Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 50

Votre recherche : *

De l’origine de la santé environnementale à la prévention auprès des familles

Article de Karine Pontroué

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 373, janvier 2024, pp. 14-16.

Mots clés : Santé-Santé publique, Environnement, Prévention sanitaire, Santé publique, Maladie chronique, Périnatalité, Enfant, Puéricultrice

Le concept de santé environnementale est né de la prise de conscience des nuisances subies par notre environnement et de la forte croissance des maladies chroniques dans les pays occidentaux. Il est devenu incontournable en santé publique, notamment en termes de prévention primaire et de promotion de la santé. Les enfants étant particulièrement vulnérables à l’exposition aux polluants, l’accompagnement des familles par les infirmières puéricultrices est donc indispensable.

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin

Article de Michèle Prados, Nathalie Coopman, Audrey van Malleghem, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 370, octobre 2023, pp. 13-32.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfant malade, Maladie chronique, Pédiatrie, Alimentation, Qualité de la vie, Atelier, Adolescent, Puberté, Scolarité, Aidant familial, Éducation à la santé

En France, chaque année, 8 000 nouveaux patients, dont 20 % d'enfants, sont diagnostiqués pour une maladie inflammatoire chronique de l'intestin (Mici). Ces pathologies ne peuvent être guéries. Elles impactent la santé, mais aussi la vie personnelle, familiales, scolaire et sociale de l'enfant. Leurs répercussions psychologiques n'en sont que plus importantes.
Dans ce contexte, des services ou centres dédiés aux Mici voient le jour. Ils développent une vision holistique du soin, grâce à une approche globale, pluriprofessionnelle et centrée sur la personne, auprès des enfants et des adolescents.

Pour une meilleure prise en charge de la douleur

Article de Eva Ester Molina Beltran

Paru dans la revue Soins, n° 877, juillet 2023, pp. 19-59.

Mots clés : Santé-Santé publique, Souffrance, Infirmier, Pratique professionnelle, Profession paramédicale, Prise en charge, Kinésithérapie, Psychologie, Communication, Équipe soignante, Cancer, Empowerment, Suivi médical, Maladie chronique, Évaluation

- MICHEL-DHAINE Céline, GAUTIER-LEROY Leslie, GUINEBERT France, CHABOCHE Adrian. La prise en charge de la douleur en 2023. p.20-23
- PERRIOT-MOREY Muriel. La consultation infirmière en structure d'évaluation et de traitement de la douleur. p.24-26
- ARLEN Yseult. Rôle de l'infirmière libérale dans la prise en charge de la douleur à domicile. p.27-29
- LIPARI Marie-Bénédicte. L'infirmière ressource douleur, fil conducteur de la neurostimulation implantée. p.30-32
- BEVIS Charlotte. Le référent douleur : place au sein de l'équipe et leadership. p.33-35
- BERLEMONT Christine. Rendre son pouvoir d'agir au patient souffrant de douleur chronique. p.36-38
- ROCHAT Simon, BELTRAIN Eva Ester Molina. La douleur cancéreuse, un enjeu pour le rôle propre infirmier. p.39-41
- WANQUET-THIBAULT Pascale. La douleur au sein de l'équipe soignante, source de dyscommunication. p.42-45
- MINJARD Raphaël, CONRADI Séverine. Quel accompagnement psychologique pour le patient douloureux ? p.46-47
- DEMONT Anthony. Traitements kinésithérapiquess pour la prise en soins des patients atteints de douleur chronique. p.48-51
- LEBEAU Julie, HUPE Catherine. Vers une reconnaissance du rôle d'infirmière clinicienne spécialisée en analgésie, une perspective québécoise. p.52-53
- GAUTIER Jean Michel. Evolution des infirmiers ressource douleur : vers un protocole de coopération national. p.54-57
- REGENT Liliane. Éléments de bibliographie. p.59

Impacts des perturbateurs endocriniens sur la santé de l’enfant

Article de Sabine Delepière, Valérie Faivre, Karine Pontroué

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 367, mai 2023, pp. 15-19.

Mots clés : Santé-Santé publique, Maladie chronique, Pollution, Environnement, Enfant, Santé, Prévention sanitaire, Puéricultrice, Éducation à la santé, Jouet, Alimentation, Risque

L’impact de l’environnement sur la santé humaine intervient dès la conception de l’enfant in utero et conditionne sa santé future dans sa vie d’adulte. La présence de perturbateurs endocriniens dans l’environnement comporte des risques pour la santé. En effet, ils ont des effets néfastes, notamment sur les fonctions thyroïdiennes, cérébrales, reproductives et métaboliques. Au sein de leurs missions de promotion de la santé, les puéricultrices accompagnent les enfants et les familles en les informant sur les impacts des expositions chroniques aux polluants du quotidien.

Les soeurs et frères de jeunes malades chroniques : supports rapprochés, supports par effacement et rivalités

Article de Virginie Vinel

Paru dans la revue Agora, n° 93, vol. 2023/1, 2023, pp. 37-51.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé-Santé publique, Fratrie, Relation familiale, Maladie chronique, Jeune, Adolescent, Diabète, Asthme

La place des frères et sœurs dans les soins prodigués à des adolescent·e·s ou des jeunes adultes malades chroniques reste peu connue. À partir d’une enquête qualitative auprès de 91 jeunes âgés de 11 à 22 ans, atteints de diabète de type 1 ou d’asthme, l’article met au jour trois modalités de relations entre frères et sœurs en mobilisant la notion de « support ». Des sœurs peuvent être des supports rapprochés, alors que des germain·e·s, surtout des cadet·te·s, peuvent être disqualifié·e·s en tant que soutiens. En définitive, la majorité des frères et sœurs sont peu visibles, mais ils se révèlent être des supports par effacement. Ces variations sont analysées du point de vue du genre, du rang dans la fratrie et des normes contradictoires qui gouvernent les relations adelphiques contemporaines.

Accès à la version en ligne

Parcours de décohabitation et maladie chronique : l’autonomie sous contrôle parental de jeunes asthmatiques sévères

Article de Vulca Fidolini

Paru dans la revue Agora, n° 93, vol. 2023/1, 2023, pp. 23-26.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé-Santé publique, Maladie chronique, Adolescent, Jeune, Asthme, Logement, Relation enfant-parents, Autonomie, Autorité parentale

À travers l’analyse des résultats d’une enquête qualitative sur les parcours médicaux de jeunes asthmatiques sévères, cet article étudie la transition vers l’âge adulte du point de vue des patients chroniques. L’objectif est de rendre compte des marges de manœuvre individuelles que les jeunes interviewés négocient dans la prise en charge de leur pathologie au moment de la décohabitation du domicile des parents. Par l’exploration de différents cas empiriques, la contribution interroge l’avancée en âge des jeunes malades chroniques en tant que processus de responsabilisation et d’autonomisation qui se construit dans le cadre des relations enfant/parents et qui est traversé par différentes inégalités.

Accès à la version en ligne

Douleur et retentissement psychologique en période Covid-19 : deux enquêtes sur un an de pandémie Covid-19 en France

Article de Véronique Barfety Servignat, Anne Bera Louville, Céline Taylor, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 62, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 73-83.

Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, Souffrance, Maladie chronique, Enfermement

Nous avons étudié le retentissement psychologique des confinements à partir des réponses d’une étude réalisée en deux phases sur une année dans une population de patients douloureux chroniques. Ce travail montre l’impact en termes de majoration importante des douleurs, des troubles de l’humeur et des conduites instinctuelles dans les populations de patients douloureux chroniques. Pour la moitié des répondants, l’expérience de confinement a produit angoisse, troubles de l’humeur et du sommeil, fatigue. Les liens entre durée prolongée du confinement et risque accru de troubles anxio-dépressifs témoignent également de la nécessité d’être vigilant à cette symptomatologie dans les cas de re-confinement, même lorsqu’ils sont partiels. Dans ces espaces de restriction, les psychologues auront sans doute à mettre en travail le rapport au corps, à mobiliser la résistance vitale individuelle chez les patients et dans les équipes de soins – puisque nous partageons cette même expérience – et chercher à mobiliser les capacités d’imagination et de rêverie individuelle et collective.

Accès à la version en ligne

Un dispositif d'accueil médical soigne des sans domicile fixe et les aide à se réinsérer

Article de Géraldine Langlois

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 42/2638, Semaine du 31 octobre au 6 novembre 2022, pp. 48-49.

Mots clés : Santé-Santé publique, SDF, Accès aux soins, Politique sanitaire, CCAS, Pathologie, Maladie, Maladie chronique, Hébergement, Hébergement temporaire, Autonomie, Accompagnement, Grenoble

A Grenoble, des lits halte soins santé et d'accueil médicalisés offrent hébergement, accompagnement et soins aux personnes vivant dans la rue. Ces dispositifs gérés par le centre communal d'action sociale s'adressent à des personnes qui ont besoin de soins réguliers ou sont atteints de pathologies graves. Des soignants prennent en charge les soins des patients. Des travailleurs sociaux les accompagnent dans l'obtention de leurs droits et leur insertion.

Auto-efficacité à la pratique d’une activité physique de la personne. Pathologie chronique et posture soignante en éducation thérapeutique

Article de Emmanuelle Martin, Marc Nagels

Paru dans la revue Recherche en soins infirmiers, n° 150, septembre 2022, pp. 23-41.

Mots clés : Santé-Santé publique, Travail social : Métiers, Activité physique, Maladie chronique, Éducation à la santé, Posture professionnelle

Introduction : la prévalence des pathologies chroniques est un problème majeur de santé publique. L’éducation thérapeutique, l’auto-efficacité, la posture soignante et l’approche des soins fondée sur les forces constituent le cadre de référence théorique de ce travail.
Contexte : l’activité physique est bénéfique à la santé des personnes vivant avec des pathologies chroniques, mais sa mise en œuvre et son maintien dans le temps est difficile.
Objectif : explorer l’auto-efficacité à la pratique d’une activité physique des personnes ayant bénéficié d’éducation thérapeutique, ainsi que la notion de posture soignante en éducation thérapeutique.
Méthode : un devis mixte de recherche descriptive et exploratoire a été utilisé. Des questionnaires et des entretiens ont été réalisés auprès de soignants et de personnes ayant bénéficié d’éducation thérapeutique.
Résultats : le niveau de posture des soignants est haut et homogène. Le niveau d’auto-efficacité des personnes ayant bénéficié d’éducation thérapeutique est hétérogène avec une plus grande disparité des scores.
Conclusion : la posture soignante d’éducation thérapeutique ne peut compenser tous les facteurs personnels et environnementaux influant sur la pratique d’une activité physique. Un accompagnement régulier de l’auto-efficacité à la pratique d’une activité physique est nécessaire pour sa mise en œuvre et son maintien dans le temps.

Accès à la version en ligne

Maladies chroniques : comment mieux accompagner

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Monique Carlotti, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 15, mars 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Santé-Santé publique, Maladie chronique, Personne âgée, Personne handicapée, Malade, Aidant familial, Aide à domicile, Maintien à domicile, Accompagnement, Vie quotidienne, Pathologie, Diagnostic, Formation, Couple, Empowerment, Relation d'aide, Vulnérabilité, AJPA (Allocation journalière du proche aidant)

VIVRE AUTREMENT. Ils sont près de 20 millions de Français atteints d’une maladie chronique, dont 13 millions présentant une limitation dans leur vie, selon la Caisse nationale d’assurance-maladie. Tous ont dû faire face au diagnostic, tous ont dû apprendre à vivre autrement, à adapter leurs habitudes de vie. Tous doivent suivre un (long) chemin pour trouver leur place dans une société qui prône le jeunisme et la bonne santé. En France, l’augmentation de l’espérance de vie a un impact sur le virage ambulatoire engagé depuis de nombreuses années. Virage annoncé de longue date, mais qui peine à se structurer, d’après la Cour des comptes. Avec quelles conséquences ? De nombreuses personnes éprouvent des difficultés à identifier des professionnels qui acceptent d’intervenir chez elles, quand d’autres peinent à trouver des solutions garantissant leur qualité de vie. Comment se sentir chez soi quand, au cours d’une même journée, trois, quatre ou cinq soignants vont se succéder ? Comment ne pas se sentir isolé ou parfois stigmatisé quand on se sent diminué ? Faire avec eux et non à leur place. C’est tout ce qu’ils réclament.
S’ADAPTER FACE À DES SITUATIONS COMPLEXES. A domicile, les professionnels doivent apprendre à mieux connaître ce public émergent. S’adapter, toujours. Si pendant longtemps, les aides à domicile sont principalement intervenues auprès de personnes âgées ou en situation de handicap qui refusaient l’institutionnalisation, elles sont de plus en plus confrontées à des personnes plus jeunes qui ont parfois des enfants en bas âge, un travail… mais qui ont malgré tout besoin d’une aide plus ou moins importante pour réaliser les gestes de la vie quotidienne. Ces situations tant diversifiées complexifient leur métier au quotidien. L’autre réalité à prendre en compte, c’est la présence d’un proche qui ne peut être ignorée. Et c’est là que le bât blesse. Depuis peu, l’association Avec nos proches a d’ailleurs décidé de sensibiliser les professionnels de santé pour qu’ils considèrent les aidants, pour qu’ils les orientent en cas de fatigue ou de détresse psychologique. L’enjeu est d’éviter un burn-out ou une hospitalisation qui viendrait alourdir la gestion de l’équilibre familial de la personne aidée.
COORDINATION DE SOINS ET CONTINUITE MEDICO-SOCIALE. Depuis quelques années, les dispositifs législatifs et les services d’accompagnement se renforcent, tant pour les personnes malades que pour les aidants : lignes d’écoute, groupes d’échanges… Dans le même temps, un nouvel ordre s’impose : le patient prend le pouvoir en s’informant et en prenant des décisions. L’avènement des patients experts a aussi contribué à changer les mentalités. Forts de leurs expériences et de leurs connaissances, ils participent au mouvement d’empowerment, renforçant le pouvoir d’agir et la détermination. Reste aux pouvoirs publics à lutter contre les déserts médico-sociaux, à favoriser l’accès au soin et à contrer les inégalités territoriales. Le virage domiciliaire devra apporter des réponses pérennes. Dès lors, on peut s’interroger sur la non-reconduction du plan d’amélioration de la qualité de vie des personnes avec une maladie chronique (2007-2011). C’était il y a dix ans, alors que certaines approches ne se sont pas généralisées. La coordination de soins et l’accompagnement médico-social restent aujourd’hui un défi au même moment où la loi du 2 janvier 2002 fête ses vingt ans. Et pourquoi pas généraliser le «zéro sans solution» prôné par Denis Piveteau dans le champ du handicap aux malades chroniques ? C’est en tout cas le souhait de nombreux malades, aidants, experts et professionnels.