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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Nuit et troubles cognitifs

Article de Judith Mollard

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 29, pp. 27-28.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Vieillissement, Déficience cognitive, Nuit, Rythme, Temps, Peur

Dans l'évolution d'une maladie d'Alzheimer ou d'une maladie dite apparentée comme la maladie à corps de Lewy ou une dégénérescence fronto-temporale, le rapport au temps est progressivement bouleversé jusqu'à parfois ne plus dissocier le temps de la nuit de celui du jour. Une désorientation temporelle qui ne facilite pas toujours l'organisation des temps d'éveil et des temps de repos et qui peut rendre complexe l'accompagnement de nuit.

Communiquer malgré tout

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Stella Choque, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 28, juillet-août 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Personne handicapée, EHPAD, Foyer d'accueil médicalisé, Aphasie, Maladie d'Alzheimer, Langage, Parole, Soin, Équipe soignante, Adaptation, Animation, Bientraitance, Corps, Observation, Outil, Vulnérabilité, Langue des signes, Pictogramme, PECS (Méthode), MAKATON (Programme)

Communiquer ne se résume pas au fait d'échanger des mots et à avoir une discussion. Les professionnels travaillant en EHPAD ou en foyers pour personnes en situation de handicap en sont d'ailleurs pleinement conscients. Au quotidien, ils accompagnent des usagers souffrant de troubles du spectre autistique, de déficiences intellectuelles, de troubles psychiatriques ou encore de maladies neurodégénératives. Les exemples sont nombreux. Les équipes doivent donc apprendre à communiquer autrement avec des usagers dont la compréhension peut être altérée. Certains ne parlent pas, quand d'autres ne s'expriment que par des sons ou des syllabes. Comment décrypter ? La formation initiale ne donne pas de clefs à chaque situation. Et pourtant, l'accompagnement ne sera de qualité que si les professionnels parviennent à entrer en communication avec les personnes aidées. Il s'agira alors de comprendre pourquoi untel adopte un comportement d'opposition, devient violent ou se replie sur soi. L'enjeu est d'apporter une autonomie dans la communication et de s'appuyer sur une communication alternative. Les solutions techniques ne manquent pas, que ce soit PECS, Makaton, LSF, bébé signé, Animate, autant de méthodes qui ont fait leurs preuves sur le terrain. Ces outils sont évidemment utiles, mais ils ne suffisent pas. Le professionnel va devoir observer, écouter et surtout décoder. Il va devoir associer la parole au geste pour se faire comprendre. Avoir une attitude bienveillante, se mettre à la bonne hauteur, à la bonne distance, ne pas détourner le regard mais au contraire soutenir ce regard quand l'échange se complique. Autant de paramètres qu'il lui faudra prendre en compte pour que la personne, certes vulnérable, puisse se faire comprendre et demeure actrice de son quotidien en établissement.

Décrypter les réflexes de protection

Article de Aude Dagonneau

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 27, mai-juin 2020, pp. 27-28.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Vieillissement, Stress, Psychomotricité, Équipe soignante, Accompagnement

Le stress ressenti par les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer peut provoquer des réactions inattendues et déstabiliser les soignants. D'où l'importance de les traiter et de les accompagner. La psychomotricité le permet. Cette discipline s'appuie sur l'observation séparée et conjointe des dimensions affectives et relationnelles, psychiques, cognitives et motrices de chaque personne. En étant sensibilisé aux réflexes archaïques, le soignant sera davantage armé.

Bien accompagner la nuit : un défi à relever

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Stella Choque, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 14, mars-avril 2018, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Grand âge-Vieillissement, Nuit, Travail de nuit, Établissement social et médicosocial, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée, Coucher, Sommeil, Trouble du sommeil, Déficience cognitive, Écoute, Équipe soignante, Besoin, Assistant de soins en gérontologie, Rythme, Management, Bientraitance, Activité, Médicament, EHPAD, Maladie d'Alzheimer, Surveillant de nuit

Pendant longtemps, dans les établissements médico-sociaux, les personnes âgées ou en situation de handicap devaient se coucher tôt, même si elles rencontraient des problèmes pour trouver le sommeil ou si elles se réveillaient à 2 heures du matin... Force est de constater que c'est encore une réalité dans de nombreuses structures où les résidents sont couchés à 20 heures... Or, avec l'avancée en âge et l'émergence de nouvelles pathologies, le besoin de sommeil se réduit inexorablement. (...)
Malgré tout, des établissements ont décidé d'apporter des réponses nouvelles, après avoir été confrontés à des problèmes chroniques de déambulation, des troubles du comportement ou du sommeil. L'émergence des troubles cognitifs en maison de retraite n'y est pas étrangère, tout comme le vieillissement des personnes en situation de handicap en FAS ou en FAM. Pour quelles solutions ? Les neuroleptiques, les contentions... certains ne s'y résolvent pas et préfèrent tester des accompagnements spécifiques. Il leur faut alors trouver des partenaires, des financements, des autorisations... Mais au bout de ce chemin semé d'embûches, c'est la qualité de vie et celle du sommeil des résidents qui sont visées. En posant un cadre plus souple, plus à l'écoute des besoins des usagers, les professionnels se sentent mieux, plus valorisés, ayant enfin des outils et des moyens pour exercer dans de meilleures conditions. C'est ainsi l'occasion d'écouter les besoins qui émergent la nuit. A l'heure où les projets personnalisés ont gagné leur place la journée dans les établissements médico-sociaux, leur déclinaison nocturne n'est pas suffisamment prise en compte... C'est aux directions de se saisir de cette problématique en apportant des réponses concrètes...

Un accompagnement bienveillant au sommeil

Article de Faustine Gerbelot

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 14, mars-avril 2018, pp. 25-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Sommeil, Trouble du sommeil, Nuit, Accompagnement, Anxiété, Peur

Les troubles du sommeil et l'insomnie sont des motifs d'entrée en établissement. Pourtant, l'institution n'est pas toujours un lieu idéal favorisant l'endormissement. Les inquiétudes institutionnelles se confrontent aux demandes et besoins individuels, tout comme le principe de liberté se confronte à celui de sécurité. Mais quelles sont les conséquences sur la qualité de vie ? Et comment accompagner les personnes souffrant de troubles du sommeil ? Quel comportement adopter ?

La bientraitance : comment prendre soin au quotidien ?

Article de Alexandra Marquet, Anne Rouzé, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 8, mars-avril 2017, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Maltraitance, Pratique professionnelle, Soin, Équipe soignante, Établissement social et médicosocial, Accompagnement, Bien-être, Éthique, Personne âgée, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, Personne handicapée, Droits des usagers, Directeur d'établissement, Projet de vie, Évaluation, Formation, ANESM, Bientraitance, Vulnérabilité

La bientraitance est en marche dans les établissements médico-sociaux depuis plusieurs années... même s'il est difficile de dire quel a été le déclic. La loi de 2002, les évaluations internes et externes, les recommandations (notamment de l'Anesm), le retentissement médiatique des affaires, les politiques européennes. Cependant, toutes ces raisons ont contribué à faire évoluer les cultures et les pratiques professionnelles. Si pendant longtemps, on a davantage parlé de maltraitance, désormais c'est la bientraitance qui est sur le devant de la scène, grâce à l'engagement des professionnels. Derrière ce terme de la bientraitance se cache une prise en soin individualisée et adaptée aux besoins des personnes vulnérables. En clair, chaque intervention doit être centrée sur la personne et ses particularités.
Pour y parvenir, la formation et la nécessaire organisation des analyses de la pratique professionnelle sont des conditions sine qua non à un accompagnement bientraitant qui reste incompatible avec la routine, le quotidien et surtout le manque de questionnements.
La bientraitance n'est pas une norme de plus, une contrainte... elle est avant tout un outil d'amélioration des pratiques. Dans cette quête du mieux accompagner, chaque professionnel joue un rôle individuel même si cette philosophie bienveillante s'appuie forcément sur le collectif, que ce soit les associations gestionnaires, les groupes, les directions, les cadres et les professionnels de terrain. Chacun a un rôle à jouer pour réagir en cas de manquement à la bientraitance. (...)

L'art-thérapie contribue à ne pas se couper du monde

Article de Liza Bousquet

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 7, janvier-février 2017, pp. 23-24.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Art-thérapie, Maladie d'Alzheimer, Expression graphique, Création, Lien social, Personne âgée, Peinture, Dignité, Identité, Image de soi

L'art-thérapie est un outil utilisé dans les institutions pour personnes âgées, surtout les personnes atteintes de maladies neurodégénératives, pour éviter leur isolement, stimuler leur énergie créatrice, s'ouvrir vers l'extérieur et valoriser l'image de soi.

Les "Robinson Crusoé" des temps modernes

Article de Pascal Vélasco

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 6, novembre-décembre 2016, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Fête, Animation sociale, Maladie d'Alzheimer, Handicap, Établissement pour personnes âgées, Personne âgée, Établissement social et médicosocial, Personne handicapée, Autisme, Rythme, Temps, Culture

Qui n'a pas lu, enfant, "Vendredi ou les limbes du Pacifique" de Miche Tournier ? Dans cet ouvrage, la question de l'isolement de notre "Robinson Crusoé" et la perte de repères soudaine trouvent un certain écho chez les résidents en Ehpad ou chez les personnes handicapées habitant en foyer. L'institution ne doit pas rester une île déserte, isolée et peu féconde ! Les résidents ont besoin de ces temps de fêtes calendaires. Au-delà du repère temporel, il y a cette dimension d'attachement à une histoire familiale, à une culture, à une approche religieuse pour certains

Le marché de Noël, prétexte à l'ouverture

Article de Richard Mesplède

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 6, novembre-décembre 2016, pp. 25-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Culture-Loisirs, Animation sociale, EHPAD, Animateur, Maladie d'Alzheimer, Fête, Stimulation, Mémoire, Temps, Rythme, Sens, Personne âgée

De plus en plus d'Ehpad organisent tous les ans, en décembre, un marché de Noël au sein de leurs murs. C'est l'occasion d'ouvrir la structure sur l'extérieur et d'offrir aux résidents un prélude haut en couleur aux festivités de fin d'année. Ils peuvent ainsi participer à l'organisation du marché et profiter d'une journée particulière, propice aux échanges, à la résurgence de souvenirs et à la stimulation des sens. Cet évènement marque aussi un repère temporel désormais attendu.

Le corps envie ?

Article de Cécile Bacchini

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 3, mai-juin 2016, pp. 13-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Corps, Image du corps, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, EHPAD, Maladie, Aidant familial, Évaluation

Que peut-on observer du corps au grand âge ? Est-il devenu plus lent, les gestes ne sont-ils plus ce qu'ils étaient ? Qu'en est-il du rapport à son corps lorsque le sujet âgé devient plus fatigable, mal entendant, mal voyant, voire démuni de ses fonctions cognitives ? Les normes sociétales imposent-elles des codes de bonnes conduites ? La retraite des plus âgés rime-t-elle vraiment avec ce repos si attendu ? Ce n'est pas si sûr ! Ce corps est l'objet d'évaluation, mesuré, pesé, analysé, "giré", comme on peut l'entendre dans le secteur du médico-social.