PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 108, juillet-août-septembre 2021, pp. 12-17.
Mots clés : Territoire-Logement, Habitat, Pauvreté, Vulnérabilité, Exclusion sociale, Logement, France
La réalité du mal-logement recouvre un large éventail de situations et une grande diversité de publics. Le mal-logement peut ainsi résulter de la grande exclusion (personnes sans domicile fixe, logements dégradés et sans confort...), mais aussi d’une certaine inadaptation du logement aux besoins et ressources des ménages. Le nombre croissant de toutes ces situations témoigne de l’enracinement du phénomène qui n’épargne plus aucun territoire ni même certaines catégories de population, comme les classes moyennes, qui en semblaient jusque-là à l’abri. Cet article analyse plus spécifiquement cette problématique complexe à partir du cas français, mais ses constats et pistes de solutions sont largement applicables au contexte de la Belgique et d’autres pays européens.
Article de Christophe Blanckaert, Henk Van Hootegem
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 108, juillet-août-septembre 2021, pp. 8-11.
Mots clés : Territoire-Logement, Précarité, Logement, Pauvreté, Exclusion sociale, Belgique
La problématique du logement est depuis longtemps au cœur des travaux du Service interfédéral de lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale, à travers ses Rapports bisannuels, ses avis, ses publications, des séminaires ou des concertations spécifiques. Institution publique indépendante et interfédérale créée par un accord de coopération signé par tous les gouvernements et approuvé par tous les parlements, le Service de lutte contre la pauvreté rédige tous les deux ans un rapport en concertation structurelle avec les associations au sein desquelles les personnes pauvres se rassemblent et d’autres acteurs privés ou publics ayant une expertise en la matière.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3142, 17 janvier 2020, pp. 34-35.
Mots clés : Territoire-Logement, Accompagnement de la personne et identité, Exclusion sociale, Pauvreté, Égalité, Accès aux droits, Logement, Prestation sociale, Accès aux soins, Non-recours, Administration
Peut-on sortir de la condition de sans-abri ? C’est la question à laquelle Anne-Sophie Ranaivo, qui consacre ses recherches aux personnes en situation de précarité et de vulnérabilité sociale, tente de répondre dans sa thèse « Sans domicile fixe et droit ».
Article de Violaine Carrère, Claire Lévy Vroelant, Jean marie Boutiflat, et al.
Paru dans la revue Plein droit, n° 122, octobre 2019, pp. 3-32.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Logement, Étranger, Exclusion sociale, Discrimination, Précarité, Pauvreté, Réfugié, Mineur non accompagné, Illégalité, Clandestinité, Solidarité, Politique sociale, Accueil
Il en va de la « crise du logement » en France comme de la « crise des réfugiés » en Europe : elle n’a rien d’une fatalité, mais résulte de choix politiques. Depuis des années, les pouvoirs publics refusent de s’attaquer à la cherté de l’immobilier et des loyers, encourageant au contraire le mouvement spéculatif et plongeant dans le mal-logement de larges couches de la population qui ont le sentiment d’être laissées pour compte, voire discriminées.
La pénurie ainsi orchestrée de logements accessibles accrédite l’idée qu’il n’y aurait « pas assez de place » pour tout le monde, et impose aux gestionnaires des diverses structures d’hébergement ou de logement et aux professionnels du travail social l’obligation de gérer la pénurie en faisant le tri parmi les publics. S’organise alors une concurrence entre les précaires, dont les étrangers et les étrangères – et plus particulièrement les sans-papiers, les mineur.es isolé.es, les travailleurs immigrés surnuméraires dans les foyers, les demandeurs d’asile – font les frais.
À l’absence de politique d’accueil répondent de nombreuses initiatives de bénévoles, voisins, riverains qui pallient la pénurie et parent au plus urgent. Mais cette solidarité citoyenne ne saurait masquer les défaillances de l’État dans la mission qui devrait être la sienne : fournir un toit, une place, à chaque habitant.e de ce pays, y compris celles et ceux qui viennent d’arriver.