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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'exemple allemand de la "réappropriation cognitive"

Article de Stéfane Hédont Hartmann

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 34, juillet-septembre 2019, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Trouble du comportement, Prise en charge, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Personne âgée, Accompagnement social, Thérapie, Cognition, Allemagne

La prise en charge des troubles du comportement perturbateurs nécessite une bonne connaissance de la personne et des pathologies. En Allemagne, l'accent est mis sur l'accompagnement de type "réappropriation cognitive" avec des effectifs formés baptisés Betreuung Diest où une équipe dédiée à l'accompagnement social est déployée dans les établissements avec des techniques qui s'apparentent aux thérapies non médicamenteuses. Les résultats prouvent l'intérêt de cette spécialisation.

Symptômes psycho-comportementaux et sexualité

Article de Faustine Gerbelot

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 34, juillet-septembre 2019, pp. 17-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Démence sénile, Maladie d'Alzheimer, Trouble du comportement, Sexualité, Personne âgée, Vieillissement, Symptôme

Avant de questionner la potentielle présence de troubles du comportement sexuel dans la démence, il est indispensable de comprendre ce qu'est un trouble. Le dictionnaire Larousse définit le trouble comme "l'état d'agitation, d'inquiétude, de confusion ou d'émotion dans lequel se trouve quelqu'un", "une perturbation dans l'accomplissement d'une fonction physique ou psychique, pouvant se manifester au niveau d'un appareil, d'un organe, d'un tissu". Le trouble est donc ce qui perturbe.

Mieux appréhender les troubles du comportement

Article de Maïa Courtois

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 34, juillet-septembre 2019, pp. 11-12.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Trouble du comportement, Maladie évolutive, Accompagnement, Personne âgée, Vieillissement, Aidant familial, Équipe soignante, Démence sénile

Les maladies neurodégénératives, de type Alzheimer ou apparentées, sont corrélées à des modifications du comportement, avec lesquelles les soignants et proches aidants doivent composer. Ces troubles posent parfois des questions morales insolubles, entraînent une mise en échec de la personne ou un discrédit de sa parole. Certaines approches, intégrant les interactions sociales ou l'état de santé général de la personne, visent à en améliorer la compréhension et l'accompagnement.

Comment réagir ?

Article de Philippe Giafferi

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 34, juillet-septembre 2019, pp. 15-16.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Vieillissement, Personne âgée, Trouble du comportement, Intimité, Observation, Empathie, Maladie, Communication, Stimulation

Les troubles associés à la maladie d'Alzheimer amènent un bouleversement, une confusion, un désordre. Ils modifient le comportement de la personne, sa manière de se comporter en société ou dans l'intimité. Pouvant être "jugés" bizarres, étranges ou incompréhensibles, ils "influencent" la perception de la personnalité de la personne et ont inexorablement des répercussions sur tous les aspects de la vie. Ils signalent donc le plus souvent une rupture par rapport au fonctionnement antérieur du malade et sont souvent fluctuants en intensité ou épisodiques.

Quelques mots sur les troubles qui nous troublent

Article de Jérôme Pellissier

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 34, juillet-septembre 2019, pp. 13-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Personne âgée, Vieillissement, Trouble du comportement, Observation, Interprétation, Prévention, Environnement

A quoi bon dresser une liste des symptômes comportementaux et psychologiques dans les démences dites plus simplement "troubles du comportement" ? L'essentiel est notre capacité à nous interroger sur les conduites troublées et notre vigilance quant à celles de ces conduites qui risquent de passer facilement inaperçues : car si nous ignorons rarement les conduites dérangeantes, d'autres conduites peuvent ne pas attirer notre attention. D'où la nécessité de considérer toute modification par rapport au comportement habituel de la personne.

Les aidants, les interlocuteurs indispensables

Article de Alexandra Marquet, Maïa Courtois, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 31, octobre-décembre 2018, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Aide à domicile, Personne âgée, Vieillissement, Équipe soignante, Démence sénile, Relation, Communication, Dépendance, Accompagnement

Au fil des années, les aidants familiaux sont sortis du bois où ils étaient bien cachés. Ils sont désormais visibles et même recensés. Depuis la loi ASV (Adaptation de la société au vieillissement), ils bénéficient d'un droit au répit pour ceux qui accompagnent des personnes âgées en perte d'autonomie. Et pourtant, malgré ces avancées, le lien entre aidants familiaux et aidants professionnels n'est pas une évidence. Loin de là. Force est de constater que c'est toujours une épreuve, un choix mûrement réfléchi lorsqu'un aidant familial décide de passer le relais en faisant appel à des professionnels, que ce soit à domicile ou en établissement. Une fois cette décision prise, le plus difficile reste à faire : apprendre à se connaître, se faire confiance. Certes, l'objectif est le même, à savoir accompagner au mieux la personne malade. Mais les attentes et le regard sont forcément différents. D'où une difficile conciliation. (...) Le professionnel, même s'il est bien formé, a besoin de clefs pour un accompagnement de qualité, que ce soit à domicile ou en établissement. Les échanges avec les aidants permettent de gagner du temps, de gagner en qualité. Ce sont donc de véritables alliés qui ont à apprendre les uns des autres. Or, dans la pratique, sur le terrain, les crispations sont bien réelles. La faute à qui ? La faute à quoi ? A un manque de communication. Car à domicile ou en établissement, évidemment, la place du professionnel n'est pas la même, mais la communication reste l'outil indispensable pour que l'aidant familial d'un côté et le professionnel de l'autre puissent trouver leur place, s'épanouir, avec en ligne de mire le bien-être de la personne aidée.

Troubles de la mémoire et adaptation à son environnement

Article de Stéfane Hédont Hartmann

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 23, octobre-décembre 2016, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Personne âgée, Vieillissement, Mémoire, Thérapie

La récupération espacée est une technique de prise en charge des troubles de la mémoire individualisée basée sur la répétition et le rappel d'une information à des délais progressivement de plus en plus longs. Généralement, les personnes présentant des troubles de la mémoire sont capables de rappeler une information à des délais très courts. En augmentant ceux-ci progressivement, il est possible d'améliorer la mémorisation, grâce à l'implication de systèmes de mémoires qui restent préservés. Elle est largement utilisée dans les pays anglo-saxons.

Du fruit à la préparation de compote

Article de Richard Mesplède

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 29-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Lien social, Animation, Repas, Cuisine, Atelier, Activité, Stimulation, Démence sénile, Maladie d'Alzheimer, Mémoire, Personne âgée, Alimentation, Goût

Le maintien du lien social est primordial. Les activités liées aux loisirs anciens visent à stimuler les échanges et à préserver l'identité, contribuant à ralentir l'évolution de la démence sénile. En ce sens, la constitution d'un groupe résultant d'une réflexion collégiale de la part de l'équipe est un point important. En se concentrant sur les différents aspects de la personnalité de chacun et en favorisant les échanges entre les personnes, de nombreuses animations peuvent être proposées. Parmi celles-ci, la préparation d'une compote, facile à mettre en place, porte rapidement ses fruits.

La nuit en institution

Article de Loïc Roussel

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 20, janvier-mars 2016, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Établissement pour personnes âgées, Maison de retraite, EHPAD, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Nuit, Sommeil, Vie quotidienne, Coucher, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Anxiété, Projet de vie, Adaptation, Conditions de vie

Le passage du jour à la nuit dans un établissement s'apparente à un grand écart entre deux images très opposées. D'un côté, l'agitation du moment du coucher, où le personnel s'active, semblable à une ruche bourdonnante, et de l'autre, le calme qui suit, alors que les lumières s'éteignent et que le silence se fait. C'est l'heure aussi où la désorientation gagne certains résidents, où les angoisses de mort ou d'abandon se font plus fortes.

L'accompagnement de nuit

Article de Alexandra Marquet

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 20, janvier-mars 2016, pp. 9-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Dépendance, Sommeil, Coucher, Rythme, Nuit, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Équipe soignante, Activité, Trouble du comportement, Accompagnement, Anxiété

Une fois le repas du soir pris, les résidents mis en pyjama et les équipes de nuit parties, la vie ne n'arrête pas dans un établissement, bien au contraire. Penser que les personnes âgées vont dormir de 20h00 à 7h00 le lendemain est une hérésie. Les études le prouvent : l'avancée en âge s'accompagne d'une baisse du nombre d'heures de sommeil avec des difficultés rencontrées pour s'endormir, des réveils nocturnes... sans compter les angoisses liées à la mort, les troubles du comportement et les déambulations... Face à ce constat, que faire pour respecter le rythme de chacun, appréhender le stress et ainsi ne pas systématiser les couchers à 20h00 ? Certains établissements ont d'ores et déjà trouvé des solutions pour protéger le sommeil de leurs résidents, ne les réveillant plus... en supprimant les tournées de changes. D'autres (et parfois les mêmes équipes) ont décidé de mettre en place un système cohérent avec du personnel formé et dédié la nuit, tout comme le jour d'ailleurs. L'objectif est de proposer des activités pour les résidents qui ne dorment pas avant 23h00 ou minuit en aménageant par exemple un espace de vie collective...