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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Asile : faire famille dans le chaos

Article de Myriam Léon, Clotilde O'Deyé

Paru dans la revue Lien social, n° 1312, 1er au 14 mars 2022, pp. 18-24.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Exil, Famille, Parentalité, Droit d'asile, Précarité, Accueil d'urgence, Interculturel, Éducation familiale, Transmission, Lien social, Accompagnement, Violence, HUDA (Hébergement d'urgence pour demandeurs d'asile), Marseille

Longtemps, l’exil a concerné des hommes seuls. Désormais, de plus en plus de familles quittent leur pays pour trouver refuge dans un ailleurs inconnu. Comment accompagner la parentalité dans un contexte de rupture de liens familiaux, sociaux et culturels ? Quand les conditions d’accueil plongent souvent les demandeurs d’asile dans une grande précarité, difficile de se conformer aux standards français, d’autant que la manière d’élever les enfants en France n’a rien d’universel.

Asile -Faire famille dans le chaos
Liens solidaires - Un nid pour la parentalité
Entretien avec Clotilde O’Deyé - L’accompagnement en question

Un dispositif d’accompagnement "multisitué" : repenser les parcours d’accompagnement des jeunes Nigérianes en Italie

Article de Rosanna Cima, Maria Livia Alga

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 24, printemps 2020.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Femme, Accompagnement, Interculturel, Mère, Violence, Prostitution, Recherche-action, Usager, Nigéria, Italie

Cette contribution porte sur les processus et les résultats d’une recherche-action menée sur les dispositifs de prise en charge psychosociale de jeunes femmes migrantes à Vérone, dans le nord-est de l’Italie, entre 2011 et 2016. La recherche, qui a impliqué des professionnels de santé, des travailleurs sociaux et des médiatrices culturelles, visait à élaborer des pratiques et des outils nouveaux face à l’échec constant des institutions sociosanitaires, surtout dans la prise en charge des jeunes filles nigérianes, victimes de la traite des femmes. En effet la majorité de ces jeunes femmes qui s’adressaient aux services sociaux subissaient des violences institutionnelles ; une fois mères, elles étaient fréquemment hospitalisées en psychiatrie et, par conséquent, leurs enfants étaient éloignés et confiés à des foyers pour être ensuite adoptés.
Afin de comprendre les raisons des évaluations négatives de la capacité maternelle et ensuite des éloignements, cette recherche a exploré les imaginaires des professionnels sociosanitaires sur la prostitution et les limites de l’utilisation des dispositifs de médiation culturelle. En outre par l’introduction d’outils de cartographie, il a été possible d’enquêter sur les géographies institutionnelles impliquées dans les prises en charge de ces usagères nigérianes. La valorisation des lieux informels d’accueil a modifié les réseaux de cette prise en charge grâce à la figure de l’usagère experte. Un dispositif nouveau, qu’on appellerait « multisitué », a donc été expérimenté grâce à l’implication de plusieurs terrains de recherche (institutionnels et informels) dans le dessin de l’accompagnement.

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