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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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"Logement d'abord" et recours accru à l'hébergement

Article de Julien Damon

Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social (RDSS), n° 4, juillet-août 2022, pp. 746-756.

Mots clés : Territoire-Logement, Logement, SDF, Hébergement, Pauvreté, Politique sociale, Accueil d'urgence

Les politiques visant le logement des personnes défavorisées reposent maintenant sur une stratégie dite de "logement d'abord". Celle--ci consiste à accélérer le passage d'un hébergement à un logement pour les personnes comptées comme sans-domicile. Une telle stratégie ambitionne de limiter le recours à l'hébergement. Or cette modalité d'habitation, dans ses diverses configurations, a très fortement crû et continue de croître. Un panorama des formes d’hébergement souligne cette progression. De fait, l’hébergement prend une importance grandissante. Les dispositifs en relevant, alors qu'ils étaient historiquement marginaux, deviennent centraux dans la politique du logement."

"Il faut en finir avec la culture de l'urgence"

Article de Sylvain Mathieu, Gladys Lepasteur

Paru dans la revue Direction(s), n° 197, mai 2021, pp. 16-18.

Mots clés : Territoire-Logement, Logement, Urgence sociale, SDF, Pauvreté, Précarité, SIAO, Crise économique, Accompagnement social, Hébergement

La crise témoigne de la pertinence de l'approche du Logement d'abord, affirme le délégué interministériel à l'Hébergement et à l'Accès au logement (Dihal), Sylvain Mathieu. Aux commandes du tout nouveau Service public de la rue au logement, il revient sur ses enjeux, en particulier pour les services intégrés de l'accueil et de l'orientation (SIAO).

Vieillissement, marginalité urbaine et mal-logement

Article de Hervé Marchal, Thibaut Besozzi

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 1, n° 85, 2021, 184 p..

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Territoire-Logement, Vieillissement, Personne âgée, Habitat, Foyer logement, Pauvreté, SDF, Réinsertion sociale, Femme, Identité, Exclusion sociale, Accompagnement social, Accueil d'urgence, Hébergement, Rue, Précarité

La question des personnes âgées de la rue n’apparaît pas comme centrale, que ce soit dans les études ou dans le discours public, peu s’en faut : ce sont plutôt les « jeunes en errance » qui focalisent l’attention des chercheurs et des politiques. Pourtant l’absence de domicile correspond à l’une des formes les plus extrêmes de la précarité, dans un monde contemporain de plus en plus urbanisé, comme vient d’ailleurs de le révéler de façon saillante et crue la crise sanitaire inédite liée au Covid-19. Qui plus est, lorsqu’on est âgé.
Alors, comment vivent les sans-domicile vieillissants au quotidien ? Comment ce vieillissement influence-t-il, voire détermine-t-il, les possibilités d’action au jour le jour ? Et que peut vouloir dire « se réinsérer » pour des sans-abri de 60 ou 70 ans en proie à une logique d’abandon de soi ? Quelles institutions médico-sociales accueillent les personnes vieillissantes ayant un parcours de rue et comment les prennent-elles en charge ? Et puis, de fait, la question de la projection identitaire se pose différemment à 70 ans... Ainsi, la logique de « projet de vie » ne peut pas s’appliquer dans les mêmes termes qu’au début ou au mitan de la vie.
Ainsi, à travers les différentes contributions qui forment ce dossier, Retraite et société souhaite rappeler les particularités de ces sans-abri que l’âge discrimine au quotidien et exclut le plus souvent des possibilités existantes de réinsertion.

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Sans-abrisme : après l'urgence, le temps des réponses pérennes

Article de Sophie Massieu, Rémi Baldy, Solenne Durox, Flora Peille

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3168, 10 juillet 2020, pp. 6-13.

Mots clés : Territoire-Logement, SDF, Logement, Logement social, Hébergement, Accueil d'urgence, Pauvreté, Précarité, Droit d'asile, Étudiant, Accompagnement, Politique sociale, Épidémie, Bretagne, Lille, Marseille

"De l'avis général, les mesures d'urgence prises ont témoigné d'importants efforts consentis, ce printemps, avec le maintien et la création de places d'hébergement, pour les porter à 35000. La poursuite de la mobilisation des décideurs (l’État et ses représentants locaux comme les préfets ou les directions départementales de la cohésion sociale, en particulier) est attendue de pied ferme par les associations, afin que personne ne se retrouve à la rue sans hébergement, même d'urgence. Elles en appellent aussi très fortement à l'instauration de mesures pérennes de prise en charge et d'accompagnement."
Ce dossier contient les articles suivants :
- Fin de l'état d'urgence : face au risque du sans-abrisme
- A Marseille, la crainte d'une crise humanitaire
- A Lille, les personnes "sans droits ni titre" sont les plus en danger
- En Bretagne, des travailleurs sociaux alertent
- Le sort des étudiants les plus précaires en suspens

A Mayotte, un mal-logement massif et préoccupant

Article de Juliette Baronnet, Justine Lehrman

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 233, janvier-mars 2020, pp. 6-59.

Mots clés : Territoire-Logement, Démographie, Pauvreté, Logement, Habitat, Logement social, Hébergement, Besoin, Politique, État, Collectivité territoriale, Politique de la ville, Errance, SDF, Mineur isolé, Mineur isolé étranger, Logement insalubre, Mode de vie, Mayotte

A la suite d’un premier numéro rendant compte des principaux enjeux relatifs au mal-logement dans les Outre-mer en général, nous proposons dans cette nouvelle livraison de notre revue un éclairage ciblé sur trois territoires ultra-marins : Mayotte, la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie. Au-delà leur diversité, les territoires ultramarins ont en commun l’ampleur et la spécificité des situations de mal-logement qui s’y expriment et de se heurter aux limites des politiques publiques qui y sont déployées. Essentiellement portée par la construction de logements, l’intervention publique mérite aujourd’hui d’être profondément renouvelée et réinvestie dans sa dimension sociale et environnementale. Un changement de regard s’impose pour enfin développer une politique soucieuse des modes de vie, des aspirations et des savoir-faire des populations ultramarines.

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Les ménages "aux portes du logement"

Article de Sarah Faucheux Leroy, Pauline Kertudo, Clémence Petit, et al.

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 212, octobre-décembre 2014, pp. 6-97.

Mots clés : Territoire-Logement, Logement, Aide au logement, Demande sociale, Pauvreté, Précarité, Milieu urbain, Milieu rural, Hébergement, Hébergement temporaire, Accès aux droits, Rupture, Prise en charge, Logement social, Adulte en difficulté, Famille en difficulté, Travailleur social, Accompagnement social, Souffrance psychique, Recours, Usager

Depuis plus de 20 ans, l’équipe de FORS a produit de nombreux travaux sur les situations difficiles de logement. Nombre de ces études ou recherches tant pour la Fondation Abbé Pierre pour le logements des défavorisés que pour différents ministères et organismes ou fédérations, nous ont permis de mettre au jour les différentes situations de mal-logement présentes sur le territoire national et leurs évolutions.
Qu’il s’agisse des hébergés, des ménages vivant en habitat indigne, de populations fragilisées par l’absence de logement (jeunes, séniors, salariés précaires ou pauvres…) ou de ménages fortement désinsérés, un constat s’est progressivement imposé : celui de l’arrivée au point de rupture des dispositifs et politiques construits depuis le début des années 90. En effet, de plus en plus de ménages échappent aux filet de sécurité qui avaient été conçus pour eux et « naviguent » entre différentes formules de logement ou d’hébergement, toutes insatisfaisantes et non durables. Pour certains, c’est l’hébergement chez un tiers et des structures collectives d’accueil, pour d’autres c’est la rue et l’accueil d’urgence, pour d’autre encore c’est l’accueil dans des hôtels meublés en attendant hypothétiquement un relogement dans le parc social.
Aucune de ces situations ou parcours n’est inédite, mais le nombre d’individus et la nature des ménages concernés sont en revanche nouveaux. Des familles avec enfants, des femmes seules, des retraités viennent ainsi grossir les rangs des « exclus du logement ». La fondation Abbé-Pierre, pour son rapport annuel, a ressenti la nécessité de mettre au jour ces situations et les processus qui y conduisent. Nous avons donc réalisé à cet effet une étude complète qui n’aura été que partiellement reprise dans le rapport annuel de 2015 sur l’état du mal logement en France. C’est le travail qui est présenté dans ce Recherche sociale.