PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 178, avril 2024, pp. 40-44.
Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Animal, Hébergement, CHRS, Accompagnement social, Lien social, Association Gamelles Pleines
Appui vital, fidélité indéfectible, liens d’une profondeur insoupçonnée… Le chien occupe une place centrale dans la vie des sans-abri. Nous sommes allés à leur rencontre lors d’une opération de l’association Gamelles pleines, qui vient en aide aux animaux des personnes en situation de grande précarité.
Les centres d’hébergement se voient imposer des exigences accrues de « réduire les durées de séjour en accélérant les sorties vers les solutions de logement » depuis le déploiement de la politique du Logement d’abord. Face à ce nouveau paradigme, (...)
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3309, octobre 2023, pp. 10-11.
Mots clés : Lien social-Précarité, Territoire-Logement, CHRS, Logement
Le droit au logement peut-il devenir une contrainte pour les publics « désaccordés » ? Pour Cédric Sadin-Cesbron, formateur, il faut apporter des réponses nuancées à un problème complexe. Et si brûler les CHRS n’est plus à l’ordre du jour, les pistes ne manquent pas pour les réformer.
De la rencontre avec des personnes en situation de grande précarité dans différents dispositifs du secteur de l’urgence sociale, et plus particulièrement dans un CHRS, est née une réflexion d’abord engagée comme éducatrice spécialisée, puis dans le cadre d’études en psychanalyse. Le phénomène caractéristique de l’errance et de la grande marginalité, désigné ici comme celui de « l’incarnation de l’étranger », consiste dans la « reprise », en tant que signifiants identitaires, des stigmates produits par le discours de l’exclusion.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3238, 17 décembre 2021, pp. 30-33.
Mots clés : Lien social-Précarité, Accueil de jour, CHRS, Prise en charge, Accès aux soins, Accès aux droits, Logement, Emploi, Lien social, Solidarité, Accompagnement, Hygiène, Addiction, Empowerment, Nantes
Inauguré à Nantes en juin dernier, le centre d’accueil des 5 Ponts veut favoriser l’accès au logement, au travail, à la santé, au vivre-ensemble et au pouvoir d’agir des plus précaires. Initié par l’association Les Eaux vives-Emmaüs, le projet s’inscrit au cœur d’un village solidaire, avec ses habitants, sa ferme urbaine et ses bureaux.
Ouvert fin 2002 dans le nord de Paris, le centre Georgette Agutte accueille des femmes en situation de grande précarité, avec ou sans enfant. Ce centre d'hébergement temporaire est avant tout un espace d'insertion dans lequel elles se reconstruisent et retrouvent accès à leurs droits. Mais il est aussi un lieu particulièrement chaleureux de rencontres, d'échanges et d'entraide entre ses bénéficiaires. Une belle initiative portée par la Société Philanthropique, l'une des plus anciennes structures associatives en France.
En France, l’actuel système de catégorisation des personnes sans-domicile, auquel se réfèrent les acteurs du secteur de l’Accueil, de l’Hébergement et de l’Insertion (le secteur AHI) présente plusieurs biais épistémologiques qui impactent négativement l’action sociale à destination des populations SDF. L’objet de cet article est donc, dans un premier temps, de déconstruire les catégories utilisées par le secteur AHI, afin d’appréhender leurs fondements, leurs principales limites et leurs conséquences sur la qualité de l’aide portée aux personnes sans-domicile. Dans un second temps, cet article présentera les intérêts et quelques aspects de la typologie développée dans le cadre de ma thèse, afin de proposer un nouveau système de catégorisation des populations sans-domicile qui soit plus opérationnel que celui actuellement utilisé.
Les CHRS ouverts aux chiens restent rares. A Nantes, l'association Saint-Benoît Labre s'appuie sur cet accueil pour accompagner leurs propriétaires dans leur démarche d'insertion.
Les structures d’hébergement d’urgence ont pris la mesure de la nouvelle montée de l’épidémie. Si des outils efficients pour les professionnels existent, la généralisation du placement en logement individuel et l’isolement systématique des personnes testées positives doivent permettre d’y faire face.