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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Fédération et délégation : l’enchevêtrement des administrations du social en Allemagne

Article de Olivier Giraud

Paru dans la revue Vie sociale, n° 41-42, juin 2023, pp. 185-199.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Administration, Délégation, Politique sociale, Conflit, Politique, Soin, Personne âgée, Allemagne

Cet article analyse dans le cas allemand la logique d’enchevêtrement des administrations du social en lien avec les clivages politiques et culturels fondateurs du fédéralisme. En Allemagne, le système d’assurances sociales a été développé sur la base de lois fédérales, mais l’exécution de ces assurances a été confiée à des caisses gérées de façon paritaire par les syndicats et les associations d’employeurs. L’essentiel de la mise en œuvre intervient par le biais de régulations dans les Länder et les communes et est traditionnellement confié à des associations proches des mouvements politiques et culturels clés de l’époque : Églises protestantes, Église catholique et mouvement ouvrier. Depuis les années 1990, un tournant gestionnaire dans les politiques sociales a entraîné le développement de la mise en concurrence des opérateurs des politiques sociales, ce qui a généré des distorsions dans la logique d’enchevêtrement des administrations du social. Dans le cas des politiques du soin aux personnes âgées, l’introduction en 1995 d’une assurance fédérale sur le soin, associée à des instruments de mise en œuvre favorisant le marché, incarne bien cette tendance. Un pouvoir de régulation dans l’offre et la qualité de l’offre des prestations a été entre-temps confié de nouveau aux Länder et, souvent, aux communes.

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Vers un congé et une prestation universels d'accompagnant ?

Article de Romain Marié

Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 3, mai-juin 2021, pp. 538-547.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Congé sabbatique, Droit du travail, Accompagnement de fin de vie, Accompagnement, Aidant familial, Personne âgée, Congé, Revenu

Un salarié, un fonctionnaire qui souhaite assister un proche peut, dès lors que ce dernier est malade, handicapé ou dépendant, solliciter un des trois congés auquel il a le droit. La proximité de leur régime juridique plaide incontestablement en faveur de leur fusion pour les convertir en un congé universel. Les travailleurs, salariés ou indépendants, qui ont cessé ou réduit leur activité professionnelle sont susceptibles de percevoir une des trois prestations qui sont destinées à compenser partiellement la perte de revenus professionnels. Tout comme les différents congés, se pose la question de leur fusion en une allocation universelle d'accompagnant.

Loi de financement de la sécurité sociale pour 2020

Article de Olivier Hielle

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3142, 17 janvier 2020, pp. 41-45.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Action sociale : histoire et perspectives, Protection sociale, Financement, Santé, Personne âgée, Maladie, Famille, Prestation sociale

Outre la création de l’allocation journalière de proche aidant, le budget 2020 de la sécurité sociale contient de nombreuses mesures concernant le secteur social et médico-social. Tour d’horizon des principales dispositions.

Le film de notre vie (2)

Article de Nathalie Auphant

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3060, 11 mai 2018, pp. 22-24.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Personne âgée, Vieillissement, Approche historique, Dépendance, Prise en charge

Nous poursuivons notre exploration de la mutation sociale qui a marqué le pays depuis Mai 68. Aujourd’hui, c’est l’évolution démographique qui retient notre attention. En cinquante ans, nous sommes passés du « jeunisme » au « papysme ». En 1968, la vieillesse n’existait pas, si l’on peut dire. L’espérance de vie ne dépassait pas tellement l’âge de la retraite et donc ne se posaient ni le problème de financement, ni celui de prise en charge, la mort intervenant avant l’apparition des stigmates de la dépendance. Cette évolution a été lente mais continue, au point que le vieillissement de la population est devenu un problème central de la société. Comment celle-ci s’est-elle adaptée, ou non, à ce choc du papy-boom ?

"En tant que vieux - vous êtes soit malade - soit bientôt malade"

Article de Nathan Lohéac

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3060, 11 mai 2018, pp. 25-26.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Approche historique, Retraite, Personne âgée

« On devient jeune à 60 ans, malheureusement c’est trop tard », écrivait Picasso il y a quelques (courtes) décennies. A l’époque, l’espérance de vie dépassait de peu l’âge de la retraite et le problème ne consistait qu’à entretenir les gens en fin de carrière jusqu’à leur lit de mort. Aujourd’hui, un jeune retraité a encore en moyenne vingt ans à vivre. Pourtant, ni le législateur ni la société n’ont jamais arrêté de considérer ce cap comme une barrière fatale vers l’impotence.

Dépenses départementales d'action sociale en 2017 : un effritement inquiétant des marges de manoeuvre.

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, vol. 227, mai 2018, pp. 24-35.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Conseil départemental, Finances publiques, Gestion financière, Réforme, Traitement statistique, Protection de l'enfance, Personne handicapée, Personne âgée, Insertion sociale

Pour la deuxième année consécutive, la dépense d'action sociale départementale augmente modérément, et bien moins que les années précédentes. En effet en 2017, elle progresse de 1,6 % par rapport à 2016 en s'élevant à 37,43 milliards d'euros (France métropolitaine). En ce qui concerne la charge nette (une fois déduites les contributions financières de l'Etat pour les diverses allocations : allocation personnalisée d'autonomie, prestation de compensation du handicap, revenu de solidarité active), son montant est de 29,15 milliards d'euros, ce qui représente une augmentation de 1,7 % par rapport à 2016. La situation financière des départements pourrait donc paraître stabilisée au regard de leurs responsabilités sociales si elle ne révélait pas aussi l'effondrement de leurs marges de manœuvre. C'est ce que confirme par ailleurs l'analyse de la Banque Postale en ce qui concerne les budgets globaux des départements.

Vers l’universalité des pensions de vieillesse au Cap-Vert ?

Article de Cécile Lefèvre

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2018, pp. 179-193.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Personne âgée, Démographie, Protection sociale, Prestation sociale, Pension de retraite, Politique sociale, Cap Vert

Le Cap-Vert, petit pays de 500 000 habitants, composé de plusieurs îles, et longtemps considéré comme extrêmement pauvre, est l’un des États qui se démarque sur le plan démographique en Afrique avec une espérance de vie relativement élevée et un taux de fécondité réduit. Il figure aussi parmi les plus avancés en termes de développement de la protection sociale en Afrique. En complément à des assurances sociales déjà existantes pour les salariés de la fonction publique et du secteur privé formel, en 2007 ont été instituées des pensions sociales pour les personnes âgées non couvertes par ce système contributif, visant explicitement l’universalisation de la couverture vieillesse. Cet article propose de retracer la genèse, la mise en place et les enjeux de cette nouvelle pension pour personnes âgées. Elle a rapidement concerné près de la moitié de la population des 60 ans et plus, bien que son montant soit assez faible. Le fait qu’elle soit articulée à une couverture santé en fait une expérience intéressante et valorisée par le gouvernement et l’Organisation internationale du travail (OIT). Cet article entend également contribuer à la réflexion sur le développement actuel de dispositifs non contributifs et dits universels de protection sociale dans certains pays du Sud.

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Coordination des parcours : les CLIC - vers un changement de paradigme

Article de Michel Paquet

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3024, 8 septembre 2017, pp. 24-27.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, CLIC, Coordination, Évolution, Personne âgée

En dépit de leur cahier des charges national, les centres locaux d’information et de coordination gérontologique (CLIC) ont évolué en ordre dispersé. Quinze ans après leur création, beaucoup souffrent. Pourtant, une nouvelle génération de CLIC apparaît, portée par le développement des logiques de parcours de santé.

Action sociale. Pouvoir d'agir, le capital social

Article de Nathalie Levray

Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 136, janvier 2017, pp. 15-22.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Action sociale, Démocratie participative, Citoyenneté, Relation travailleur social-usager, Accès aux droits, Personne âgée, EHPAD, Conseil de la vie sociale, Droits des usagers, Intervention sociale, Travailleur social, Empowerment

Fin octobre, la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion lançait le "kit de la participation citoyenne", appelant "les administrations et les collectivités ou encore les associations qui mettent en oeuvre les politiques de solidarité" à "donner aux personnes concernées les moyens de participer". Son succès dépendra éminemment de la nature et de la qualité de la participation des usager" ; ni l'information, ni la consultation ne sauraient suffire. D'où l'intérêt de l'approche centrée sur le développement du pouvoir d'agir pour que les publics accompagnés puissent développer leur propre pouvoir d'agir, non par obligation institutionnelle mais par désir personnel. Et par là même redonner sens au travail social ?

Entre autonomie et intervention... Quelle place pour le risque en action sociale et médico-sociale ?

Article de Catherine Taglione, Chantal Revaillot, Martine Guigon, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 476-477, janvier-février 2016, pp. 5-224.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Risque, Intervention sociale, Action sociale, Travail social, Travailleur social, Usager, Formateur, Accompagnement, Liberté, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Personne âgée, Handicap, Placement familial, ASE, Valeur sociale, Norme sociale, Sociologie, Responsabilité, ESAT, Handicap mental, Immigration, Droit d'asile, Majeur protégé, Exclusion sociale, Protection de l'enfance, Éducation nouvelle, Prévention, CHRS, Éducateur spécialisé, Équipe éducative, Autonomie

Ce dossier a pour objet de diffuser les principaux enseignements d'une réflexion amorcée en Bourgogne, il y a plus de trois ans, par un groupe de professionnels du champ social et médico-social et de formateurs de l'IRTESS. Cette démarche a donné lieu à la réalisation de journées d'étude centrées sur la question de la place du risque dans le champ de l'action sociale et médico-sociale. Les travaux menés entre 2013 et 2015 ont été enrichis au fur et à mesure par de nombreuses contributions prenant la forme d'entretiens auprès de professionnels, de recueils de récit de vie de personnes accompagnées ou encore d'articles rédigés par des chercheurs. Le document final de 2016 est présenté ici.