PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Christelle Filleau, Emma Febvre Richards, Roxane Fabre, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 27-34.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Santé, Gériatrie, Médecine alternative, Prise en charge, Art-thérapie, Maladie d'Alzheimer, Aidant, Anxiété, Trouble du comportement, Recherche, Approche clinique, Méthode, Étude de cas, Analyse comparative, Démence sénile, Nice
La maladie d’Alzheimer affecte près de trois millions de Français et exige la formation des professionnels de santé et des aidants. Notre étude souligne l’intérêt de soutenir un programme adapté reposant sur la méditation pleine conscience, afin de diminuer l’anxiété et le stress du patient et de son aidant.
Article de Anne Julie Vaillant Ciszewicz, Cassandra Quin, Olivier Guérin, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 13-23.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Santé, Gériatrie, Médecine alternative, Gérontologie, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Maintien à domicile, Trouble du comportement, Suivi médical, Institution, EHPAD, Évaluation, Méthode, Recherche, Outil, Approche clinique, Mémoire, Stimulation, Thérapie, Analyse comparative, Sens, Attention, Communication, Art-thérapie, Étude de cas, Atelier, Émotion, Attachement, Hôpital, Nice
Les interventions non médicamenteuses (INM) sont recommandées en première intention en gérontologie pour répondre aux symptômes psychologiques et comportementaux de la démence. Cet article illustre les INM mises en place, leur déroulement et leur méthode d’évaluation dans le cadre du projet “Bien vieillir” du centre hospitalier universitaire de Nice.
Article de Alexandra Marquet, Louis Ploton, Philippe Giafferi, et al.
Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 26, mars 2023, pp. 3-41.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Mémoire, Parole, Aidant familial, Aide à domicile, EHPAD, Équipe soignante, Apathie, Aphasie, Cognition, Lien social, Activité, Outil, Animal, Art-thérapie, Musique, Orthophonie, Psychomotricité, Regard, Toucher, Soin, Langue des signes
Au-delà des mots. Echanger malgré tout.
SE DIRE BONJOUR. Discuter du dernier dîner partagé avec des amis. Se regarder et savoir exactement ce à quoi l’autre pense. Autant de moments de complicité dont sont exclus les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer et leur entourage. Progressivement les mots vont manquer ou perdre de leur sens. Les incompréhensions vont se multiplier. Puis suivront le découragement et l’agacement. La mise à l’écart est-elle pour autant irréversible ? Lorsque la mémoire puis la communication sont affectées, comment se parler et se comprendre ? Est-ce seulement possible ? Ces questions se posent au quotidien pour les premiers concernés par la maladie, pour leurs familles, leurs amis, mais pas seulement. Les professionnels du domicile ou ceux travaillant en établissement sont confrontés aux mêmes difficultés de communication. Demeurer un interlocuteur jusqu’au bout. Etre reconnu comme une personne à part entière, malgré la maladie et ses conséquences cognitives. C’est bien là l’essentiel. Le plus difficile aussi. N’oublions pas que pour communiquer, il faut être deux. Encore faut-il se donner la peine de vouloir échanger, avoir les moyens de le faire, prendre le temps d’observer et d’adapter son langage.
PARLER AUTREMENT. Des études (méconnues) publiées à la fin des années 60 révélaient que les mots ne représentent que 7 % de la communication. Seulement 7 %. Le reste s’appuie sur les mimiques, les gestes, le ton de la voix… Alors pourquoi le non-verbal est si peu ou si mal utilisé sachant que la communication paraverbale reste préservée longtemps chez les personnes souffrant de maladies neurodégénératives ?
Sur le terrain, le bon sens est le premier allié : regarder son interlocuteur dans les yeux, lui faire face, parler d’une voix posée sans bruit parasite, employer des phrases courtes et simples, éviter les questions trop longues. Rassurer la personne avec des techniques éprouvées comme la validation, l’indiçage, la reconnaissance de l’autre. Dans ce numéro, les professionnels partagent leurs techniques : pictogrammes, smileys, carnet de communication, recours au toucher, au soin relationnel, à la langue des signes adaptés, au signé bébé, aux animaux, à l’art-thérapie, à la musique, aux nouvelles technologies : les solutions ne manquent pas. Reste à sensibiliser le plus grand nombre avec l’ambition de limiter les risques d’incompréhension du quotidien, faute d’une méconnaissance de la maladie. Quand le dialogue est proscrit, il reste la bienveillance, le regard, le toucher. Le fait d’accepter aussi de ne pas tout comprendre de l’autre.
DES ACCOMPAGNEMENTS A AMELIORER. A domicile, les auxiliaires de vie sont en première ligne. Et pour que l’accompagnement au repas, à la toilette, au coucher se passe sans refus de soin ni trouble du comportement, rien n’est inné : l’intervention doit être acceptée par la personne en perte d’autonomie, et son consentement doit être pris en considération. L’éthique du quotidien ne doit pas être sous-estimée pour entendre la voix d’une personne qui ne parle plus. Pourtant, des questions se posent face aux carences actuelles : pourquoi les interventions à domicile des psychomotriciens libéraux, spécialistes du langage du corps, ne sont-elles pas prises en charge ? Pourquoi les séances d’orthophonie en Ehpad sont-elles rares alors que plus personne ne s’étonne de la présence quotidienne de kiné ? Pourquoi les aidants à domicile comme en établissement ne sont-ils pas davantage sensibilisés à l’éducation thérapeutique ? En somme pourquoi ne devrait-on pas tout tenter pour garder ce lien ténu mais si précieux, essentiel à une communication jusqu’au bout de la vie ?
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 142, mars-avril 2020, pp. 40-44.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Approche clinique, Art, Art-thérapie, Déficience cognitive, Estime de soi, Étude de cas, Expérimentation, Identité, Maladie d'Alzheimer, Peinture, Personne âgée, Recherche clinique, Représentation sociale, Vieillissement
La maladie d’Alzheimer et les syndromes apparentés demandent un accompagnement non médicamenteux où l’art-thérapie peut jouer un rôle essentiel. La pratique de l’art-thérapie chez les personnes présentant ces troubles doit s’étayer sur des objectifs ciblés, souples et à même d’être évalués. Présentation d’un cas clinique.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 140, novembre-décembre 2019, 27-28.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Art-thérapie, Atelier, Déficience cognitive, Démence sénile, EHPAD, Lien social, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Pratique professionnelle, Relation, Relation soignant-soigné, Thérapie, Trouble du comportement, Vieillissement
Lorsque les troubles cognitifs des aînés sont importants, il reste pour les soignants la possibilité de l’empathie, du calme relationnel, du temps à donner afin qu’ils accèdent à leur mémoire et fuient cette terrible sensation de ne plus savoir. Entrer dans un espace fermé qui leur est dédié signifie vouloir créer un contact avec des personnes perdues dans les méandres d’une histoire qu’elles ne reconnaissent plus comme étant la leur. Retour d’expérience d’un atelier d’art-thérapie avec des aînés fragilisés au plan cognitif, coupés de tous repères.
Article de Sophie Hamm, Jean Luc Sudres, Laetitia Menouer, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 140, novembre-décembre 2019, 15-19.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Art-thérapie, Chant, Démence sénile, EHPAD, Émotion, Évaluation, Maladie d'Alzheimer, Médiation, Personne âgée, Musicothérapie, Recherche, Thérapie, Trouble du comportement, Vieillissement
Une étude a été conduite sur la mise en place et l’évaluation d’un dispositif thérapeutique par le chant en unité protégée pour des sujets âgés atteints de démence de type Alzheimer. Cette recherche, randomisée et contrôlée, se compose d’un groupe expérimental participant au dispositif de médiation thérapeutique par le chant, et d’un groupe bénéficiant des soins classiques. Les résultats montrent que le dispositif de médiation thérapeutique par le chant favorise significativement l’expression émotionnelle, la conscience de soi, et agit sur les troubles psycho-comportementaux des sujets âgés.
Article de Philippe Thomas, Gérard Chandès, Cyril Hazif Thomas
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 138, juillet-août 2019, pp. 28-31.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Art-thérapie, Démence sénile, Gériatrie, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Sémiologie, Vieillissement, Approche clinique
La maladie d’Alzheimer est une maladie organique du cerveau touchant principalement les personnes âgées. L’imaginaire des malades au quotidien ou l’art-thérapie leur permettent, malgré les désordres cognitifs, de construire des objets symboliques, des analogons, pour appuyer la reconstruction du sens de la vie. Si le travail de symbolisation lors de l’évocation de l’objet réel n’est pas possible, la construction de la signification passe par le figuratif, un analogon se substituant à l’objet perdu et absent, trop douloureux à évoquer de nouveau.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 141, 1er trimestre 2019, pp. 77-80.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Créativité, Personne âgée, Art-thérapie
Un large sourire face à sa réalisation artistique du jour, un regard porté vers son voisin pour lui tendre un instrument de musique, quelques paroles de chanson retrouvée ou encore l’expression spontanée de souvenirs, l’émergence d’émotions après avoir tracé, chanté, fabriqué, créé ; tous ces moments sont des moments précieux observés au sein de l’atelier d’art-thérapie qui accueille particulièrement des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer.
Article de Anne Lelièvre, Stéphane Gérard, Monique Martinez, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 130, mars-avril 2018, pp. 37-43.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Art-thérapie, Humour, Personne âgée, Gérontologie, Comportement
Confrontées à l’incidence croissante des pathologies liées au vieillissement et aux limites de la médecine dite traditionnelle orientée vers la prescription médicamenteuse, les approches non pharmacologiques connaissent un essor significatif dans la communauté gériatrique. Une revue de la littérature a porté sur l’intérêt thérapeutique de l’humour, du rire et du clown sur la santé physique et psychologique des personnes âgées.