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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La réflexivité comme compétence parentale

Article de Fabienne Berton, Marie Christine Bureau, Barbara Rist

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 281-306.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Compétence, Professionnel de l'enfance, Norme, Modèle, Éducation, Relation équipe éducative-famille, Coéducation, Participation, Partenariat, Autorité parentale

Les politiques publiques de la parentalité promeuvent le modèle de la participation parentale qui suppose de façon implicite la capacité des parents à s’interroger sur leurs propres pratiques. Dans ce contexte, la réflexivité s’impose aujourd’hui comme une compétence parentale attendue et valorisée par quelques professionnel·le·s de la petite enfance. Cette norme rencontre néanmoins des résistances dans les milieux éducatifs et chez certains parents. Confrontés à l’attente d’une compétence de réflexivité, les parents adoptent différentes postures selon leur position sociale, la singularité de leur configuration familiale et leur adhésion plus ou moins marquée à des traditions ou des croyances affirmées. Certains se conforment à cette attente, soit par adhésion, soit par soumission. D’autres résistent, convaincus de la supériorité de leur modèle éducatif. D’autres encore négocient, dans une approche pragmatique, des compromis entre ouverture réflexive vis-à-vis des professionnel·le·s et respect de leurs propres convictions éducatives. S’il existe de nombreuses formes de résistance à cette compétence de réflexivité attendue, toutes ne sont donc pas conflictuelles. En particulier, les savoirs d’expérience, transmis par héritage familial ou acquis auprès des jeunes enfants, permettent dans certains cas de parer au risque d’asymétrie de relation avec les professionnel·le·s.

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Couples atteints de troubles psychiques et projet d’enfant : quel accompagnement proposer ?

Article de Marie Noëlle Vacheron, Fanny Morlent, Romain Dugravier

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 79, 2018, pp. 51-61.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Grossesse, Santé mentale, Périnatalité, Pathologie, Psychiatrie, Intervention sociale, Parents, Partenariat, Participation

La grossesse est un évènement majeur pour toute femme. Pour celles atteintes d’une pathologie psychiatrique grave, la transition vers la parentalité est la plupart du temps vecteur d’espoir mais peut être complexe, à l’origine de décompensations aiguës, même lorsque la pathologie semble stabilisée depuis plusieurs années. Les conséquences en sont parfois graves sur la mère, le suicide étant par exemple la première cause de mort maternelle dans l’année qui suit l’accouchement, mais aussi sur l’enfant et le couple. Ces femmes doivent donc bénéficier d’un accompagnement thérapeutique le plus juste en prévision d’une grossesse et en période périnatale. La cico (Consultation d’information, de conseils et d’orientation) conjointe pédopsychiatrique-psychiatrique adulte est destinée aux femmes suivies pour une pathologie mentale sévère enceintes ou avec un projet d’enfant dont l’objectif est de mettre en place un parcours de soins cohérent pendant la grossesse et en post-partum.

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