PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 168, juillet-août 2024, pp. 27-30.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Soin, Accès aux soins, Refus, Maladie neurologique, Maladie d'Alzheimer, Déficience cognitive, Relation soignant-soigné, Aidant, Prise en charge, Éthique, Étude de cas, Approche clinique, Infirmier, Pratique professionnelle, Adaptation, Loi, Évaluation, Risque, Traitement médical, Communication
Les refus de soins sont fréquents en gériatrie, surtout chez les personnes atteintes d’une maladie neurocognitive, en particulier aux stades avancés. Ces refus de soins sont éprouvants au quotidien, tant pour les personnes elles-mêmes que pour leurs soignants et leurs aidants. Bien qu’ils puissent être prévenus, l’absence de stratégie simple et unique pour les surmonter constitue un réel défi pour les professionnels et les aidants. Leur prise en charge justifie d’une approche pour l’essentiel non pharmacologique, toujours interdisciplinaire, humaniste et empreinte d’éthique.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 168, juillet-août 2024, pp. 11-13.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Maladie iatrogène, Équipe soignante, EHPAD, Infirmier, Perception, Risque, Maladie cardiovasculaire, Pratique professionnelle, Pathologie, Maladie chronique, Prévention, Conditions de travail, Santé publique, Recherche, Étude de cas, Statistiques, Méthodologie, Méthode qualitative, Entretien, Traitement médical, Travail d'équipe, Médicament
L’iatrogénie médicamenteuse est un véritable problème de santé publique. Les personnes âgées y sont particulièrement exposées du fait de polypathologies, dont l’insuffisance cardiaque ; les résidents des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) n’y font pas exception. Des études montrent que ce risque est pourtant évitable dans 60 % des cas et que l’infirmière en pratique avancée (IPA) apparaît comme un pivot dans les mesures préventives. Comment le rôle de l’IPA serait perçu par les autres professionnels de santé intervenant auprès de ces malades insuffisants cardiaques institutionnalisés en Ehpad ?
Il existe des particularités du trouble de stress post-traumatique chez les personnes âgées, y compris lorsqu’elles ont des troubles cognitifs. Il est nécessaire d’insister sur l’importance de son repérage précoce pour mieux comprendre les signes spécifiques de ce trouble chez le sujet âgé. Les psychothérapies de type thérapies cognitivo-comportementales et Eye Movement Desensitization and Reprocessing sont explorées pour leur efficacité et adaptabilité auprès des personnes âgées. Le repérage du trouble de stress post-traumatique devrait être une responsabilité partagée pour leur santé mentale.
Article de Catherine Ferchaud, Amélie Lartaud, Audrey Vettes
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 166, mars-avril 2024, pp. 42-45.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Déficience cognitive, Équipe pluridisciplinaire, Diagnostic, Relation soignant-soigné, Prise en charge, Approche clinique, Accueil de jour, Centre de santé, Soin, Traitement médical, Médecin, Qualité de la vie, Étude de cas
L’accompagnement professionnel de personnes âgées fragilisées par des troubles cognitifs se doit d’être global et repose sur de multiples intervenants dont la mise en lien active est indispensable. Deux cas cliniques montrent comment l’accompagnement d’un centre d’accueil de jour thérapeutique conjugué à celui des médecins spécialistes permet d’améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille en contribuant à affiner le diagnostic ou à ajuster le traitement.
Le Transcatheter Aortic Valve Implantation est devenu la méthode de remplacement valvulaire aortique privilégiée chez le sujet âgé. L’évaluation gériatrique standardisée (EGS) en préopératoire permet de guider la décision du geste en prenant en compte les paramètres gériatriques non ciblés par les scores de risque chirurgical. Il s’agit d’une étude descriptive et rétrospective concernant les patients qui ont bénéficié d’une EGS au centre hospitalier universitaire de Toulouse, étude qui analyse leur durée de séjour et leur parcours de soins en postopératoire.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 166, mars-avril 2024, pp. 21-26.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Maladie chronique, Maladie, Traitement médical, Déficience cognitive, Évaluation, Examen médical, Diagnostic, Prise en charge, Travail d'équipe, Neurologie, Équipe soignante, Greffe, Dépistage
Les troubles neurocognitifs (TNC) sont fréquents chez les patients atteints de maladie rénale chronique (MRC). Identifier et caractériser précocement ces troubles reste nécessaire afin de proposer une prise en charge adaptée. Dans une maladie chronique telle que la MRC, la collaboration du patient à la prise de décision est un enjeu majeur compte tenu des perspectives de traitement de suppléance : hémodialyse, dialyse péritonéale, greffe rénale ou encore traitement médicamenteux non dialytique. De nombreux facteurs sont associés au développement et à la progression des TNC chez les patients atteints de MRC et diverses conditions peuvent influencer les résultats de l’évaluation cognitive chez ces patients.
Article de Hélène Levassort, Oana Ailioaie, Marie Essig
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 166, mars-avril 2024, pp. 14-20.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Maladie chronique, Maladie, Pathologie, Gériatrie, Prise en charge, Traitement médical, Soin, Examen médical, Médecine, Définition, Rôle, Fonction, Greffe
La maladie rénale, qu’elle soit aiguë ou chronique, est une affection particulièrement fréquente chez le sujet âgé du fait de ses principaux facteurs de risques dont la prévalence augmente avec l’âge, et d’une plus faible récupération des situations d’atteintes tubulaires aiguë. Le traitement de la défaillance rénale doit être, dans la mesure du possible, anticipé et discuté avec le patient dans le cadre d’une décision médicale partagée. De nombreuses options thérapeutiques restent envisageables pour s’intégrer au maximum dans le projet de vie et de soins du patient : greffe rénale pour les patients les plus robustes, hémodialyse au sein d’une structure de soins ou à domicile, dialyse péritonéale au domicile, ou traitement médical sans dialyse. Le choix de l’un de ces traitements doit laisser libre le patient de pouvoir changer de modalité de prise en charge à tout moment.
Article de Hélène Levassort, Oana Ailioaie, Marie Essig
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 166, mars-avril 2024, pp. 8-13.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Anatomie, Fonction, Corps, Santé, Recherche, Rôle, Pathologie, Définition, Maladie chronique, Maladie, Diabète, Gériatrie, Traitement médical, Médecine, Risque, Étude de cas, Prise en charge, Examen médical
La maladie rénale chronique (MRC) concerne près de 10 % de la population mondiale et plus de 30 % des personnes âgées de plus de 70 ans [1, 2]. L’incidence globale de la MRC traitée est stable en France, mais continue d’augmenter fortement chez les personnes âgées de plus de 85 ans [3]. La MRC entraîne, à des stades avancés, de nombreuses complications liées à une perturbation du bilan hydrosodé, du bilan acido-basique, du bilan phosphocalcique, ou encore liées à l’anémie et à une augmentation du risque cardiovasculaire. z Une meilleure connaissance des facteurs de risque, une amélioration des pratiques visant à promouvoir la néphroprotection ainsi que la réalisation de progrès dans l’éducation thérapeutique et la préparation vers les techniques de suppléance permettraient de réduire ce risque.