situations embarrassantes, et sur leurs façons de contrôler l’image qu’elles-mêmes renvoient à des visiteurs extérieurs à ce quartier. L’article conclut sur la possibilité d’un renversement du geste de répulsion initial vers une forme d’assistance mutuelle et de prise en charge institutionnelle.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 2, juin 2021, pp. 89-111.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Abus sexuel, Inceste, Pédophilie, Répétition, Thérapie, Approche systémique, Prise en charge, Honte, Culpabilité, Victime, Identité sexuelle, Enfant maltraité, Thérapie familiale, Traumatisme, Image de soi
La pratique clinique avec les auteurs d’abus sexuels se révèle riche d’enseignements utiles à l’accompagnement thérapeutique des victimes. Je voudrais ici nuancer certaines idées reçues et m’affranchir d’une vision manichéenne auteurs-victimes qui s’avère contre-productive sur le plan clinique. Diaboliser l’agresseur, présenté comme entièrement mauvais, n’aide pas la victime à élaborer ses pénibles sentiments de honte et de culpabilité, aussi infondés soient-ils, en partie liés à la relation complexe et ambivalente qui a pu se nouer entre eux. Des pistes cliniques intégrant cette complexité seront suggérées.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 3, 2020, pp. 237-253.
Mots clés : Enfance-Famille, Traumatisme, Enfant, Prise en charge, Psychothérapie, Théorie, Récit de vie
Dans cet article nous présenterons une prise en charge intégrative du traumatisme chez l’enfant, prise en charge s’appuyant sur une articulation de la clinique individuelle et de la clinique relationnelle. Nous rappellerons quelques notions sur le psychotraumatisme et sur la thérapie EMDR. Deux cas cliniques illustreront nos propos et interrogeront le lecteur : Entretiens familiaux systémiques au service de la thérapie EMDR, ou thérapie familiale articulée avec une prise en charge EMDR ?
Article de Bérénice Mathioudakis, Francisca Rojas, Aurélie Harf, et al.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, tome LXI, n° 2, juin-décembre 2018, pp. 269-280.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adoption internationale, Ethnopsychiatrie, Thérapie familiale, Prise en charge, Coordination, Interculturel
Cet article présente un dispositif particulier, spécialisé dans le travail thérapeutique avec des familles ayant adopté à l’international. Les différentes dimensions théoriques de celui-ci seront évoquées à l’aide d’exemples cliniques. Ces prises en charge, souvent complémentaires à d’autres interventions, requièrent une contenance, une collaboration et une articulation de l’équipe soignante avec les différents intervenants engagés auprès de ces familles. Cette analyse permet de conclure à l’importance d’une position constructiviste, qui considère différentes approches et perspectives pour aborder les particularités de l’adoption internationale, en tenant en compte des singularités de chaque famille.
Article de Marie Hélène Gagnon Dion, Jacinthe Rivard, Céline Bellot
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 19, automne 2017.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Jeune en difficulté, Parole, Communauté, Perception, Prise en charge, Famille en difficulté, Québec (Province du)
La surreprésentation des jeunes autochtones dans les systèmes de protection de l’enfance au Canada est une réalité préoccupante. Cet article vise à partager le point de vue de jeunes autochtones quant à leur prise en charge par le système québécois de protection de la jeunesse. L’article s’appuie sur les données d’une recherche sur la judiciarisation de la pauvreté dont l’un des volets s’est tenu à Val-d’Or, au Québec, auprès de jeunes autochtones vivant en milieu urbain. L’étude s’inspire de la perspective de l’interactionnisme symbolique et aborde sous un nouvel angle la surreprésentation des jeunes autochtones dans le système de protection de l’enfance, en questionnant la signification qu’ils donnent à l’intervention de la protection de la jeunesse dans leur vie. Les jeunes autochtones rencontrés voient leur prise en charge comme une mesure de protection qui leur a permis de se soustraire à des conditions de vie difficiles. Ces résultats mettent en évidence qu’une action au niveau des conditions de vie des familles autochtones devrait être privilégiée pour éviter la surreprésentation des enfants autochtones dans les services de protection de l’enfance.