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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Un village intergénérationnel prend vie sur l'emplacement d'un ancien Ehpad

Article de Sophie Le Renard

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 10/2656, Semaine du 13 au 19 mars 2023, pp. 42-43.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Logement, Logement social, Intergénérationnel, Lien social, Aménagement du territoire, Développement local, Collectivité territoriale, Bretagne

A la suite du déménagement de son Ehpad, Grand-Champ a voulu répondre aux enjeux de vieillissement de sa population et développer des logements pour tous. Des seniors en perte d'autonomie, des étudiants, des jeunes actifs ou des sportifs ont désormais la possibilité de cohabiter dans un espace dédié au cœur de la ville. La commune a aménagé, avec le bailleur social Bretagne sud Habitat, un village intergénérationnel qui allie logement adapté, résidence jeunes et accès à des services.

Adapté, partagé, le logement et Alzheimer

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 23, novembre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Vieillissement, Logement, Inclusion, Habitat, Adaptation, EHPAD, Maintien à domicile, Colocation, Intergénérationnel, Expérimentation, Accueil familial, Décision, Vulnérabilité, Sécurité, Personne handicapée, Architecture, Innovation sociale, Lien social, Jardinage

Du "chez soi" au droit d’habiter
"VAIS-JE POUVOIR RESTER CHEZ MOI ?"
Quand le diagnostic tombe, toute personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou d’un trouble associé et ses proches se posent inévitablement cette question. Car, à l’heure où les repères se perdent progressivement, le domicile est avant tout un repaire rassurant. Reste à l’adapter. Or, la prévention est le maillon faible de l’accompagnement en France, comme le prouve la chasse perpétuelle aux financeurs pour pérenniser les postes d’ergothérapeutes à temps complet, garants de l’adaptation nécessaire du logement, puis de son appropriation.
La question de l’habitat ne se résume toutefois pas au domicile. Il peut, selon la dépendance, prendre la forme d’un hébergement en Ehpad ; à condition que la dimension domiciliaire soit prise en compte. Depuis plusieurs années, de nombreux directeurs se sont saisis de cette problématique dans un contexte de détérioration de l’image des établissements. Certains ont opté pour le Design Thinking. Derrière ce terme anglais se cache une adaptation qui s’appuie sur l’observation et l’écoute des professionnels et des résidents. Avec la volonté de réinventer les repères, de gommer au maximum l’institution, d’humaniser l’habitat.
DERRIERE "CHEZ MOI", PLUSIEURS OPTIONS.
D’autres tentent de relever le défi lors d’une reconstruction. C’est le cas d’un Ehpad public dans la Marne, avec la volonté d’une structure ouverte à tous comprenant de nouveaux espaces, des tiers-lieux où des étudiants, des locataires, des personnes en formation, des habitants peuvent côtoyer des résidents. Un engagement porté par la directrice, mais freiné par des financeurs frileux et draconiens en matière de normes sanitaires.
Méconnue, une troisième voie est née dans le Morbihan dans les années 1990, avec des habitats partagés où huit personnes souffrant de troubles cognitifs vivent en colocation. Depuis, quelques projets ont essaimé dans la région lilloise avec les maisons Ama Vitae, en région parisienne ou en Alsace, non sans difficultés… Même si les textes législatifs apportent des réponses, notamment avec la création en 2021 de l’aide à la vie partagée avec pour conséquence l’émergence du nouveau métier d’animateur du projet de vie sociale et partagée qui ne dispose d’aucune formation. Si l’habitat inclusif semble séduire les habitants et les professionnels, heureux d’avoir enfin le temps de bien accompagner et d’avoir de nouvelles responsabilités partagées, des freins sont encore nombreux : offre limitée sur le territoire, peu de demandes et reste à charge rédhibitoire. Tant que ces projets ne seront que des expérimentations, les financements resteront fragiles.
CHANGER DE REGARD ET DE MODELE.
Domicile, accueil familial, Ehpad, unités protégées, accueil temporaire, habitats inclusifs… Comment trouver son chez-soi, quand la société tout entière porte un regard dévalorisant et infantilisant sur les personnes souffrant de troubles neurocognitifs ? Comment vivre en toute liberté quand le domicile est fermé à clef ou lorsque l’unité de vie est accessible avec un digicode ? Au-delà des questions d’architecture, d’adaptation, c’est la culture organisationnelle qu’il faut changer. Penser compétences plutôt que dépendances. Voilà le chemin qui reste à faire. Car le droit d’habiter, si cher à Denis Piveteau, ne se résume pas à un toit mais à un pouvoir de choix, de décision, à une vie à l’extérieur. L’approche devra être transversale et pas uniquement sanitaire ou médico-sociale.

Un système de soutien aux personnes âgées isolées pour limiter les conséquences de la Covid-19 à Buenos Aires

Article de Lucia Giangreco, Lupe Marin, Heriberto Bruzzoni Giovanelli, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 154, mars-avril 2022, pp. 30-38.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Analyse comparative, Empathie, Épidémie, Étude de cas, Évaluation, Expérimentation, Intergénérationnel, Isolement, Lien social, Méthodologie, Personne âgée, Prévention, Qualité de la vie, Questionnaire, Recherche, Statistiques, Vieillissement, Vulnérabilité, Argentine

La pandémie de Covid-19 et la quarantaine et l’isolement associés ont eu un impact dramatique sur les personnes âgées. Afin de limiter celui-ci, l’université nationale de La Plata et l’Agence universitaire de la francophonie ont mis en place un projet de surveillance sanitaire et d’alerte précoce des risques pour les personnes âgées à Buenos Aires, en Argentine. Cette étude interventionnelle a inclus 1 964 personnes. Un questionnaire général de santé et de qualité de vie a été rempli par tous les participants au début de l’isolement, puis à nouveau un an plus tard.

Construire sa résidence pour un bien vieillir : le cas du cohousing en Amérique du Nord

Article de Gérald Billard, François Madoré, Sébastien Angonnet

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 33-49.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Habitat collectif, Communauté, Vieillissement, Logement, Mixité, Intergénérationnel, Lien social, Etats Unis, Amérique du Nord

Cet article met en lien le développement du cohousing, autrement dit des communautés résidentielles intentionnelles dénommées également habitat participatif, avec la question du vieillissement des individus, l’objectif étant de voir si cette forme d’habitat est susceptible de favoriser la notion de « ageing well ». L’exploitation d’une base de données permet dans un premier temps d’avoir une vision statistique et géographique du cohousing en Amérique du Nord. Puis, l’étude porte sur l’analyse des modes de vie en vue d’observer si ce type d’habitat est favorable au bien vieillir. Dans cette perspective, la région de Cascadia, comprenant la Colombie-Britannique au Canada, ainsi que les États de Washington et de l’Oregon aux États-Unis, a été investiguée, dans la mesure où il s’agit d’une des principales zones d’implantation du cohousing en Amérique du Nord. Cet habitat offre un espace de vie ainsi qu’un cadre relationnel emplis de promesses d’un vieillissement choisi et apaisé. Le sens de la communauté, de l’entraide, du consensus, de l’interaction entre générations ou encore de l’effort (parfois physique) commun représenteraient ainsi des valeurs explicitement responsables d’un vieillir mieux

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Mémoire(s) en péril

Article de Jean Bouisson, Olivier Frezet

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 150, juillet-août 2021, pp. 21-23.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Amnésie, Dépendance, Étude de cas, Interaction, Intergénérationnel, Lien social, Maladie d'Alzheimer, Mémoire, Personne âgée, Vulnérabilité, Vieillissement

Quand une personne âgée souffre de graves troubles mnésiques, il est utile de s’intéresser au comportement de son entourage. On y observe des “absences” graves, révélatrices d’une mémoire intergénérationnelle en danger.

Des crèches en Ehpad pour reconnecter les générations

Article de Claire Baudiffier

Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 179, décembre 2020, pp. 39-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Crèche, Intergénérationnel, Lien social, Vieillissement, Personne âgée, Enfant, Innovation sociale

Installer des crèches dans des Ehpad ou des résidences seniors : tel est le projet du réseau « Tom et Josette », qui travaille en collaboration avec différents partenaires. Objectif : porter un nouveau regard sur le vieillissement et favoriser les liens entre les enfants et les personnes âgées. La première a ouvert en octobre à Rennes.

Combattre les solitudes

Article de Alexandra Marquet, Sarah Bos, René Raguenès, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 56, novembre 2019-janvier 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Aide à domicile, Maintien à domicile, Formation, Personne handicapée, Personne âgée, Isolement, Lien social, Vulnérabilité, Intergénérationnel

A l'heure où rester à domicile, coûte que coûte, est devenu la priorité n° 1 des Français vieillissants, qui rejettent la vie en établissement, force est de constater que la perte d'autonomie chez soi n'est pas la panacée. Les pathologies, les troubles cognitifs, le veuvage, l'éloignement des proches ou encore la raréfaction de la "cohabitation intergénérationnelle" se sont soldés progressivement par un sentiment de solitude voire plus grave par une situation d'isolement. Face à une population vulnérable, repliée sur elle-même, les aides à domicile peuvent rencontrer des difficultés pour trouver leur place, créer du lien et tout simplement intervenir en toute sérénité. Dans ces situations plus compliquées, les professionnels de terrain seuls ne peuvent pas s'appuyer sur un collègue, sur une psychologue ou un responsable qui les conseillerait ou reprendrait la main. D'où un sentiment de ne pas toujours être à la hauteur, de ne pas savoir comment réagir qui laisse place à la frustration. S'ils interviennent pour une aide à la toilette ou au repas, des courses, c'est avant tout le lien social qui est recherché par l'usager. Or, cet objectif passe (parfois) à la trappe, faute de formation et de temps. Et pourtant, des solutions existent, des expérimentations sont menées pour justement combattre cette double solitude qui mine la population et le secteur. (...)

Marpa-école, un modèle du vivre ensemble unique

Article de Fatima Souab

Paru dans la revue Le Journal des acteurs sociaux JAS, n° 239, Septembre 2019, pp. 28-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Enfance-Famille, Intergénérationnel, Lien social, Rencontre, Établissement pour personnes âgées, Indre et Loire

Depuis 2015, une petite révolution agite le bourg de Souvigny-de-Touraine : les élèves d'école primaire et les personnes âgées de 60 ans et plus sont heureux de partager un même quotidien.

Favoriser les liens intergénérationnels en Ehpad

Article de Audrey Grillet

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 368, juin 2019, pp. 56-58.

Mots clés : Lien social-Précarité, Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Intergénérationnel, Lien social

Les relations intergénérationnelles ont souvent été au cœur de mesures politiques pour favoriser la cohésion sociale. Mais en quoi consistent ces liens et quelles finalités y aurait-il à les favoriser ? Dans quelle mesure deux générations peuvent‑elles s’appréhender, se côtoyer, s’enrichir, sans que soient entravés les désirs des uns et les valeurs des autres ? Quelques éléments de réponse sont ici rapportés à la lumière d’une expérience dans l’animation d’un atelier au sein d’un EHPAD.

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Mieux comprendre l'isolement pour mieux l'accompagner

Article de Magaly Hilaire, Cécile Aguesse

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 10, juillet-août 2017, pp. 23-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Isolement, Lien social, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Animation sociale, Intergénérationnel, Internet, Jardinage, Inclusion

Au regard de la psychologie humaniste, le lien social est en soi un lien vital. Autrement dit, l'inclusion dans un groupe de pairs permet d'être vivant. Pourtant, certains évènements de vie, parfois majeurs, excluent et isolent les individus. Certaines pertes sont responsables de cet isolement et génèrent, in fine, des conséquences souvent dramatiques lorsque l'isolement est subi. Aussi, lutter contre ce dernier reste un moyen de prendre soin de la personne. Le binôme psychologie/animation est d'ailleurs l'un des outils institutionnels accompagnant justement le "prendre soin".