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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Evaluation et atteintes des fonctions cognitives

Article de Hélène Levassort, Marion Levassort, Agathe Raynaud Simon, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 162, juillet-août 2023, pp. 8-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Déficience cognitive, Cognition, Diagnostic, Évaluation, Psychologie, Cerveau, Neurologie, Définition, Approche cognitive, Outil, Mémoire, Amnésie, Trouble du langage, Langage, Aphasie, Agnosie, Perception, Test, Apraxie, Maladie d'Alzheimer, Analyse comparative

Les fonctions cognitives permettent de recevoir, sélectionner, stocker, transformer, élaborer et récupérer les informations que nous recevons de l’extérieur. Celles-ci sont commandées par différentes structures cérébrales qui interagissent entre elles, permettant d’être en contact et de comprendre le monde qui nous entoure. Au cours du vieillissement ou de la survenue de maladies neurocognitives, ces fonctions peuvent être atteintes de façon plus ou moins importante, donnant ainsi lieu à une variété considérable de profils d’atteintes neurocognitives. Lorsqu’un patient semble présenter des troubles neurocognitifs, une évaluation neuropsychologique approfondie peut aider à caractériser précisément cette atteinte avant de guider la prise en charge thérapeutique. Elle contribue fortement au diagnostic étiologique du trouble.

Communication et Alzheimer

Article de Alexandra Marquet, Louis Ploton, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 26, mars 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Mémoire, Parole, Aidant familial, Aide à domicile, EHPAD, Équipe soignante, Apathie, Aphasie, Cognition, Lien social, Activité, Outil, Animal, Art-thérapie, Musique, Orthophonie, Psychomotricité, Regard, Toucher, Soin, Langue des signes

Au-delà des mots. Echanger malgré tout.
SE DIRE BONJOUR. Discuter du dernier dîner partagé avec des amis. Se regarder et savoir exactement ce à quoi l’autre pense. Autant de moments de complicité dont sont exclus les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer et leur entourage. Progressivement les mots vont manquer ou perdre de leur sens. Les incompréhensions vont se multiplier. Puis suivront le découragement et l’agacement. La mise à l’écart est-elle pour autant irréversible ? Lorsque la mémoire puis la communication sont affectées, comment se parler et se comprendre ? Est-ce seulement possible ? Ces questions se posent au quotidien pour les premiers concernés par la maladie, pour leurs familles, leurs amis, mais pas seulement. Les professionnels du domicile ou ceux travaillant en établissement sont confrontés aux mêmes difficultés de communication. Demeurer un interlocuteur jusqu’au bout. Etre reconnu comme une personne à part entière, malgré la maladie et ses conséquences cognitives. C’est bien là l’essentiel. Le plus difficile aussi. N’oublions pas que pour communiquer, il faut être deux. Encore faut-il se donner la peine de vouloir échanger, avoir les moyens de le faire, prendre le temps d’observer et d’adapter son langage.
PARLER AUTREMENT. Des études (méconnues) publiées à la fin des années 60 révélaient que les mots ne représentent que 7 % de la communication. Seulement 7 %. Le reste s’appuie sur les mimiques, les gestes, le ton de la voix… Alors pourquoi le non-verbal est si peu ou si mal utilisé sachant que la communication paraverbale reste préservée longtemps chez les personnes souffrant de maladies neurodégénératives ?
Sur le terrain, le bon sens est le premier allié : regarder son interlocuteur dans les yeux, lui faire face, parler d’une voix posée sans bruit parasite, employer des phrases courtes et simples, éviter les questions trop longues. Rassurer la personne avec des techniques éprouvées comme la validation, l’indiçage, la reconnaissance de l’autre. Dans ce numéro, les professionnels partagent leurs techniques : pictogrammes, smileys, carnet de communication, recours au toucher, au soin relationnel, à la langue des signes adaptés, au signé bébé, aux animaux, à l’art-thérapie, à la musique, aux nouvelles technologies : les solutions ne manquent pas. Reste à sensibiliser le plus grand nombre avec l’ambition de limiter les risques d’incompréhension du quotidien, faute d’une méconnaissance de la maladie. Quand le dialogue est proscrit, il reste la bienveillance, le regard, le toucher. Le fait d’accepter aussi de ne pas tout comprendre de l’autre.
DES ACCOMPAGNEMENTS A AMELIORER. A domicile, les auxiliaires de vie sont en première ligne. Et pour que l’accompagnement au repas, à la toilette, au coucher se passe sans refus de soin ni trouble du comportement, rien n’est inné : l’intervention doit être acceptée par la personne en perte d’autonomie, et son consentement doit être pris en considération. L’éthique du quotidien ne doit pas être sous-estimée pour entendre la voix d’une personne qui ne parle plus. Pourtant, des questions se posent face aux carences actuelles : pourquoi les interventions à domicile des psychomotriciens libéraux, spécialistes du langage du corps, ne sont-elles pas prises en charge ? Pourquoi les séances d’orthophonie en Ehpad sont-elles rares alors que plus personne ne s’étonne de la présence quotidienne de kiné ? Pourquoi les aidants à domicile comme en établissement ne sont-ils pas davantage sensibilisés à l’éducation thérapeutique ? En somme pourquoi ne devrait-on pas tout tenter pour garder ce lien ténu mais si précieux, essentiel à une communication jusqu’au bout de la vie ?

Le vieillissement cognitif en dehors de la démence

Article de Philippe Thomas, Cyril Hazif Thomas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 150, juillet-août 2021, pp. 10-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Attention, Cognition, Déficience cognitive, Environnement social, Évaluation, Développement cognitif, Inégalité, Intelligence, Interaction, Mémoire, Perception, Personne âgée, Recherche, Sens, Stimulation, Vieillissement

Le vieillissement cognitif en dehors de la démence résulte d’une programmation génétique différente selon les individus. Le vieillissement des différentes fonctions cognitives, très hétérogène, dépend en grande partie du parcours de vie de chaque personne. Des facteurs sociaux, en particulier l’environnement, accélèrent ou non ces processus. Des vitesses de traitement des informations provenant de l’environnement plus lentes, des néo-acquisitions praxiques ou stratégiques et la gestion des tâches multiples plus difficiles, reflètent une hypofrontalité liée à l’âge. La santé physique et mentale, le bien-être social et relationnel participent à un bon vieillissement cognitif. L’exploration des différentes facettes de ce vieillissement en révèle la complexité.

Photolangage : la Roue du temps

Article de Richard Mesplède

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 39, octobre-décembre 2020, pp. 29-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Photographie, Communication, Outil, Langage, Maladie d'Alzheimer, Animateur, Cognition, Thérapie, Mémoire, Lien social, Atelier, Personne âgée, Vieillissement

Le photolangage est une méthode de communication utilisée notamment par les psychologues et les formateurs pour délier les langues. Les animateurs peuvent se servir de cet outil pour réunir les résidents autour d'une activité à la fois ludique et cognitive. Cet outil thérapeutique, qui demande peu de moyens et un minimum de préparation, constitue un bon moyen d'évoquer des souvenirs et de s'ouvrir au lien social.

Oublier la maladie, le temps d'une chanson

Article de Emmanuelle Chaudieu

Paru dans la revue Direction(s), n° 184, mars 2020, pp. 14-16.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Musique, Aidant familial, Handicap, Vieillissement, Personne âgée, Cognition, Mémoire, Santé mentale, Gard

Depuis un an, une chorale réunit des aidants familiaux, des personnes malades d'Alzheimer, des résidents d'un Ehpad public et des chanteurs venus de l'extérieur. Un moment de convivialité pour changer le regard sur le grand âge et le handicap et pour stimuler les capacités mnésiques et cognitives des plus fragiles.

Le chant et la musique en institution

Article de Magaly Hilaire

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 17, septembre-octobre 2018, pp. 35-36.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Chant, Musique, EHPAD, Personne âgée, Accompagnement, Vie quotidienne, Émotion, Bien-être, Stimulation, Mémoire, Cognition

L'entrée en institution gériatrique représente une rupture importante qui oblige la personne âgée à accepter de nouvelles habitudes de vie. La musique, très présente, permet de réveiller des émotions, pas que de la joie, il y a aussi la nostalgie, la mélancolie et les larmes. Dans les établissements, la musique peut être imposée, non choisie, non adaptée. L'enjeu est donc de l'utiliser à bon escient pour accompagner le résident dans sa vie quotidienne.

Nouvelles technologies et personnes âgées

Article de Stéphane Sanchez, Paul de Boissieu, Cédric Gueyraud, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 121, septembre-octobre 2016, pp. 9-27.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Culture-Loisirs, Personne âgée, Technologie de l'information et de la communication, Jeu vidéo, Santé, Internet, Cognition, Étude de cas, Plaisir, Mémoire, Développement cognitif, Soin, Institution

Communiquer malgré les troubles cognitifs

Article de Véronique Beaussart

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 40, novembre-décembre 2015-janvier 2016, pp. 23-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Cognition, Déficience cognitive, Communication, Langage, Mémoire, Attention, Aidant familial, Aide à domicile, Empathie, Parole, Communication non-verbale, Maladie d'Alzheimer, Stimulation, Parkinson (maladie de)

Quand la maladie s'en mêle, la communication avec les proches devient plus difficile, surtout quand les grandes fonctions cérébrales sont atteintes : perte de mémoire, déficit attentionnel, impression de ne plus trouver ses mots... De malentendus en incompréhensions, les échanges avec les personnes atteintes de troubles cognitifs deviennent moins enrichissants et se raréfient. Comment faire face aux changements cognitifs et maintenir une communication satisfaisante ? Quels facteurs permettent de pérenniser une relation harmonieuse au quotidien ?

Adopter la bonne approche

Article de Cécile Aguesse, Magaly Hilaire

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 40, novembre-décembre 2015-janvier 2016, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Aide à domicile, Maintien à domicile, Aidant familial, Accompagnement, Cognition, Déficience cognitive, Mémoire, Langage, Geste, Stimulation, Intervention à domicile

L'intervention chez les personnes souffrant de troubles cognitifs peut parfois être source de stress pour les aidants. C'est pourquoi une connaissance des fonctions cognitives reste utile et améliore parfois les relations inter-individus. Les professionnels de santé peuvent avoir ce rôle pédagogique auprès des particuliers afin de les "éduquer" à l'adoption de conduites positives et valorisantes envers leurs proches, favorisant ainsi le bien-être psychologique du binôme aidant/aidé.

Connaître le public Alzheimer

Article de Amélie Cassar

Paru dans la revue Doc'Animation en gérontologie, n° 49, janvier-février 2015, pp. 23-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Cognition, Aphasie, Amnésie, Symptôme, Animation, Mémoire, Intergénérationnel, Expression plastique, Activité physique

La maladie d'Alzheimer est la plus fréquente des démences. Près de 900 000 personnes en seraient touchées soit trois millions si on compte l'entourage familial indirectement impacté. Caractérisée par l'apparition de troubles cognitifs et comportementaux chez le malade, l'évolution est lentement progressive et perturbe les actes de la vie quotidienne et l'autonomie. On parle souvent des quatre "A" de la maladie d'Alzheimer pour décrire les troubles : l'aphasie (perte du langage), l'amnésie (perte de la mémoire), l'apraxie (perte du geste moteur) et l'agnosie (déficit de la reconnaissance).