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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 4 sur un total de 4

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A la Maison Odense, des aidants respirent

Article de Alexandra Luthereau

Paru dans la revue Direction(s), n° 228, mars 2024, pp. 10-13.

Mots clés : Travail social : Établissements, Aidant, Répit, Dépendance, Handicap, Personne âgée, Vieillissement, Isolement, Anxiété, Santé mentale, Souffrance psychique, Loisir, Hautmont

Hautmont (Hauts-de-France). L'association Afeji a ouvert la Maison Odense dans le cadre d'un projet européen. Inspiré d'un dispositif néerlandais, ce lieu propose aux aidants une bulle pour prendre soin d'eux et mettre à distance leur rôle, le temps d'une activité ou d'un moment partagé. Un dispositif récompensé par un prix dans le cadre du Trophée Direction[s] 2023.

Grand âge : simplifions la gouvernance

Article de Jean Pierre Riso

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3294, 10 février 2023, pp. 32-33.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail social : Établissements, Personne âgée, Vieillissement, ARS, Management, Organisation, FNADEPA (Fédération nationale des associations de

TRIBUNE - En s’appuyant sur les évolutions en cours induites par la création de la 5e branche, la Fnadepa propose de changer le mode de gouvernance du secteur du grand âge. Et milite pour une simplification organisée autour des ARS, transformées en agences régionales de la santé et de l’autonomie.

Transition écologique : structure et évolution des pratiques

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 16, avril 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Écologie, Développement durable, Environnement, Pratique professionnelle, Législation, Alimentation, EHPAD, Restauration collective, Projet d'établissement, Milieu naturel, Jardinage, Architecture, Empowerment, Citoyenneté, Démocratie participative, Accompagnement, Énergie, Territoire, Vieillissement, Personne âgée, Participation des usagers, Déchet, Engagement

STRUCTURER LES (BONNES) PRATIQUES. «Notre maison brûle et nous regardons ailleurs.» C’était il y a vingt ans. Déjà. Cette phrase prononcée par le président de l’époque Jacques Chirac en Afrique du Sud est restée dans nos mémoires. Depuis, qu’est-ce qui a changé? Tout. A commencer par les textes législatifs qui se sont multipliés en France. Des réglementations de plus en plus contraignantes, mais qui ne sont pas toujours accompagnées de moyens financiers suffisants. C’est là où le bât blesse pour un secteur qui affiche une situation paradoxale entre l’utilisation quotidienne de produits nocifs pour répondre à une course à l’hygiène, une habitude à aérer des bâtiments surchauffés et une propension à jeter des tonnes d’aliments non consommés.
Valorisation des déchets, achats responsables, alimentation plus saine… sur le terrain, les initiatives se multiplient, portées par des directions ou des professionnels sensibilisés et engagés. Mais reste à généraliser et à structurer ses pratiques, à les inscrire et à les intégrer dans le projet d’établissement. L’enjeu est de passer du bricolage à une démarche transversale et cohérente. La marche est encore haute pour de nombreux acteurs, même s’ils ne s’interrogent plus sur «quand» s’engager, mais bien «comment». Pour répondre à cette question, les partenaires ont imaginé des outils et des méthodologies pragmatiques. D’ailleurs, près de 10 millions d’euros par an vont être injectés pour financer des conseillers en transition énergétique et écologique. Au total, 500 établissements se sont portés volontaires, marquant leur volonté de participer à l’aventure. La transition écologique constitue plus que jamais une opportunité pour le secteur de se démarquer, de réaliser des économies substantielles, de gagner en qualité de vie, de renforcer son attractivité en vue d’attirer du personnel et ainsi de couper l’herbe sous le pied du dévastateur turnover.
MENER ENSEMBLE LE COMBAT ECOLOGIQUE. Tous ceux qui ont décidé de prendre les devants mettent en avant les économies réalisées et affichent leur ambition de poursuivre leurs efforts, quand d’autres regrettent les surcoûts occasionnés par la loi Egalim, qui ne sont pas compensés par l’Etat à l’heure où les factures énergétiques flambent dans des bâtiments devenus, au fil des années, des passoires énergétiques.
Si les efforts autour d’une alimentation saine sont engagés, les petits plats végétariens à base de tofu ou de boulgour ont été boudés par les papilles des aînés. Les équipes ont donc réadapté les menus. Des pionniers dans un foyer d’accueil médicalisé dans le Nord-Pas-de-Calais ont misé sur une éolienne en autoconstruction, qui n’a jamais pu être mise en service, faute d’autorisation administrative. Même eux ne sont pas découragés, car ils mettent en avant l’aventure humaine, le «faire-ensemble». C’est bien l’autre enjeu de la transition écologique : ne pas séparer les «supposés» sachants (directions) et les suiveurs (usagers); tous doivent mener ensemble ce combat. L’enjeu est de sensibiliser et de faire participer les publics accompagnés pour qu’ils deviennent des écocitoyens à part entière.
REGARDER DEVANT SOI. A quand un accompagnement transversal à la hauteur des enjeux ? La question demeure. Ce sont les politiques qui devront apporter des réponses. La loi «grand âge» inclura-t-elle les questions environnementales ? Les bons élèves seront-ils enfin soutenus, valorisés ? Il n’est plus temps de se perdre dans des mesurettes, mais de regarder devant soi, de lever la tête, de respirer à pleins poumons pour donner la possibilité aux professionnels, aux usagers et aux familles d’évoluer dans un environnement sain et propice aux relations apaisées.

15e trophée Direction[s] : l'audace à l'honneur

Article de Noémie Gilliotte, Emmanuelle Chaudieu, Anaïs Verdin

Paru dans la revue Direction(s), n° 181, décembre 2019, pp. 16-33.

Mots clés : Travail social : Établissements, Handicap, Recrutement, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Établissement social et médicosocial, Innovation sociale, Management, Directeur d'établissement, Inclusion, HANTAY

Depuis un an, les candidats postulant au Hameau doivent aussi convaincre les résidents. Huit d'entre eux participent activement aux entretiens de recrutement des professionnels, y compris de direction. Une démarche d'autodétermination et d'inclusion inédite.

Diriger demain. Anaïs Verdin, élève directrice à l'EHESP, lauréate du Prix de la rédaction 2019, décline ce thème en se glissant dans la peau de Charlotte Durand, 87 ans, résidente d'un village inclusif en l'an 2075. Déambulant dans les rues, elle croise ses voisins, mais aussi le directeur et les professionnels. Un voyage dans le temps qui a charmé les journalistes de Direction[s].

Faire émerger les innovations sociales, faciliter leur reconnaissance et leur essaimage, valoriser les directeurs et leurs équipes... Depuis sa création en 2005, telles sont les ambitions du Trophée Direction[s]. A l'occasion de sa 15e édition, retour sur les 14 grands lauréats depuis leur consécration.