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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 94

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La réflexion éthique en structure, une boussole dans la crise

Article de Edern Perennou

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 38-42.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Éthique, EHPAD, Foyer d'accueil médicalisé, Approche historique, Care, Soin, Concept, Définition, OMS, Loi

Morale, éthique, démarche en éthique sont des mots bien souvent utilisés dans notre quotidien d’accompagnant en santé. Quel sens revêtent-ils ? Quelle importance leur donner ?Si l’éthique est une notion individuelle, se pose la question de sa mise en application dans nos accompagnements.

Parcours de soins, soins du parcours : les dessous d'un débat

Article de Cyril Hazif Thomas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 158, novembre-décembre 2022, pp. 10-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Gérontologie, Psychiatrie, Droits des usagers, Accès aux soins, Suivi médical, Qualité, Pratique professionnelle, Équipe soignante, Responsabilité, Santé, Loi, Prise en charge, Infirmier, Médecin, Risque, Dispositif

Le parcours de soins coordonnés consiste à confier au médecin traitant la coordination des soins du patient en vue de la réalisation du suivi médical, dans le souci éthique d’une concertation responsabilisante des soignants. Et ce, afin que les pratiques médicales et les dispositifs de soins soient tournés vers des soins efficients mais aussi intégratifs, une recherche de vie qualitative alliant continuité de soins et promotion de la santé globale. Cette évolution vers plus de respect des droits des malades nécessite que les décisions prises soient intelligemment régulées, dans un contexte où les interventions soignantes demeurent très prégnantes et potentiellement intrusives vis-à-vis de l’intimité des personnes soignées.

La société inclusive : "élément de langage" ou vrai projet de lutte contre l'exclusion ?

Article de Bernard Ennuyer

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 167, mai 2022, pp. 25-38.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Inclusion, Langage, Discours, Politique, Approche historique, Loi, Personne âgée, Stéréotype, Rapport, Norme sociale, GARDOU (Charles), CNSA

Les mots « inclusion » ou société « inclusive » sont devenus des « éléments de langage » utilisés à tout propos… Ils sont employés principalement dans un contexte de populations en difficulté ou « défavorisées », considérées comme partiellement exclues, ou potentiellement en voie de l’être, de telle ou telle institution essentielle de la société : scolarisation, formation professionnelle, logement, emploi, santé, culture, information, numérique, biens et services divers, etc. L’inclusion serait alors l’antidote à l’exclusion, la « société inclusive » le contraire d’une société qui exclut.
La notion de société inclusive étant essentiellement issue du monde du handicap, nous avons examiné comment cette notion avait été reprise dans le champ des « personnes âgées ». Seule la CNSA, dans sa démarche prospective menée en 2018 a proposé des pistes permettant l’avènement d’une société inclusive affirmant : « Notre modèle de société ne se transformera que si l’ensemble des parties prenantes, au premier chef d’entre elles, les personnes concernées, s’y associent. […] Elles doivent être accompagnées afin d’être en mesure de construire des réponses aux attentes de l’ensemble des citoyens, quels que soient leur âge, leur situation de handicap ou de santé ». Cette co-construction des réponses qui leur sont proposées avec les personnes concernées nous paraît intéressante tout en veillant à ce que, pour ces personnes, cette participation reste un choix et ne devienne pas une obligation

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Secret professionnel : entre confiance & responsabilité

Article de Alexandra Marquet, Antoine Guillet, Christophe Pelletier, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 9, septembre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement de la personne et identité, Secret professionnel, Confiance, Responsabilité, Aide à domicile, Communication, Formation, Partage d'informations, Reconnaissance, Éthique, Loi, Posture professionnelle, DEAES, Assistant de vie aux familles, Vie privée, Respect, Équipe soignante, Intimité, Analyse de la pratique, Milieu rural, Distance, Technicien de l'intervention sociale et familiale, Protection de l'enfance, Personne âgée, Violence, Signalement

SECRET PROFESSIONNEL. Derrière ces mots, se cachent des droits et des devoirs. Si dans l'inconscient collectif, le médecin est placé tout en haut de cette pyramide, qui se doute que les aides à domicile sont, elles aussi, soumises au secret professionnel ? Et pourtant, depuis la loi du 26 janvier 2016, l'obligation pénale venue du sanitaire a été étendue aux professionnels du secteur social et médico-social. Ce cadre strict de travail, encore trop méconnu, renvoie à une responsabilité individuelle où chaque situation est particulière. Dans un quotidien de solitude, les aides à domicile communiquent par téléphone ou par écrit. Ils parlent à leurs collègues, à leur direction, parfois à d'autres professionnels croisés au détour d'une intervention, mais aussi et surtout aux usagers. Pèsent-ils pour autant chaque mot prononcé ? Quand une personne aidée demande des nouvelles de sa voisine ou de sa cousine suivie par le même organisme, le professionnel avoue-t-il qu'il ne peut pas répondre à cette question si anodine ?
PARTAGE D'INFORMATIONS : SUJET SENSIBLE. Continuité des soins, liste de professionnels autorisés avec un périmètre bien défini, accord préalable et consentement , autant d'éléments définis par la loi, mais qui peuvent être vite oubliés... ou qui ne sont pas suffisamment acquis. Ces restrictions entravent-elles la coordination ? Le partage est vécu par certains comme essentiel pour un accompagnement adapté et coordonné. Reste que des responsables de service à domicile choisissent de taire des informations sur les pathologies des usagers, par exemple, pour éviter tout préjugé. Avoir ou non suffisamment d'information : une injonction paradoxale devenue une réalité pour tout un secteur. L'ultime paradoxe réside dans ce que les aides à domicile sont souvent mises à l'écart des formations dédiées à ce texte réglementaire ; les sensibilisations restent encore trop parcellaires. Dans la pratique, sans protocole, ils devront savoir se taire, ne pas "dire", dans certains cas bien particuliers. La loi prévoit des exceptions où le professionnel devra rompre ce secret pour protéger une personne vulnérable. L'analyse fine soumise à une obligation de signalement repose sur leurs épaules parfois frêles.
FORMER, SENSIBILISER ET EXPLIQUER. Mais pour s'approprier cette notion, encore faut-il que les postures soient appréhendées dès les formations initiales. Car oui, ces professionnels du quotidien sont exposés, en intervenant au cœur de l'intimité. Des secrets sont échangés, quand la relation de confiance se noue. Des informations implicites ou des silences sont parfois relevés par les professionnels, qui s'en trouvent démunis. Si la diffusion des informations est désormais réglementée, l'enjeu de la professionnalisation du secteur est d'apprendre à communiquer dans un exercice complexe qui relève parfois de l'équilibrisme.
RECONNAISSANCE DU SECTEUR. A l'heure où de nombreuses personnes vulnérables sont isolées, la parole est parfois un luxe, un moment tant attendu. Alors comment ne pas commettre d'impair et ne pas tomber dans l'éthique du commérage pour des professionnels acteurs et spectateurs de l'intimité ? En zone rurale, parler c'est tisser du lien. Le secret est encore plus difficile à respecter et, pourtant, plus nécessaire encore. Finalement, il est une reconnaissance du métier et de son exigence dans la théorie. Reste à le rendre public dans la pratique, à communiquer pour que ces "petits" métiers (re)trouvent enfin leur titre de noblesse.

Grand âge : à situation exceptionnelle, rentrée exceptionnelle

Article de Maxime Ricard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3174, 04 septembre 2020, p. 11.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Autonomie, Loi

Très fortement impacté par la crise du coronavirus, le secteur des personnes âgées est à la croisée des chemins. Avec la remise du rapport « Vachey » dédié à la création d’une cinquième branche de la sécurité sociale et les discussions autour de la future loi « grand âge », les prochains mois s’annoncent animés.

Autonomie et vieillissement : quand la parole des seniors n’est pas entendue

Article de Maxime Ricard, Pierre Olivier Lefebvre

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3147, 14 février 2020, pp. 6-9.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Participation, Personne âgée, Loi, Terrain, Décision, CESU

Dossier composé de trois articles :
Autonomie et vieillissement : quand la parole des seniors n’est pas entendue
Le Cesu : entre confiance et dépendance
Questions à Pierre-Olivier Lefebvre : « Démontrer que les personnes âgées ne sont pas un poids »

Un nouveau souffle pour l'habitat inclusif

Article de Sophie Bourlet

Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 170, février 2020, pp. 32-34.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Habitat, Habitat collectif, Personne âgée, Personne handicapée, Financement, Loyer, Loi, Accompagnement, Inclusion

La loi Elan aborde pour la première fois la notion d'habitat inclusif pour les personnes âgées et handicapées. 15 millions sont prévus pour financer des habitats partagés et accompagnés. Les porteurs de projets sont déjà convaincus de leur impact social pour peu que l'accompagnement soit durable.

Accueil familial : trouver sa place sur l’échiquier

Article de Nadia Graradji, Jean Claude Verbatim

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3129, 11 octobre 2019, pp. 6-9.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Grand âge-Vieillissement, Accueil familial, Développement, Loi, Personne âgée, Personne handicapée, Contrat de travail, Établissement social et médicosocial, Cadre thérapeutique

Dossier composé de trois articles:
Accueil familial : trouver sa place sur l’échiquier
Les freins au salariat des accueillants familiaux
Verbatim Jean-Claude Cébula : « Les accueillants familiaux sont des artisans du quotidien »