PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 78, juin 2022, pp. XIII-XXVI.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Technologie numérique, Accès aux droits, Service public, Inégalité, Exclusion sociale, Évolution, Administration, Usager
La nouvelle directive gouvernementale Action publique 2022 essentiellement fondée sur une réforme numérique, vise à améliorer les services publics rendus aux usagers dans un contexte toujours plus moderne et adapté aux besoins des populations, notamment les plus vulnérables. En quoi le référentiel numérique permettrait de réduire les inégalités sociales et économiques ?
Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 167, mai 2022, pp. 85-98.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Inclusion, Personne âgée, Habitat, Logement, Âge, Norme sociale, Groupe, Exclusion sociale, Politique sociale, Approche historique
La notion d’inclusion est apparue depuis le début des années 2000 dans le discours sur la vieillesse et se concrétise désormais avec l’émergence d’un certain nombre de projets, notamment des projets d’habitat. Je me propose d’examiner comment la répartition des individus selon leur tranche d’âge et d’autres facteurs comme la proximité de cet âge de la vie avec celui de la mort ont contribué à faire évoluer nos représentations, avec un risque d’exclusion de cette population. Malgré une réflexion portée par la gérontologie sociale, affirmant la primauté des personnes plutôt que celle de l’âge, l’affirmation de la vieillesse comme facteur de développement économique et une vision médico-centrée du dernier âge de la vie peuvent faire craindre que la vieillesse n’apparaisse comme un monde à part, alors que les besoins humains fondamentaux traversent tous les âges de la vie. Je tenterai à partir de mes expériences de consultante en gérontologie d’identifier les éléments, actuels ou futurs, propres à faire évoluer les pratiques et les regards. La notion d’inclusion devrait dorénavant se décliner systématiquement dans tous les aspects de notre société afin qu’elle ne reste pas un simple discours mais qu’elle se concrétise dans les faits
Article de Rouja Lazarova, Julien Lévy, Gabriel Uribelarrea
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 10/2606, Semaine du 14 au 20 mars 2022, pp. 22-23.
Mots clés : SDF, Logement, Relogement, Exclusion sociale, Précarité, Politique sociale, Autonomie, Lyon, Grenoble
Julien Lévy et Gabriel Uribelarrea s'intéressent aux sans-abri dans le cadre de leurs recherches, l'un à Grenoble, l'autre à Lyon. Ils travaillent au sein de la chaire "publics des politiques sociales" de l'université Grenoble Alpes. Créée en 2019 par des membres de l'Observatoire des non-recours aux droits et services (Odenore), cette chaire récente se penche sur les publics et leurs relations à l'offre sociale. (...) Les sociologues s'intéressent notamment au plan quinquennal du "logement d'abord", qui vise à réduire le sans-abrisme en s'appuyant sur l'expérience américaine du "Housing first" (Un chez soi d'abord, ndlr).
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 43/2589, Semaine du 8 au 14 novembre 2021, pp. 18-19.
Mots clés : Pauvreté, Précarité, Exclusion sociale, Inégalité, Emploi précaire, Jeune, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Accès aux droits, Politique sociale
Sociologue et professeur de sociologie à l'université Paris 8, Nicolas Duvoux a été nommé président du comité scientifique du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale en janvier. L'instance a rendu, en mai, un rapport au Premier ministre, intitulé "La pauvreté démultipliée : dimensions, processus et réponses". Le sociologue revient, pour "La Gazette", sur la mise en œuvre de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, trois ans après son lancement.
Spécialiste de la mise en œuvre des politiques de jeunesse et de l’engagement et la participation des jeunes en Europe, Patricia Loncle analyse l’impact des inégalités sur cette population. Entre abattement, colère et engagement.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 211-225.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Appartenance sociale, Atelier, Confiance, Compétence, Comportement social, Corps, Développement, Emploi, Estime de soi, Exclusion sociale, Insertion professionnelle, Méthodologie, Narcissisme, Observation, Politique sociale, Précarité, Psychanalyse, Psychisme, Réinsertion professionnelle, Réinsertion sociale, RSA, Sociologie
Cet article s’intéresse aux actions déployées dans des ateliers dits de « remobilisation vers l’emploi » à destination de bénéficiaires des minima sociaux. Par l’observation directe de ces dispositifs et par des entretiens, l’article analyse les normes et idéologies d’inspirations managériales psychologisantes qui s’y déploient. L’article détaille la manière dont l’obligation à la réinsertion passe par une action sur le corps conçu comme porteur des empêchements des sujets, mais aussi comme réceptacle à modeler et à transformer pour atteindre des effets sur le comportement et le psychisme. En mobilisant la sociologie et la psychanalyse, l’article décrit les dispositifs mis en place dans ces ateliers. L’hypothèse principale de l’article – et les enjeux critiques qu’elle engage – est que notre société lutte contre une défaillance intolérable et irreprésentable de soi qu’elle situe dans le corps et le psychisme, mais qu’elle origine aussi dans les appartenances considérées comme des freins à la réinsertion.
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 13, année 2020.
Mots clés : Marginalité, Déviance, Exclusion sociale, Politique sociale, Protection sociale, Sécurité, Suisse
Cet article a pour but de questionner la manière dont les politiques sociales et les politiques de sécurité s’entrecroisent dans les parcours de vie de personnes en situation de marginalité sociale en Suisse. Se complètent-elles ? Sont-elles contradictoires ? Une première partie théorique aura pour objectif de documenter la manière dont le « tournant sécuritaire » et le paradigme néo-libéral se font écho et modifient les processus de catégorisation des populations « marginales ». La seconde partie, empirique, tend à démontrer comment elles se matérialisent dans la pratique par de brefs extraits biographiques issus de mon terrain de recherche.