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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Diversité limitée. Jeunesses populaires et éducation à la citoyenneté dans les quartiers de la "Politique de la ville"

Article de Sylvain Bordiec

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 41, n° 2, juin 2017, pp. 273-304.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Territoire-Logement, Jeune, Éducation populaire, Quartier, Politique de la ville, Enquête, Sociologie, Citoyenneté, Usager, Démocratie participative, Police, Élu local, Enfant de migrant, Discrimination, Précarité

Cet article est fondé sur les apports d’une enquête sociologique menée dans un quartier parisien intégré à la géographie prioritaire de la Politique de la ville. Les opérations d’éducation à la citoyenneté mises en œuvre dans ce contexte révèlent que celui-ci constitue à la fois, pour la jeunesse locale, une force de reconnaissance et une force de dénégation de « sa » diversité. Les interactions à l’œuvre lors de ces opérations entre participants et publics associatifs, élus et policiers sont observées. Ces observations montrent que la présente contradiction est liée à la coexistence de la diversité en tant qu’ensemble de caractéristiques et de pratiques sociales différenciées confirmées et renforcées par les associations – la « diversité sociale » – et de la diversité comme thématique politique mobilisée et mise en forme par les autorités locales – la « diversité politique ». Sur la base du lieu de résidence et de la couleur de peau, la « diversité politique » assigne ces jeunes des classes populaires à une unité « négative ».

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L'impact de la participation dans des organisations religieuses : l'exemple des jeunes migrants d'origine turque en Allemagne

Article de Philipp Jugert, Peter Noack

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 80-88.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Militantisme, Participation, Enfant de migrant, Jeune, Organisation, Religion, Intégration, Allemagne, Turquie

Grâce aux réponses au questionnaire PIDOP de jeunes migrants d’origine turque âgés de 16 à 26 ans (N=205), il a été possible d‘analyser dans quelle mesure leur engagement social se limite, ou non, essentiellement à un engagement dans des organisations ethno-religieuses, et le type d’effet intégrateur ou désintégrateur que cette forme d’engagement peut avoir.
Les résultats montrent que l’engagement religieux représente, certes, la principale forme de l’engagement, mais qu’il ne s’y limite pas, et inclut aussi l’engagement dans des organisations de la société d’accueil. Il est remarquable de constater que des jeunes d’origine turque, engagés au niveau religieux, investissent davantage une multitude d’autres organisations que les
Peers qui ne sont pas engagés sur le plan religieux, qu’ils affichent des valeurs plus importantes pour différents indicateurs de compétence civique, et ne montrent pas de tendances de repli par rapport à la société d’accueil.

Sens de l'efficacité, pré-requis au maintien d'une participation civique et politique : même logique pour les jeunes de la majorité et immigrants

Article de Sara Alfieri, Michel Born, Daniela Marzana

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 47-64.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Immigration-Interculturalité, Jeune, Participation, Citoyenneté, Démocratie participative, Motivation, Institution, Norme sociale, Enfant de migrant, Confiance, Belgique, Allemagne, Turquie

Un modèle prédictif de la participation et de la continuité de participation a été construit et testé dans deux pays (Belgique et Allemagne) auprès des jeunes autochtones et issus de l’immigration turque. Les questionnaires furent remplis par 1355 jeunes; 57,1 % à Liège (Belgique) et 42,9 % à Jena (Allemagne). La participation civique, et l’intention de continuer à participer, sont prédites par des motivations et des barrières, des normes sociales, l’exemple donné par la participation civique d’amis et de parents, l’intérêt et l’attention pour la politique, la confiance dans les institutions et, enfin, le sens de l’efficacité collective. Un tel ensemble de facteurs psychosociaux est à la base de la participation, au-delà des conditions
spécifiques qui caractérisent les pays et les jeunes issus de l’immigration turque dans ces pays.