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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Pour les tout-petits : la communication gestuelle associée à la parole

Article de Corinne Assamoi

Paru dans la revue Le journal des professionnels de l'Enfance - Pratiques, n° 138, décembre-janvier-février 2024, pp. 28-31.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Enfant, Communication non-verbale, Communication, Langue des signes, Geste, Langage, Parole, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Représentation sociale, Surdité, Approche historique, Outil, Petite enfance

"Je vous écoute..."

Article de Louis Hector, Nathalie Micou, Eric Lotterie, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 284, Janvier 2024, pp. 23-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Écoute, Psychiatrie, Posture professionnelle, Implication personnelle, Parole, Entretien, Rencontre, Accompagnement, Cadre thérapeutique, Soin, Relation soignant-soigné, Émotion, Distance, Délire, Pair aidant, Thérapie, Psychothérapie, Transfert, Contre-transfert, Communication, Communication verbale, Communication informelle, Sexualité

Peut-on soigner sans prendre le temps d’évoquer avec le patient ce qui le préoccupe, l’angoisse, l’agite, sans se poser avec lui pour découvrir ce qu’il a à nous raconter de son vécu, de son ressenti ? Mais sait-on vraiment ce que signifie écouter ? Comment recevoir cette parole sans timbre, balbutiante, désincarnée, délirante, agressive voire violente ? Que faire de l’innommable ? Il ne s’agit pas seulement d’être le destinataire et le réceptacle de cette parole, comme un contenant passif prêt à tout accueillir. Il faut détoxiquer, reformuler, élaborer, trouver un fil, quelque chose d’un sens possible et partageable.
Ce dossier constitue les actes des 9es Rencontres soignantes en psychiatrie organisées par la revue Santé mentale le 17 octobre 2023 à Paris sur le thème : « “Je vous écoute… ” : comment recevoir la parole du patient ? »
Il contient les articles suivants :
- « Je vous écoute… » Comment recevoir la parole du patient ? ;
- « Être écouté de façon entière » ;
- L’entretien à l’épreuve du délire ;
- Écouter, c’est permettre à l’autre de s’écouter ;
- Parfois, écouter ne suffit pas ;
- Un fil d’Ariane pour l’entretien clinique ;
- « Donc, si je comprends bien… » ;
- Travail émotionnel de l’écoute ;
- « J’ai plus d’érection ! C’est vos cachetons… » ;
- Quand la parole de l’autre nous saisit ;
- L’Open Dialogue : un miroir de l’écoute ? ;
- Une écoute de l’inclassable.

La relation au cœur de la parentalité

Article de Jimena Tirado

Paru dans la revue Le journal des professionnels de l'Enfance - Pratiques, n° 136, juin-juillet-août 2023, pp. 26-29.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Jeune enfant, Éducation, Parentalité, Lien social, Relation, Relation enfant-parents, Écoute, Complicité, Observation, Émotion, Développement, Perception, Intuition, Parole, Communication

Communication et Alzheimer

Article de Alexandra Marquet, Louis Ploton, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 26, mars 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Mémoire, Parole, Aidant familial, Aide à domicile, EHPAD, Équipe soignante, Apathie, Aphasie, Cognition, Lien social, Activité, Outil, Animal, Art-thérapie, Musique, Orthophonie, Psychomotricité, Regard, Toucher, Soin, Langue des signes

Au-delà des mots. Echanger malgré tout.
SE DIRE BONJOUR. Discuter du dernier dîner partagé avec des amis. Se regarder et savoir exactement ce à quoi l’autre pense. Autant de moments de complicité dont sont exclus les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer et leur entourage. Progressivement les mots vont manquer ou perdre de leur sens. Les incompréhensions vont se multiplier. Puis suivront le découragement et l’agacement. La mise à l’écart est-elle pour autant irréversible ? Lorsque la mémoire puis la communication sont affectées, comment se parler et se comprendre ? Est-ce seulement possible ? Ces questions se posent au quotidien pour les premiers concernés par la maladie, pour leurs familles, leurs amis, mais pas seulement. Les professionnels du domicile ou ceux travaillant en établissement sont confrontés aux mêmes difficultés de communication. Demeurer un interlocuteur jusqu’au bout. Etre reconnu comme une personne à part entière, malgré la maladie et ses conséquences cognitives. C’est bien là l’essentiel. Le plus difficile aussi. N’oublions pas que pour communiquer, il faut être deux. Encore faut-il se donner la peine de vouloir échanger, avoir les moyens de le faire, prendre le temps d’observer et d’adapter son langage.
PARLER AUTREMENT. Des études (méconnues) publiées à la fin des années 60 révélaient que les mots ne représentent que 7 % de la communication. Seulement 7 %. Le reste s’appuie sur les mimiques, les gestes, le ton de la voix… Alors pourquoi le non-verbal est si peu ou si mal utilisé sachant que la communication paraverbale reste préservée longtemps chez les personnes souffrant de maladies neurodégénératives ?
Sur le terrain, le bon sens est le premier allié : regarder son interlocuteur dans les yeux, lui faire face, parler d’une voix posée sans bruit parasite, employer des phrases courtes et simples, éviter les questions trop longues. Rassurer la personne avec des techniques éprouvées comme la validation, l’indiçage, la reconnaissance de l’autre. Dans ce numéro, les professionnels partagent leurs techniques : pictogrammes, smileys, carnet de communication, recours au toucher, au soin relationnel, à la langue des signes adaptés, au signé bébé, aux animaux, à l’art-thérapie, à la musique, aux nouvelles technologies : les solutions ne manquent pas. Reste à sensibiliser le plus grand nombre avec l’ambition de limiter les risques d’incompréhension du quotidien, faute d’une méconnaissance de la maladie. Quand le dialogue est proscrit, il reste la bienveillance, le regard, le toucher. Le fait d’accepter aussi de ne pas tout comprendre de l’autre.
DES ACCOMPAGNEMENTS A AMELIORER. A domicile, les auxiliaires de vie sont en première ligne. Et pour que l’accompagnement au repas, à la toilette, au coucher se passe sans refus de soin ni trouble du comportement, rien n’est inné : l’intervention doit être acceptée par la personne en perte d’autonomie, et son consentement doit être pris en considération. L’éthique du quotidien ne doit pas être sous-estimée pour entendre la voix d’une personne qui ne parle plus. Pourtant, des questions se posent face aux carences actuelles : pourquoi les interventions à domicile des psychomotriciens libéraux, spécialistes du langage du corps, ne sont-elles pas prises en charge ? Pourquoi les séances d’orthophonie en Ehpad sont-elles rares alors que plus personne ne s’étonne de la présence quotidienne de kiné ? Pourquoi les aidants à domicile comme en établissement ne sont-ils pas davantage sensibilisés à l’éducation thérapeutique ? En somme pourquoi ne devrait-on pas tout tenter pour garder ce lien ténu mais si précieux, essentiel à une communication jusqu’au bout de la vie ?

Éduquer par-delà les murs du langage : l’horizon de la parole

Article de Umberto Cugola, Yoann Grima, Jean Loup Lenoir

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 15, novembre 2022, pp. 135-146.

Mots clés : Travail social : Métiers, Langage, Éducation spécialisée, Parole, Système, Communication, Travail social, Pratique professionnelle

À l’heure où la rhétorique de l’hyper-rationalisation des pratiques professionnelles vient redéfinir le travail social jusque dans sa langue, la question du rapport que le professionnel entretien avec ces mots qui font (et défont) son métier mérite sans doute d’être prise au sérieux. C’est tout l’objet de cet article, interrogeant l’influence de la « novlangue » du travail social dans le champ de l’éducation spécialisé. C’est-à-dire sur les terres d’un éducateur spécialisé passeur de vie, pris entre des paroles singulières porteuses de demandes et de désirs et des discours sociaux faits de commandes et d’impératifs ; un polyglotte à la croisée de systèmes complexes eux-mêmes en recherche constante d’équilibres, où se fondent des illusions et des réalités dont il a à ne pas être dupe, pour pouvoir y faire émerger de l’humanité.

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Le langage, un moyen de communication ?

Article de Olivier Gaignard

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 15, novembre 2022, pp. 45-59.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Langage, Philosophie, Communication, Parole, Pouvoir, Symbole, Pensée

L’analyse rigoureuse de la doxa montre qu’on ne saurait réduire le langage à un moyen de communication sans l’amputer de ses aspects les plus essentiels. Le langage humain déborde la parole verbale, le corps lui-même s’exprimant dans un langage plus ou moins conscient ; à l’inverse du présupposé techniciste, on ne peut séparer abstraitement la pensée et le langage ; enfin le langage n’est pas un objet extérieur au sujet parlant, présupposé à partir duquel est construit le concept d’outil. Il reste qu’en suivant le schéma techniciste, la communication est assimilée à un moyen neutre de transmission de l’information. Or la communication renvoie à des fins socialement intéressées et les mots ne sont pas réductibles à des informations neutres. La thèse dominante occulte que l’essentiel du langage réside dans le pouvoir d’affecter l’autre et de se laisser affecter par lui. Dans ses manifestations les plus ordinaires, le langage est une potestas, un pouvoir de transformation des pensées.

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Troubles phasiques et aphasie en gériatrie

Article de Hélène Levassort, Marie Cluchet, Marion Levassort, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 155, mai-juin 2022, pp. 38-42.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aphasie, Communication, Équipe soignante, Étude de cas, Gériatrie, Langage, Orthophonie, Outil, Parole, Personne âgée, Prise en charge, Stimulation, Trouble du langage, Vieillissement

L’aphasie, consécutive à une lésion du cerveau, entraîne chez la personne âgée une perte partielle ou totale du langage. En impactant les capacités de communication, elle a des répercussions sur la vie du sujet et de sa famille. Il en existe deux types. Les rôles du soignant et de l’orthophoniste sont dans tous les cas primordiaux. En fonction des difficultés de communication rencontrées par le patient, des supports spécifiques peuvent être préconisés.

Le livre et le jeune enfant : un art de la communication

Article de Laya Lafontan

Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'enfance - Recherches, n° 130, décembre 2021-janvier 2022, pp. 32-35.

Mots clés : Enfance-Famille, Apprentissage, Communication, Communication verbale, Comportement, Conscience, Développement sensoriel, Échange, Écoute, Enfant, Émotion, Imagination, Jeune enfant, Lecture, Livre pour enfant, Observation, Parole, Sens, Voix, Vue

Conter et accompagner

Article de Lynn Vivier Foucart

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 150, juillet-août 2021, p. 28.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Animation, Communication, Conte, Écoute, EHPAD, Lecture, Mémoire, Parole, Personne âgée, Vieillissement

Lynn Vivier-Foucart témoigne ici de sa double expérience de conteuse bénévole pour l’association Âge d’or de France et d’accompagnante en soins palliatifs. Il s’agit de transmettre et d’émettre, de recevoir et de restituer ce qui, par empathie naturelle avec les personnes âgées en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, peut contribuer, sinon à réveiller des souvenirs, au moins à procurer du plaisir. Et d’être dans l’écoute de l’accompagnante.

Travail social : le rire, un messager aussi efficace qu’inattendu

Article de Sophie Massieu, David Prochasson

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3208, 7 mai 2021, pp. 6-14.

Mots clés : Travail social : Établissements, Travail social, Communication, Rire, Humour, Soin, Communication non-verbale, Relation d'aide, Accompagnement, Expérience, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Parole, Thérapie

Dossier composé de quatre articles :
Travail social : le rire, un messager aussi efficace qu’inattendu
Accompagnement : l’essence de l’humour
« En établissement, on se méfie du rire »
Clown en route : le jeu comme objet de métamorphose