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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Pour les tout-petits : la communication gestuelle associée à la parole

Article de Corinne Assamoi

Paru dans la revue Le journal des professionnels de l'Enfance - Pratiques, n° 138, décembre-janvier-février 2024, pp. 28-31.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Enfant, Communication non-verbale, Communication, Langue des signes, Geste, Langage, Parole, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Représentation sociale, Surdité, Approche historique, Outil, Petite enfance

La danse, parole d’avant les mots ?

Article de Matthieu Bouvier

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 98, octobre-décembre 2023, pp. 39-51.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Danse, Langage, Parole, Psychologie, Geste

La danse est-elle un « langage du corps » ou bien forme-t-elle ce que Antonin Artaud appelait une « parole physique » ou « parole d’avant les mots » ? Les phrasés du geste dansé n’énoncent pas d’autre discours que celui de la sensation, dans ses déploiements intensifs et ses débrayages en figuralités (simulations perceptives, ressemblances, physionomies). Ce que la danse formule, c’est d’abord un chant du tonus, expression retrouvée des « affects de vitalité » en quoi consistait, dans la petite enfance, notre « dialogue tonique » avec les mouvements du monde et du vivant. C’est à partir des réponses mimétiques que l’enfant adresse aux mouvements du monde que l’on peut comprendre l’intuition profonde de Walter Benjamin, lorsqu’il postulait une liaison génétique entre le geste et la parole : un même don mimétique de « produire et distinguer la ressemblance » qui est la matrice expressive du langage. La pratique et le spectacle de la danse restent l’un des meilleurs sites d’expérience de ce don mimétique, quand le geste y est parlant.

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Novlangue et traductions

Article de Daniel Caserotto

Paru dans la revue Empan, n° 130, juin 2023, pp. 114-121.

Mots clés : Travail social : Métiers, Langage, Repère, Vie institutionnelle, Soin, Équipe, Parole, Formation professionnelle, Orwell (Georges)

Prendre soin des autres et de soi-même demande de prendre soin du langage. La novlangue (Orwell) est la parole officielle, vouée à faire autorité, qui infiltre tout langage, tout acte et ses conséquences. Dans notre secteur, on peut craindre que des professionnels se trouvent dépossédés de leurs façons de faire, et de dire. Pourtant, une de leurs fonctions est justement de permettre les jeux de traduction entre les langues de chacun. Une situation clinique en témoigne.

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Éduquer par-delà les murs du langage : l’horizon de la parole

Article de Umberto Cugola, Yoann Grima, Jean Loup Lenoir

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 15, novembre 2022, pp. 135-146.

Mots clés : Travail social : Métiers, Langage, Éducation spécialisée, Parole, Système, Communication, Travail social, Pratique professionnelle

À l’heure où la rhétorique de l’hyper-rationalisation des pratiques professionnelles vient redéfinir le travail social jusque dans sa langue, la question du rapport que le professionnel entretien avec ces mots qui font (et défont) son métier mérite sans doute d’être prise au sérieux. C’est tout l’objet de cet article, interrogeant l’influence de la « novlangue » du travail social dans le champ de l’éducation spécialisé. C’est-à-dire sur les terres d’un éducateur spécialisé passeur de vie, pris entre des paroles singulières porteuses de demandes et de désirs et des discours sociaux faits de commandes et d’impératifs ; un polyglotte à la croisée de systèmes complexes eux-mêmes en recherche constante d’équilibres, où se fondent des illusions et des réalités dont il a à ne pas être dupe, pour pouvoir y faire émerger de l’humanité.

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Le langage, un moyen de communication ?

Article de Olivier Gaignard

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 15, novembre 2022, pp. 45-59.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Langage, Philosophie, Communication, Parole, Pouvoir, Symbole, Pensée

L’analyse rigoureuse de la doxa montre qu’on ne saurait réduire le langage à un moyen de communication sans l’amputer de ses aspects les plus essentiels. Le langage humain déborde la parole verbale, le corps lui-même s’exprimant dans un langage plus ou moins conscient ; à l’inverse du présupposé techniciste, on ne peut séparer abstraitement la pensée et le langage ; enfin le langage n’est pas un objet extérieur au sujet parlant, présupposé à partir duquel est construit le concept d’outil. Il reste qu’en suivant le schéma techniciste, la communication est assimilée à un moyen neutre de transmission de l’information. Or la communication renvoie à des fins socialement intéressées et les mots ne sont pas réductibles à des informations neutres. La thèse dominante occulte que l’essentiel du langage réside dans le pouvoir d’affecter l’autre et de se laisser affecter par lui. Dans ses manifestations les plus ordinaires, le langage est une potestas, un pouvoir de transformation des pensées.

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Mots dits soient et mal y pansent

Article de Isabelle Canil, Brigitte Brunel, Patrice Desmons, et al.

Paru dans la revue Pratiques - les cahiers de la médecine utopique, n° 98, juillet 2022, pp. 11-79.

Mots clés : Vocabulaire, Langage, Médecine, Santé, Relation soignant-soigné, Soin, Parole, Orthophonie, Écoute

Face à la novlangue du néo-management, nous devons reprendre le contrôle sur le sens de notre vocabulaire, patiemment construit au fil de l'expérience du soin. c'est le seul moyen de reprendre le pouvoir sur le contenu de nos métiers pour les exercer dans l'intérêt mutuel soignant/soigné.

Troubles phasiques et aphasie en gériatrie

Article de Hélène Levassort, Marie Cluchet, Marion Levassort, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 155, mai-juin 2022, pp. 38-42.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aphasie, Communication, Équipe soignante, Étude de cas, Gériatrie, Langage, Orthophonie, Outil, Parole, Personne âgée, Prise en charge, Stimulation, Trouble du langage, Vieillissement

L’aphasie, consécutive à une lésion du cerveau, entraîne chez la personne âgée une perte partielle ou totale du langage. En impactant les capacités de communication, elle a des répercussions sur la vie du sujet et de sa famille. Il en existe deux types. Les rôles du soignant et de l’orthophoniste sont dans tous les cas primordiaux. En fonction des difficultés de communication rencontrées par le patient, des supports spécifiques peuvent être préconisés.

Avant le langage

Article de Fanny Covelli

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 304, avril 2022, pp. 11-26.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Langage, Acquisition du langage, Jeune enfant, Psychologie du développement, Nourrisson, Communication non-verbale, Geste, Relation enfant-parents, Mutisme, Traumatisme, Parole, Langue maternelle, Bilinguisme, Professionnel de l'enfance, Pleurs, Autonomie, Confiance

L'acquisition du langage, tout comme celle de la communication ou de la sociabilité, est réalisée avec brio par le jeune enfant, au cours des premières années de sa vie. [...] Cet apprentissage prodigieux et totalement implicite ne semble pourtant pas suffire à certains adultes pour reconnaître les capacités propres du bébé, voire pour le considérer dès avant l'acquisition du langage comme fondamentalement humain. [...] Pour quelles raisons faudrait-il toujours aller plus vite que la musique et guider le bébé dans un territoire explicitement et spécifiquement codé pour lui ? [...] Pour bien grandir, les bébés, bercés naturellement par leur langue familiale et baignés dans les codes propres à leur culture, ont besoin d'être sécurisés, pas d'être "civilisés"

Le robot comme « support de parole » pour l’enfant autiste. Sur l’intérêt de l’outil robotique dans la relation intersubjective enfant TSA/thérapeute

Article de O. Duris

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 1, janvier 2022, pp. 20-26.

Mots clés : Autisme, Enfant, Robot, Technologie, Outil, Parole, Langage, Voix

Travaillant depuis plusieurs années dans un hôpital de jour, accueillant des jeunes TSA âgés de 4 à 14 ans, nous avons mis en place, depuis 2016, des ateliers thérapeutiques à médiation robotique. Nous avons pu montrer, à plusieurs reprises, en quoi le robot était un outil innovant et intéressant dans la clinique des TSA, notamment du fait de son apparence simplifiée, de sa répétitivité et de sa prévisibilité. Dans le cadre de cet article, nous nous attarderons plus particulièrement sur l’aspect simplifié de la voix du robot, autre élément essentiel à prendre en compte dans ce type de médiation thérapeutique. En nous basant sur le cas d’un enfant autiste que nous avons suivi en atelier à médiation « robotique », nous tenterons de montrer en quoi le robot peut se faire « support » ou « relai » du sujet qui le contrôle ou, en tout cas, contenir une part de la propre subjectivité de celui-ci.