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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Vous devez dire, mais personne ne vous donne la parole : le paradoxe de la demande d'asile

Article de Ivy Daure, Marielle Alla, Muriel Bichaud

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 385, mars 2021, pp. 64-68.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Procédure, Parole, Traumatisme, Langue maternelle, Stress, Maison d'Ella

La demande d’asile nécessite la constitution d’un dossier. Celui-ci doit s’étayer sur un énoncé clair et structuré des motifs fondant une telle requête, autrement dit, à travers un récit des souffrances endurées. C’est une première épreuve, plongeant les personnes migrantes dans un grand désarroi, renforcé par la non-maîtrise de la langue du pays d’accueil que ne pallie pas le recours à de l’interprétariat. Par leur expérience dans l’accompagnement des demandeurs d’asile, les auteures insistent sur la nécessité d’une formation au psychotraumatisme et au stress traumatique.

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Quelle(s) langue(s) parles-tu ?

Article de Jean Pierre Martin

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 141, 1er trimestre 2019, pp. 11-70.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Langue étrangère, Langue maternelle, Bilinguisme, Identité culturelle, École maternelle, Tradition, Échec scolaire, Interculturel, CMP, Langue régionale, Parole, Quartier, Jeune, Territoire, Apprentissage, Droit d'asile, Intégration, Racisme, Interprétariat, Analyse de la pratique

Qui dit migration et exil dit très souvent questions de langue. Quelle langue parler : celle(s) du pays d’origine ou celle de la France ? Langue maternelle mais aussi langue de dominé, quelle fierté possible de sa langue ? Que penser du bilinguisme familial dans la petite enfance ? Comment et qui traduit ? Une langue véhicule une culture. Quand on la parle mal, quand on la comprend mal, comment se comprendre vraiment ? Une langue maternelle, c’est aussi une identité. Alors que faire avec les parlers créole et kanak dans les ex-territoires colonisés de la République ? Continuer à les nier ou à les considérer comme des sous-langues après les avoir interdits, comme ont été niés les parlers régionaux métropolitains ?
Le travail social, le soin sont une relation d’échange avec une personne. Alors, comment prendre sa langue en compte puisqu’elle contribue à la constituer comme sujet ?

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