Article de Marc Fleurbaey, Marie Laure Salles Djelic
Paru dans la revue Futuribles, n° 432, septembre-octobre 2019, pp. 65-77.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Niveau de vie, Revenu, Entreprise, Société, Civilisation, Libéralisme, Économie, Politique économique, État, Capitalisme, Démocratie, Mouvement social, Changement social
Marc Fleurbaey et Marie-Laure Salles-Djelic décrivent les principales réformes institutionnelles qui leur paraissent les plus prometteuses pour faire face aux défis actuels, ciblant cinq chantiers majeurs : 1) dépasser les idéologies du XXème siècle ; 2) réformer l'économie de marché pour la remettre au service de l'être humain ; 3) transformer l'entreprise pour en faire un vecteur de progrès plutôt que d'extraction et d'exploitation ; 4) réformer l'Etat pour dépasser sa fonction protectrice et le mettre au service de l'émancipation de chacun ; 5) réformer la vie politique pour approfondir la démocratie. Et pour mener à bien ces chantiers, ils identifient un certain nombre d'acteurs moteurs du progrès social.
Article de Brigitte Krulic
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 189, septembre 2017, pp. 68-77.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Démocratie, Individu, Société, Libéralisme, Totalitarisme, Ambivalence, Sociologie, Philosophie, Vie politique, Courant de pensée, Tocqueville (Alexis de)
Article de Pascal Le Merrer, Lino Galiana, Igor Martinache, et al.
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 188, juin 2017, pp. 4-47.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Société, Croissance économique, Inégalité, Emploi, Banque, Libéralisme, Chômage, Flexibilité de l'emploi, Emploi précaire, Politique de l'emploi
La grande mise à jour était le thème général des Journées de l’économie (Jéco) 2016. On ne peut en effet ignorer que « le monde est devenu différent ». Une autre économie se dessine, où les frontières entre l’industrie et les services s’estompent, où le travail humain est confronté à l’essor de la robotisation, où la coordination des activités ne peut se résumer à un choix entre le marché et l’État, où les logiques de coopération et de concurrence s’interpénètrent, où de nouveaux acteurs s’imposent, en particulier avec les plateformes numériques. Ira-t-on vers une économie du bien commun, notion qui recouvre des réalités très mouvantes ?